Nizdrann - [Validé]

"En attendant Sigmar ne lavait pas son linge et ne creusait pas de trous."

Falordelle se mit à siffler pendant qu'elle jetait le linge à tour de bras dans le large lavoir en pierre. Des coups de pioches et de pelles joints aux frottements de la brosse en crin de cheval, de l'écoulement de l'eau s'émanait un étrange concert.

"Ca vous apprendra à faire les malins" envoya t'elle aux deux creuseurs sans se retourner "Hum ... Walther la prochaine fois je dirais au sergent de faire laver le linge t'a pas l'air de savoir te servir d'une pelle ... j'espère que tu tiens pas ta masse comme ça"

Elle fit un clin d'oeil à Edana qui, amusée par les bulles de savon n'écoutait qu'à moitié.

En entendant la porte claquer, Nizdrann releva la tête et oublia son labeur pendant un moment. Il regarda les deux filles passer, il ne put s'empêcher de laisser échapper un grognement de satisfaction. Un sourire narquois marqua légèrement ses lèvres lorsqu'il entendit l'invective de Falordelle. Son sourire s'agrandit lorsqu'il entendit l'échange des deux humains. Il se remit au travail et commença à grogner avec une pointe d'auto-dérision dans la voix.

"Tu vois Draghin .... tu avais raison ... je suis fait pour des taches héroïques"

Coup de bêche légèrement hargneux

"et ils l'ont tout de suite compris ...."

Autre coup de bêche qui délogea complètement une souche. Nizdrann s'en saisit et la lança sur un tas de gravats dans un coin du terrain.

"enfin, au moins je fais quelques chose"

"En tout cas comme ça on aura un beau campement ! "
lança la mioche en souriant et en regardant les travaux de terrassement et les poteaux de bois qui étaient montés par des Loups sur quelques longueurs plus loin.

La jeune fille semblait absorbée par les bulles de savon et l'eau crasseuse qui s'écoulait du lavoir. Elle s'amusa alors à prendre quelques feuilles et les jeter dans le cours de l'eau afin de voir leurs courses s'incurver puis disparaitre plus loin.

"Je me demande si on restera encore longtemps ici... " murmura t'elle tout haut avant de regarder tristement le spectacle terrible qui se livrait plus loin... Wolfenburg pillée , à feu et à sang et aujourd'hui occupée par les troupes de Tzeensch.

Après avoir suivi d'un regard vorace la sortie des trois louveteaux, le sergent les imita et, du haut du perron de la taverne, les invectiva un peu plus encore, par souci professionnel.

"ET METTEZ-Y DU COEUR BORDEL ! SI J'EN VOIS UN TIRER LA TRONCHE, J'M'EN VAIS LUI FAIRE AIMER CA A COUPS DE MASSUE ! VOUS VOUS CROYEZ OU ICI !?"

Puis, semblant satisfait de la netteté de son travail, mais conscient qu'un apprentissage devait se faire sous l'oeil bienveillant du mentor, il alla faire le pied de grue devant Walther et Nizdrann, en gardant un air mauvais.

En voyant le kislévite avancer vers eux, Nizdrann hocha la tête et se remit rapidement au travail.
Au bout de quelques minutes, qu'il passa à s'escrimer contre une racine revêche, il se redressa de toute sa hauteur face à l'homme et demanda sans la moindre once d'ironie.

"Vous v'nez nous filez un coup de main sergent ?"

Devant le regard noir de celui-ci, il saisit sa pioche à deux mains et continua à travailler en ahanant de plus belle. Entre deux grognements il recommença à parler, mais pour lui même cette fois ci.

"Tu te sentais obligé de faire de l'esprit Draghin ? ... Il va pas me rater maintenant .... Oui c'est facile pour toi de dire ça ... J'aimerais bien te voir à ma place ... Rhaa les fils de bonne famille tous les même .... Oui on a l'impression que c'est votre devoir de garder le sens de l'humour .... Bah regarde autour de nous ..."

Il se redressa pour contempler la ville ravagée et les contrées désolées qui entouraient la taverne.

"Tu vois ce que je veux dire ? Je n'ai pas l'impression qu'on va beaucoup rigoler dans les prochaines années .... Enfin fait ce que tu veux .... Oui enfin essaye de pas me faire fouetter quand même"

L' oeil plus satisfait qu' attentif du sergent kislévite n' eut aucun effet sur la volonté de Walther, qui s' échinait toujours à creuser sans faire preuve de la moindre efficacité.

En revanche, la surprenante et innatendue impertinence de Nizdrann sembla éveiller une certaine indignation chez le prêtre car celui-ci abandonna sa pelle quelques instants, le temps de d' aller donner une petite baffe sur le crâne du nain.

Avant que le regard noir du sergent ne le fasse retourner à son labeur, Nizdrann put apercevoir une expression de remontrance paternelle sur l' imperturbable visage de marbre de Walther. Pour la première fois, la tristesse infinie du visage de Walther s' était fondue en une expression qui aurait pu se traduire par : "Roooh... Nizdrann, voyons. Quand même."

En tout cas, la baffe eut apparemment le merite de satisfaire l' ego du sergent et de l' empêcher de rouer de coups le nain insolent.

Walther se remit au travail et se redressa un moment pour réajuster ses petites lunettes. Son visage de marbre se découpant devant un paysage aussi morne que les traits du prêtre, encadré des volutes noirs qui s' échappaient des ruines de Wolfenburg.

En recevant une légère tape sur la tête, Nizdrann se redressa pour invectiver l'individu qui se permettait de le ridiculiser de la sorte. Quelques coups de fouets étaient un rude châtiment, mais ils avaient l'avantage de ne pas blesser l'amour propre de celui qui les recevait. Contrairement à cette tape qui ressemblait plus à celle qu'on donne à un gamin récalcitrant.

"J'imagine que je suis pas doué pour grand chose mais là c'est trop !!"

Il croisa alors le regard du prêtre. Le regard de douce désapprobation qu'il croisa l'interloqua légèrement. Un sourire tordu apparu sur ses lèvres, à moitié caché par son épaisse barbe.

"Désolé, père Wolman ..."

Ces mots sortirent lentement de sa bouche, comme s'il essayait de s'adapter à un concept étrange.

" ... Je ne suis assurément pas un adepte de vos préceptes, nous n'avons pas la même manière de contenter nos Dieux".

Il le regarda s'escrimer avec sa pelle quelques instants.

"Par exemple, pour nous, ce que vous faites en ce moment est une grave insulte à Grungni. C'est lui qui a apprit à mon peuple à creuser des tunnels, à forer, à récolter les matériaux précieux... Nous l'honorons en fournissant un travail de qualité dès qu'on nous met un outil dans les mains ..."

Il se rapprocha de l'homme, lui prit une main et la déplaça légèrement sur le manche de la pelle.

"Voilà, vu votre taille, vous serez plus efficace pour un moindre effort en utilisant votre pelle de cette manière."

étonné lui-même de s'être laisser aller à un tel rapprochement, le nain se renfrogna et fini sa tirade pour lui même.

" Et c'est une grave offense à Valaya que de ne pas boire au moins trois pintes en arrivant dans une nouvelle taverne ..."

Il cracha au sol, jeta un regard noir au sergent, puis se remit au travail lentement, mais avec une efficacité méthodique.

Si tu parles moins et que tu creuses plus, tu auras p'tre bien l'temps d'avaler une bière, mais tel que t'es parti à jacter comme une donzelle t'es pas prêt de t'approcher d'une pinte ! Alors maintenant BOUCLEZ-LA !

Le sergent, les deux mains sur sa hache à deux mains reposant sur le sol, tassait la terre d'un geste impatient.

depuis que le sergent etait arrivé, Edana était nerveuse... d'habitude elle n'aurait pas demandé son reste et aurait filé plus loin. Mais là, la présence des nouveaux l'attirait comme certaines fleurs attirent un papillon. Elle écoutait avec intérêt ce qui se disait et regardait les nouveaux avec un grand intérêt.

Seraient ils ses amis? L'embêteraient ils?
Serait elle pour eux leur souffre douleur comme Trois Doigts qui la martyrisait?

Elle jeta rapidement un regard nerveux vers le Sergent pour vérifier qu'il était bien attentif aux nouveaux avant de les observer encore une fois

Le soleil commençait à se voiler et la lumière prenait une teinte orange. Tableau chaleureux mais intrigant à la fois. La jeune fille avait fini d'étendre le linge et se débarassa de son accoutrement de bonne et se mit, avec une démarche nonchalante à récolter quelques brindilles et pommes de pins pour la flambée du dîner.

"Ce soir patates à l'eau et boeuf bouilli ... repas frugal pour une meute de loups. Hé Walther tu va blesser quelqu'un avec ta pelle si tu continue de cette manière!!"

Elle regarda le sergent et lui lança : "Allons sergent faut sourire la vie est pas si moche non ? et surveillez Edana je vais préparer la tambouille."

Elle entra dans l'auberge par la porte de derrière qui accédait aux cuisines en sous-sol, les bras chargés de petit bois pour relancer les cendres du midi.

Le père Wolman ecouta avec un profond detachement les paroles du nain avant de répondre sans la moindre once de sarcasme :

"A la différence que c' est vous qui travaillez dans notre très Saint Empire, et non moi dans une de vos forteresses."

Bien que cela soit imperceptible sur son visage, Walther ecouta attentivement Nizdrann discourir sur ses dieux et le conseiller dans le maniement de la pelle.

Alors qu' il allait lui demander d' en dire davantage, le sergent coupa net à toute conversation et Walther oublia aussitot tout son interêt pour la race naine.

Il travailla plus efficacement mais tout aussi maladroitement jusqu' à la fin de la journée.

Ce fut Falordelle qui lui fit relever la tête. Le soleil se couchait et baignait les environs de sa lumière orangée.
Devant ce rare et merveilleux spectacle, Walther ne put s' empêcher de dire :

"Sergent. Nous avons terminé les travaux de terassement et si vous les jugez satisfaisant, nous allons nous atteler à l' epluchage des navets pour Falordelle."

"J'ai eu l'air de vous dire d'arrêter ? J'ai fais mine d'être satisfait ? CONTINUEZ !"

Le sergent, toujours d'une humeur joviale, chercha d'un regard prédateur la gamine. Entendant une cavalcade familière, il tourna la tête d'un mouvement éclair et fixa la gamine qui s'échappait.

"EDAAAAAAAAAANA ! AU PIED !" Il beugla de toutes ses forces d'un regard noir.

Le nain écouta la réponse aimable mais prévisible du sergent avant de se retourner vers Walther. C'est avec un sourire sarcastique qu'il reprit la conversation.

"Tu ... hmm vous voyez père Wolman, je crois que vous être trop bon pour votre empire".

Il baissa d'un ton, et continua à parler de telle sorte que le sergent ne puisse pas comprendre ce qu'il disait.

"Le sergent ne veux pas nous faire effectuer une tache utile, ou tout du moins pas de très grande importance. Si elle l'était, les loups l'auraient déjà effectuée depuis longtemps. D'après ce que les gens disent, cela fait plusieurs mois déjà que la compagnie fait relâche dans cette auberge ....
Non, il veut juste nous faire trimer pour bien nous faire comprendre que c'est lui le patron et que nous devons lui obéir. Essayez de ne pas le faire ... je suis sur qu'il aimerait ça."

Son regard se perdit dans le vide formé par la noirceur de la nuit. L'air soudain égaré, Nizdrann semblait en proie à un combat intérieur.

"Je sais Draghin ... Mais tu ne dois pas intervenir ... Laisse les tranquilles, je ne dois pas leur parler ... "

En proie à une angoisse intense, le nain recula en titubant. Il saisit fermement le manche de sa pioche et recommença à taper le sol frénétiquement. Sans un regard pour l'homme avec lequel il conversait si naturellement quelques instants auparavant.

En entendant le sarcasme du nain, le prêtre se redressa quelque peu et ralentit la cadence juste assez pour tourner son visage vers son interlocuteur.

Le reflet de la lanterne de l' impitoyable sergent faisait briller le verre des lunettes du père Wolman comme des couronnes d' or, et achevaient ainsi de retirer la moindre once d' humanité chez ce prêtre.
La lumière de la lanterne accentuait les traits, déjà d' une profonde tristesse, du visage imperturbable de Walther, si bien que celui-ci dégageait à présent une aura de fatalité que seul un être pragmatique comme un nain pouvait supporter sans frémir.

C' est alors que ces paroles sortirent de la bouche du père Wolman comme le vent s' écoule au travers d' une fissure :

"Vous êtes dans l' obscurité de l' ignorance.
C' est l' Empire qui est trop bon pour moi. Car malgré ce que je suis, il continue de tolérer mon abjecte présence sur son sol sacré.

En ce qui concerne le sergent, vos conclusions sont aussi justes et légitimes que ses volontés.
Car oui, il est bien le patron, et oui, nous devons lui obéir. Juger de l' utilité des taches est le rôle des officiers. Et personellement, je prefere ne pas chercher à leurs déplaire avant même de les avoir servit."

Après quoi, Walther se remit au travail, non pas sans remarquer la soudaine frénésie du nain, qui, il le savait bien, n' avait rien à voir avec sa leçon de morale, mais plutot avec le mystérieux monologue du nain concerné.

"A chacun de vivre avec ses démons..." -Souffla t-il tandis qu' une chute de neige tombait dans ses souvenirs.

Edana s'arrêta net en entendant le hurlement du sergent. Elle déglutit difficilement...

"Quelle idiote Falordelle... maintenant je vais en avoir des corvées" murmura t'elle en baissant la tête.

Soupirant à fendre une pierre elle revint vers le sergent en trainant les pieds et le coeur au bord du gouffre, la lèvre inférieure tombante.

Le sergent, qu'on eu dit un ours prêt à s'abattre sur Edana pour la dévorer, dévisageait Edana de toute sa hauteur.

"Alors la môme !? T'as cru qu't'allais échapper aux corvées ? T'as voulu jouer à la plus maligne ? Et bah c'est raté !"

Il désigna au loin l'énorme bac de pommes de terre.

"Tu vas aller prendre de l'avance pour demain ! EPLUCHE-MOI CA ! ET VITE SI TU COMPTES VOIR LA COULEUR DE LA MANGEAILLE CE SOIR !"

elle soupira si fort et si profondément qu'on aurait dit qu'une immense douleur s'abattait sur elle.

"Oui sergent..." la lèvre inférieure toujours tombante.

"déjà que les corvées pour les jours même c'est pas drôle.. mais pour le lendemain... ben c'est pire !"

Elle sortit son petit couteau qu'elle gardait dans un étui contre sa jambe et s'assit en tailleur sur une souche que les hommes avaient décélée de la terre avant d'éplucher les pommes de terre pour une centaine de mangeurs affamés.

La nuit tombait peu à peu. Les dernières lueurs du crépuscule laissaient apparaître la cité, telle une arche fantôme. Les flèches et les pics qui restaient encore debout, essayaient d'accrocher les nuages. Peut être une histoire de vengeance, peut être un dernier combat à mener pour Wolfenburg.
L'horreur chaotique avait envahi la ville, Les murs même semblaient rongés par cette lèpre infâme. Le silence était entrecoupé par des hurlement d'une sauvagerie telle, qu'ils ne pouvaient pas provenir d'animaux. ça et là, des restes de brasiers finissaient de se consumer, projetant des ombres immenses dans les ruelles avoisinantes. Derniers restes de l'humanité en ce lieu, dernier acte de l'homme avant de fuir sa ville et la mort.
Un peu à l'écart de la ville, des lueurs plus chaleureuses appelaient le regard. Une bâtisse imposante frappait l'oeil. Pas par sa taille ou son architecture, mais tout simplement parce qu'elle était encore debout et semblait habitée.
En effet, sur le terrain qui entoure le bâtiment, on pouvait apercevoir des êtres vivants, se déplacer et s'activer. Qui pouvait donc vivre ici ? Quelles bêtes sauvages pouvaient paisiblement creuser ou peler des pommes de terres à quelques portés de flèches seulement de la menace chaotique.
En se rapprochant encore, on pouvait distinguer quatre êtres, deux de grande tailles et deux plus petits. La lumière provenant des torches exagérait tout les aspects de la scène, lui donnant un aspect caricatural.
Deux géants, se tenaient face à face. Le premier, glabre creusait, le second barbu surveillait les moindres de ses faits et gestes. Juste à côté un petit être trapu utilisait une pioche avec l'énergie du désespoir. Quelle tombe, quelle fosse pouvait bien creuser ces êtres mille fois damnés. La quatrième personne était apparemment une gamine, elle était occupée à diverse tâche ménagère.
Les visages de ses êtres semblaient autant de rappel de la guerre qui faisait rage dans le monde, et de la misère qui la précédait partout. éclairés au lueur de la torche, ils donnaient autant de caricatures vivantes.
L'arrogance et la rudesse du colosse barbu, homme qui semblait fait pour crier des ordres et surtout les faire appliquer. La détresse profonde du nain qui, marmonnant sans cesse, semblait être devenu fou. Qu'est ce qu'un être fou, sinon celui qui aurait du mourir, et qui a survécu, celui qui erre dans sa vie, tout en sachant qu'il ne la mérite pas. Le tristesse insondable de l'homme à lunette, derrières lesquelles il semblait cacher une damnation éternelle. Et enfin la présence saugrenue d'une fillette dans cet endroit. On ne se serait pas attendu à y trouver de l'innocence. Ce n'est qu'en se rapprochant que l'on peut apercevoir le visage de la gamine. Visage marqué par la rudesse de sa vie et de ceux qui l'entourent. Visage marqué peut être plus encore que celui des autres. Puisque ceux ci avait apparemment déjà perdu quelque chose pendant cette guerre. Cette fille ne pouvait rien perdre. Tout ce qui lui appartenait, c'était la guerre elle même.



[/HRP] Désolé je n'ai pas pu résister [/HRP off]

Seule sur son petit tabouret, la jeune acrobate épluchait les patates sur ordre du sergent. La lueur du feu allait comme une danse illuminer çà et là le milieu du camp. On pouvait voir, plus loin dans la vallée des lueurs similaires, feux de camps ou ruines encore incandescentes. Peut être des hommes mourraient plus loin... mais qu'importe, Il valait mieux que les ordres du sergent borné soient respectés, de toute façon il n'aurait pas compris que l'on aille "faire du social" dans les villages en ruines de la région.
En lançant adroitement une patate qui rebondit sur le rebord de la marmite et l'éclaboussa en tombant dans le bouillon elle dit pour elle même:

"des patates des patates toujours des patates ... un jour je serais riche et j'en mangerai même pas en rêve."

Entrant dans la cuisine, Ribald avança jusqu'à la table et se délesta de son tablier, ainsi que de sa lourde ceinture.
Il saisit une vieille pipe en bois et s'assit en soupirant longuement puis bourra lentement son instrument et l'alluma en se tournant vers Falordelle.

Tiens je croyais qu'Edana était avec toi, la p'tite a encore trouvé un moyen d'échapper au Chanceux?.

Là dessus il exhala un fin nuage de fumée en souriant.

[HRP ON]

Nizdrann Daeldin dit "l'Inconstant" a officiellement passé sa période d'essai chez les Loups d'Ostland et accède au rang de "jeune loup".

Comme dirait Malheur ; "T'as pas beaucoup plus le droit d'ouvrir ta gueule, mais t'as le droit de poser des questions, du moment que c'est à bon escient !"

[HRP OFF]