[Enfants de l'Apocalypse] Introduction

Erasar s'affairait silencieusement à préparer des flèches, à proximité du feu de camp principal, lorsque le convoi arriva.

Il releva légèrement la tête, observateur, ses mains continuant fiévreusement à travailler.

Un corps était emmené rapidement vers la tente du rebouteux. Avaient-ils essuyé une attaque ?
Non, rien ne le laisser transparaître. Et de ce qu'il pu voir, l'individu transporté ne semlbait pas être un Loup.

Le Lieutenant beugla, comme à son habitude, les Loups s'affairaient...
Le Guignard arriva en dernier, s'arrêtant un temps pour regarder en arrière. Puis déposa son barda à proximité du feu de camp.

Erasar l'observa avec insistance, tentant de cerner ses préoccupations du moment.
Puis, après s'être étiré, "le guignard" alla d'un pas résigné vers la tente du capitaine.

Nul doute que quelque chose s'était produit en route.
Erasar laissa les questions qui commencer à germer dans son esprit s'évanouir, et replaça son regard sur ses mains agiles qui continuaient inlassablement leur besogne.

Cliquetant, boitillant, le Lieutenant rejoignit les trois jeunes loups dans la tente du Capitaine, les protecteurs laissant le quatuor passer, non sans poser sur eux un regard lourd, insistant…Ils se devaient d’être toujours sur le qui-vive.


« Cap’, le convoi vient d’rentrer avec un paquet cadeau dans la soute : Un elfe blessé a c’que j’ai vu…J’l’ai envoyé chez les rabouteux, il transpirait l’mal, le pauvre type. » Puis se tournant vers les recrues, il reprit : « Alors, qu’est c’vous avez à dire ? C’est qui c’gus ? »

Malheur en pleine discussion avec un lieutenant, haussa les sourcils en voyant "Parole d'Or" faire rentrer "Le guignard", "la torche" et "la mioche" dans sa tente.

Il les dévisagea, remarquant leur air penaud au bord du lamentable qui avait ce don particulier de lui inspirer l'envie soudaine de leur retourner la tête à coup de bâton de commandement.

Pourtant il ne dit rien, il observa et attendit les explications.

Edhana hésitait sur la conduite à tenir... tenir tête.. ou bien la fermer..
Répondre.. ou encore se renfoncer dans son coin.

Voici plusieurs années elle serait restée dans son coin, aurait fuit dans un petit réduit et se serait tu..

Quelques années après, elle aurait sauté au cou du capitaine pour tout lui raconter au creux de l'oreille, profitant de la tendresse qu'il éprouvait pour elle.

Mais aujourd'hui, tout changeait ! Elle n'arrivait pas à définir sa place. Louve sans l'être vraiment.. et elle avait une envie folle et irrepressible de tenir tête. Mais qui tenait tête finissait généralement au pilori ou encore avec une punition suffisamment humiliante pour bien faire comprendre qu'il avait fait là une erreur.

Elle le savait.. mais son instinct lui commandait de grogner.. pourquoi reagissait elle ainsi dans son propre camp?? Elle n'en avait aucune idée, et elle n'avait aucune envie de finir brimée ni par Malheur ni par le boiteux.

Hésitante, elle ne bougeait pas...

Elle restait à regarder devant elle... que devait elle faire?

Ranulf était en train de discuter avec Panse-Plaie devant le dispensaire quand le raffut qui accompagnait le retour du convoi parvint aux oreilles, bientôt suivit par la Hyène amenant l'elfe blessé.

"Sur la table, par là", indiqua le sergent en précédent les loups dans la tente. "Mais, le blessé n'est pas un loup? Humpf..."

En auscultant rapidement le blessé, l'Illuminé commenta l'état du non-loup:

"Hum, fièvre...naturelle ou peut être magique, l'Illuminé ne sait pas encore..." fit-il en passant sa main sur le visage de l'Elfe, avant de palpé le bras en écharpe.
"Cubitus fracturé, pas une cassure nette...plusieurs... épaule démise, pas trop grave ça encore"

Puis se penchant au niveau de la hanche:
"Profonde plaie sur la
hanche gauche... suinte du pue... possible empoisonnement...à voir."

Levant la tête vers un jeune loup qui l'assistait, il lança:
"Vas me chercher la Rêveuse, Celle-la sentira peut-être quelque chose"

"Un témoin de l'aggression?", furent les dernières paroles du sergent, avant qu'il ne commençe à soigner la plaie.

L’elfe gémissait sur la table, oscillant entre conscience douloureuse ou chaque muscle lui faisant souffrance et inconscience fiévreuse, le trainant dans un délire onirique agité.


« L’Illuminé » inspectait le corps de l’étranger tandis qu’il énumérait à haute voix ses premières conclusions. Le sergent connaissait son job, à n’en pas douter. Il avait cette faculté d’analyse et cette vivacité d’esprit capable de faire toute la différence sur un champ de bataille comme sur une table d’opération. Il tâtait le corps meurtri de l’elfe, lui prenait le pouls, examinait ses plaies, ses contusions, …


Quand il demanda si témoin il y avait, « la Hyène » ne put qu’acquiescer avant de répondre, un gloussement aux lèvres : « Il a déboulé sur nous à bride abattue, plusieurs lieux de là au Sud Est. Sa monture l’a fait valdinguer au sol quand elle s’est écroulée. Elle aussi était blessée, un carreau dans le flan arrière. Il était poursuivi apparemment. Vu qu’on ne savait rien de ces agresseurs ni de leur nombre, vu qu’on n’était pas loin du campement et qu’la gamine était avec nous, on l’a embarqué et on s’est fait la belle. On n’a vu que sa chute mais j’ai remarqué aussi la blessure, là … » Dit il en montrant la blessure à la hanche identifiée juste avant par le Sergent. « Pas beau à voir !! »

Comparé à l'ambiance de la tente du capitaine, ce qui se passait dans le petit dispensaire ressemblait à une partie de dés, beuverie ou je ne sais quoi de réjouissant.

Plantés devant le Capitaine, "La torche" "Le guignard" et la gamine étaient fixés par Malheur.

La guignard hésitait et pensait dans sa tête :

*** On aurait pas du le ramener, sinon ça veut dire que n'importe qui peut rentrer dans le camp ... tout le monde va savoir ou on crèche ... un elfe en plus ... aurait du le laisser claquer dans la poussière de la route ... s'il crève, j'ose même pas imaginer ... putain de mission qui va me couter un oeil ... devait être tranquille ... aurait du l'achever ***

Il s'avança d'un pas lent pour se décaler des autres, il regarda le Capitaine dans les yeux qui visiblement commençait à perdre patience. Un cri rauque parvint du dispensaire.

"On rentrait avec le chariot plein Capitaine. Puis y'a c't'Elfe qu'a déboulé sur nous comme avec tous les démons de Tzeentch aux trousses."

"Le guignard" se retourna vers les deux autres et leur lança un regard explicite et insistant : **Soutenez ma version**

"Puis après vot' protecteur m'a a envoyé avec deux vétérans remonter ses traces, mais y f'sait noir, pis y'avait un truc la-bas qui laisse des traces de griffes de la taille d'une main ! On est r'tourné au chariot pis on a déguerpi fissa. J'ai dit au vot' protecteur, sauf vot' respect, que ça sentait le traqu'nard. Les hommes étaient fatigués et on avait une mission a remplir, pis on voulai pas risquer des hommes pour une mission si banale, on a pensé que ravitailler le camp c'était plus important que se batt' contr' des ombre ou j'sais pas quelle saloperie qui traine dans la forêt. Alors il nous a fait signe de partir mais il est resté dans c't'arbre avec son arc ... j'lui ai pourtant dit que ça sentai l'sapin c't'histoire mais il m'a pas écouté."

Il manquait quelque chose à sa version.

Il fit un signe de la tête vers le dispensaire : "Et c't'Elfe la moi j'lai pas touché."

Il recula d'un pas, bomba le torse et regardai maintenant dans le vide.

comme libérée par l'histoire de gordo, que quelqu'un ait commencé, la gamine continua

"Silence est resté mais j'suis sur qu'il va bien! Il va bientôt rentrer c'est clair!

L'elfe était blessé et le doc a dit que le blessé allait crever si on le laissait la, mais Silence ne voulait pas qu'on le ramène ! mais comme Gordo avait les foies et a demandé a ce qu'on file et qu'on ramène l'elfe.. ben Silence a dit oui.. on pouvait rien en tirer !! il délirait trop trop trop !

Donc voila.. mais il a une belle bourse accrochée à sa tenue ! clair !!"

Edhana n'etait pas fort satisfaite de ce qu'elle avait dit..apres tout qu'avait elle apporté comme interet à l'histoire? absolument rien a part raconter ce qu'elle avait vu.

Non vraiment, la journée était nulle !

Elle donna un coup de pied rageur dans la terre.

Dwimbar avait vu le convoi rentrer de sa mission avec un certain intérêt. Le fait qu'on lui ait refusé de faire parti du dit convoi de ravitaillement l'avait agaçé au départ mais il avait pris son mal en patience et continué à suivre docilement les ordres sans broncher.

Il s'attelait à ranger le camp en compagnie d'autres soldats. Les pluies récentes avaient transformé l'intérieur du campement en bourbier et il était impératif de damer les chemins, de retendre les cordages des pavillons et d'aménager des rigoles pour que l'eau de pluie s'échappe dans les ravines à l'extérieur du campement.

Creuser, piocher, transporter de la terre dans des baquets, s'empresser de terminer la tranchée principale avant que la pluie menaçante ne gâche tout.... ces travaux de terrassier lui pesaient et il n'était pas rare qu'il se mît à rêver de batailles en compagnie des Loups, de champs de guerre où la poudre vous brûle les narines, où l'ennemi ne comprend pas d'où le feu vient, où les vents et les brumes s'échappent des bouches à feu en une symphonie tonitruante....

-" Trois-Carrés !" beugla un sergent... "Si t'continues à niaiser d'la même, c'pas sur les champs de bataille qu'tu vas crever, c'est ici, comme une vieille qu'on enterre sans cérémonie... remarque, y'aura pas beaucoup à creuser vu que tu fais déjà ton trou"...

L'ingénieur sortit de ses rêveries, fit un signe d'approbation neutre au sergent comme pour lui montrer qu'il avait compris et se remit au travail avec encore plus d'ardeur et d'enthousiasme.

Lorsqu'il vit au loin La Torche, Le Guignard et la Gamine entrer dans la tente du capitaine, la curiosité le piqua au vif. Le sergent s'étant éloigné, il prétexta à deux soldats qu'il fallait absolument terminer les tranchées à proximité des tentes des officiers, sans cela, c'est leur gueule qui finirait en parfaite harmonie avec la boue...

Son but n'était pas de se rapprocher de la tente du capitaine et encore moins de l'espionner. Non, ce qu'il voulait surtout, c'était interroger ses compagnons d'armes sur leur expédition lorsqu'ils sortiraient de la tente... enfin s'ils sortaient...

Devoir se rendre dans la tente du capitaine avait le don de rebuter Kirsten. Le lieu lui rappelait de mauvais souvenirs et elle avait mal à la mâchoire et au ventre rien qu'en y pensant. C'est donc à contre coeur et en trainant la patte qu'elle y entra, à la suite de ses deux compagnons de route.

Elle fût immédiatement rassurée par l'accueil chaleureux du capitaine, qui, par miracle, arrivait à contenir son envie d'étriper les recrues.

C'est donc parfaitement inquiète qu'elle entra dans le rang. Elle fixa un point au fond de la tente où elle imaginait de charmant petits poneys roses entrain de gambader gaiement dans les prés. Ce stratagème ne la rassura pas beaucoup.

Elle attendit donc que le guignard et la petite termine leur récit pour intervenir, espérant rassembler assez de courage dans l'intervalle. En vain.

Quand se fût son tour elle rétorqua :

"Pas mieux Capitaine !"

Voyant le regard lourd de sens de Malheur, elle enchaina :

"La route était tranquille et le retour sans encombres. Puis ce cavalier elfe a surgit de nulle part pour venir s'écraser sur nous, surprenant un peu tout le monde. Le guignard est allé inspecter les bois avec deux vétérans pendant qu'on s'occupait du blessé. Puis il est revenu nous signaler qu'il sentait un truc pas net. Là Silence a ordonné de mettre le blessé dans le charriot et de repartir. Ce qu'on a fait. Il est lui même resté sur place. Caché dans un arbre, à assurer nos arrières. On a pas de nouvelles depuis. Mais ses ordres étaient clairs, on devait repartir avec l'elfe ! Voilà, Capitaine."

Kirsten se tût, prit une grande inspiration, et risqua un regard sur le Capitaine, dont le visage était fermé. Elle attendit.

"le Guignard" respirait un peu mieux maintenant. Il coisa le regard de Kirsten, lui fit un clin d'oeil et se remit à regarder droit devant lui.

Sariour rentra dans la tente ou etait le blessé, elle salua le sergent d'un sourire et s'approcha de l'etre dont la vie palpitait encore dans son corps.

Sans mot dire, le touchant le moins possible pour ne pas le blesser plus qu'il n'etait, elle observa les dieux savent quoi...

L'elfe avait passé du temps a le regarder, presque sans le voir.. son regard posé on ne savait sur quoi, à peine sur l'elfe, semblant presque le transpercer.

Elle semblait parfois assoupie, le temps glissa sur elle comme une feuille sur l'onde de la rivière.

Au bout d'un temps qu'elle ne comptait plus, elle dit au sergent d'une voix posée et calme..

"il brule.. surement la fièvre.. sa vie s'écoule par ici ,désignant d'un mouvement de main gracieux la hanche de l'homme.

Il continue à en perdre par ce biais.. petit à petit, lentement...

Nulle pointe ou morceaux d'armes n'est resté dans son corps..

5 énergies sont libérées sur lui, 4 par ici.. ,désignant d'un autre geste lent la bourse qu'il porte a ses cotés, et la dernière à cet endroit , désignant une chevalière qu'il porte a son cou.

il etait poursuivi.. elle fronce les sourcils.. des morts autour de lui, fauchés dans la vie brutalement.. les ombres courant a ses cotés pour le retrouver.. et ce démon devant lui.. il a été retrouvé !


elle finit par secoue la tête avec legereté, comme pour dissiper un rêve.. puis regarde a nouveau les energies

avant de retirer ces énergies, laissez moi voir à quoi elles servent.. "

Ranulf allait commencer l'écriture d'une petite note pour tenir le capitaine au courant de l'état de l'elfe lorsque la Rêveuse arriva dans la tente.


Attendant patiemment son verdict, il hocha la tête aux conclusions de l'Elfe.

Il se tourna ensuite vers un des Loup posté devant la tente:



"Le Loup doit ramener à la Tanière un guerrier-fantôme, hum le Ruminant garde la Tanière du côté Est. Remplace le et envoie-le ici... Si les Ombres décrites par la Rêveuse sont des furies, le poison qui dévore le Non-Loup sera peut-être connu par le jeune loup."


Puis, reposant son regard sur la Rêveuse, il lui demanda:


"La chevalière en argent qui émet l'énergie solitaire... L'oeil ouvert, avec de l'onyx pour iris...La Reveuse en connait la symbolique? Celle-ci a deja entendue parler de cela?"



Tout en l'écoutant répondre, Ranulf pris une plume et gratta sur parchemin les premières conclusions.




Suite du rapport préliminaire concernant le blessé non-loup, apporté après la mission de ravitaillement

Examens par le Sergent de la Voie du Sang l'Illuminé, et par la Louve vétéran la Reveuse

L'Illuminé et la Rêveuse ont pu étudier plus en détail les diverses plaies avant et pendant les soins prodigués.

La blessure principale, à la hanche, fait 3cm de large mais est très profonde (10 cm). Le poison, à l'origine de la fièvre, infecte les tissus autour, mais le rein n'est pas touché. Son origine est pour le moment inconnue, mais des soins classiquement utilisés dans les poisons par contact ont été utilisés. Il est cependant impossible de déterminer si le non-loup survivra, il faudra attendre quelques heures pour voir l'évolution de la blessure, le poison n'ayant semble-t-il pu être totalement éliminé.

Les blessures secondaires (épaule et cubitus) concordent avec celles d'une chute de cheval lancé à vive allure.

L'elfe n'est pas encore très stable: la fièvre n'est pas tombée, le non-loup est dans un état semi conscient, pouvant vaciller et sombrer quelques minutes avant de revenant à lui. Un interrogatoire serait pour le moment délicat.

Concernant les effets personnels, entre autre le non-loup possède une chevalière en argent que celui-là porte autour du cou grâce à une chaine d'argent. Le motif de la chevalière est un œil, ouvert, une pierre d'onyx noir en guise d'iris. Celui-ci possède également une bourse noire joliment brodée. Des énergies se dégagent de ses 2 objets, plus exactement 4 proviennent de la bourse, 1 de la chevalière. Au moment ou l'Illuminé écrit ses lignes, la Rêveuse essaie d'en apprendre plus.

Il semblerait d'après la rêveuse que le non-loup
n'était pas seul, et que le groupe était poursuivi par des individus pouvant se cacher dans les ombres, probablement des furies elfes noires (lames compatibles avec la blessure et utilisation de poison). Un démon semble cependant être à l'origine de l'attaque et était présent sur les lieux. Peut-être à la recherchant du non-loup...ou de quelque
chose en sa possession, comme les objets émettant les énergies.

Une note sera écrite à chaque découverte de nouveaux éléments.

L'Illuminé


Après avoir plié la lettre, il l'a tendi à un apprenti, qui fila l'apporter au capitaine aussi vite qu'il pu.

Le capitaine observa les deux bleus et la gamine, campés devant lui, l'air penaud, à l'exception peut être de cette dernière, qui semblait davantage encore frustrée par quelque chose qu'aucun ne pouvait deviner.

Lorsque ces derniers eurent fini de faire leur rapport, succincts et pauvres en informations, il adressa un bref regard au Boiteux. Il ne semblait pas plus convaincu que cela, mais il se garda, d'aucun diront qu'il devait être dans un excellent jour, de les malmener davantage. Pour autant, c'est sans un mot, sans un regard, qu'il les congédia de sa tente.

Il patienta le temps que ceux-ci, certainement soulagés de cela, s'empressent de repartir avant que l'envie lui prenne soudainement de finalement leur réserver une nouvelle tempête.

Malheur, toujours assis, passa la main sur son menton garni d'une barbe entretenue. Il ne releva les yeux de son bureau que lorsque l'un de ses protecteurs ouvrit le battant de la tente pour introduire un loup de la voie du Sang qui portait un message signé de l'Illuminé.

Après l'avoir parcouru, il jeta sur la table sans plus de manière et s'adressa au Boiteux après que le messager soit reparti.

- "Pour l'interroger il faudrait encore que cette loque passe la nuit... et vu son état... Tiens... L'Eclairé... va donc me chercher les affaires de cet elfe, qu'on voit si on peut déjà en apprendre ainsi... dès fois qu'il crèverait avant de causer, on s'ra peut être un peu avancé..."

Erasar arriva devant la tente où était le blessé.
Il rentra, et ses yeux parcoururent à une vitesse folle l'intéreieur du lieu.

Sariour était auprès du blessé ; il n'était pas de la meute comme Erasar avait cru le comprendre auparavant.

Le Sergent était en train de rédiger quelque chose...

"Vous m'avez fait appeler Sergent. Me voici."

Et l'elfe attendit...

Sariour regardait les fils des vents se mêler, s'entrelacer, essayant de reconnaitre leur aleas, comme saisit d'une vie propre et parfois si prévisibles.

Elle posa son regard sur les énergies qu'elle n'avait pas voulu déplacer avant finalement de prendre toucher la bourse, froncer les sourcils. Surprise, elle glissa sa main sur la bourse noire et trouvant des cordons, les glissa entre ses doigts pour les délacer.

4 chevalières du même type que celui autour du cou glissèrent sur le corps inconscient.

le seul enchantement de ces objets est de se reconnaitre l'une autre...
Si jamais il existe un 5eme objet enchanté de la même manière, alors à une très faible portée, nous le saurons...

C'est leur seul utilité, ni protection.. ni rien d'autre.

Il n'est pas dangereux de les éloigner de cet elfe.Quant à la description de la chevalière, cela ne me dit rien...

Edhana tourna la tête quand elle entendit 3 carrés appeler Kirsten et Gordo.. pfff... même pas elle !

Elle redonna un coup de pied rageur dans une motte de terre.

Foutue journée !!!!

Elle se rapprocha de l'entrée du campement et attendit.. regardant voir si Silence allait bientôt arriver...

Bien sur l'elfe l'intéressait aussi.. mais Silence encore plus ! Qui sait.. p'tet qu'il était blessé...

Finalement, il n'y avait eu ni coups ni rossage en règle. Le capitaine s'était montré méprisant envers les recrues, comme à son habitude. Se sentir haït par son supérieur devait être une vertu cardinale de la compagnie.

Soulagée de quitter la tente, Kirsten sourit à l'attention de ces deux acolytes. Le genre de sourire qu'on fait quand on réalise qu'on respire pas avec un trou supplémentaire alors qu'on vient de traverser la ligne de tir de chasseurs de galinettes cendrées. Et des mauvais chasseurs.

C'est alors qu'elle aperçue Trois Carrés qui essayait d'attirer leur attention avec sa légendaire discrétion naine. Elle se dirigea vers lui.

"Rougebrèche, la prochaine fois, lance des fusées éclairantes, histoire d'être sûr qu'on te voit encore mieux ! Qu'est ce que tu veux à t'agiter comme ça ?"

Le jeune loup avait rappliqué rapidement...bien


"Un poison est en lui, probablement administré par une furie, après avoir appliqué la substance sur ses crocs. Les symptômes : forte fièvre, plaie boursoufflée et chairs
entourant la blessure de couleur violette voir bleu nuit. Il y a un échantillon de ce qui suinte sur la table : mauvaise odeur, une aigreur de pourriture, couleur jaunâtre. Le jeune loup a dû combattre maintes fois contre cet ennemi, celui-ci le connait bien, lui et ses technique de chasse. Le jeune loup a déjà du voir de tels blessés... reconnait-il le poison, les symptômes? Connait-il un antidote efficace?"

Erasar jeta son regard sur la blessure de couleur nuit du blessé tout en écoutant le Sergent. Puis il tourna la tête vers la table où se trouvait l'échantillon.

"J'ai beaucoup combattu les Druchiis, Sergent.
Accordez-moi un instant..."

L'elfe commença alors son inspection ; ses gestes étaient à la fois très lents et d'une rare précision. Il s'approcha de l'échantillon presque avec prudence, ses yeux scrutèrent la substance comme s'il y cherchait quelque chose. Puis il approcha son visage plus près, et se mit à le renifler très doucement. Il ferma les yeux - cela sembla durer une éternité - puis il approcha sa main gauche, pointa son auriculaire, qu'il trempa légèrement dans la substance.

Puis il recommença, de la même manière, à examiner l'échantillon qui se trouvait au bout de son doigt ; il plissa les yeux, regarda sous différents angles les reflets, puis renifla, un peu, puis plus fort, fermant les yeux à nouveau...

"Le guignard" tourna la tête à l'appel de "trois carrés". Enfin des mots chaleureux depuis cet épisode dans la forêt. Il lui fit un signe de la tête et sans se soucier des sentinelles il s'approcha et lui donne une tape dans le dos.

On t'a jamais dit qu'il fallait pas s'intéresser aux choses que font les adultes trois carrés ?? ... y nous en est arrivé une bonne, un elfe qui nous tombe du ciel comme par magie et avec une plaie de la taille du cul de la grosse Greita. J'te jure sa sentai le traquenard cette histoire heureusement on a vite déguerpi de c'tendroit. J'me demande squ'ils foutent a vouloir le sauver, ça ressemble pas aux habitudes de la maison ... y'a un truc louche qui s'trame et ces humains y sentent pas venir l'affaire on va avoir des emmerde mon p'tit vieux.

Gordo fit un clin d'oeil à "Trois carrés" et envoya une grosse motte de terre dans la direction de la gamine qui s'en allait de l'autre côté.

Edana reçut la motte de terre dans le dos. Surprise et Furieuse, déjà passablement énervée par on ne sait quoi, elle se retourna avec colère avant de regarder Gordo.

Elle le fusilla du regard puis se jeta sur lui visiblement dans le but de lui arracher au moins un lobe d'oreille ou sinon le nez telle une louve en furie.