Qui sait ce que réserve nos choix

Jennara fronça légèrement les sourcils dans une moue mi étonnée mi suspecte lorsque le nain prononça le nom d’Athel Loren. Elle effaça rapidement cette expression, trahissant sa surprise, avant de reprendre

-Oh vous savez il n’y a pas que la fatigue qui enlève toute manière aux hommes.

Un léger sourire narquois transparut sur son visage alors que son regard jaugeait les hommes qui venaient de se lever.

-Pour ce qui est de la bière et d’un endroit ou passer la nuit, il y a tout ce qu’il faut ici.

Elle adresse un bref signe de tête au nain avant de se détourner sa mince silhouette glissant avec aisance entre les tables et les mercenaires éméchés pour ramener, un bref moment plus tard, cinq chopes qu’elle déposa sur la table.

-Ca fera 10 sous. Pour la chambre, voyez avec le tavernier.

Urvan inclina légèrement la tête et posa les dix sous sur la table
"Les hommes sont une race jeune, mais tant que nous, la prem... Les premieres races seront là pour leur rappeler les bonnes manières certaines choses ne seront pas."
Il se leva pour se diriger vers le bar afin de voir le tavernier pour avoir ces chambres.
Il en profita pour passer le plus prêt possible de la cheminée et essayer d'entr'appercevoir le visage du curieux nain ronflant a moitier sur son siège.

Urvan s'arrêta devant le nain; l'air surpris, il abandonna le langage soutenu
" Par les mamelles d'cette foutue catin de Myrmidia! Harkon Grimklad ici!"
Le vieux vétéran observa le nain de mauvaise augure

"Te voila perdu loin de l'aube vieux filou... J'espère que ton dernier ambassadeur t'as bien été remis la dernière fois."
Le sourire du vieux, de commercial, passa a un sourire carnassier de mauvaise augure, tandis que son oeil unique luisait de manière peut sigmarite.
"Il faut dire qu'il n'avait pas ta prestance, ni ta politesse... J'espère juste que nos confrères loups ne s'ront pas obligé d'entendre tes fadaises. Mais qu'importe! Un Grungronhar pourra-t-il offrir un verre a un Grimklad?!"

* Le nain se leva brusquement, grognant de rage. Il tenta d'attraper son interlocuteur par le col. Qu'il réussise ou non, Harkon beugla en khazalid *

Le diplomate était mon cousin ! Et il est mort !

* La couverture était tombé par terre, manquant de peu le feu. *

Urvan avait reculer d'instinct, seul le fait qu'il eut enlevé sa cape lui épargna l'étreinte de son frère de race mais celui ci avait réussi a l'attraper a l'épaule, la main d'Urvan, dans un réflexe de défense, prit le poignet d'Harkon dans un étau de chair et le fit légèrement reculer. Les deux nains face a face évoquaient deux statues de lutteurs se défiant du regard,gardant prise.
Les mots d'Harkon brisèrent le silence de la lutte, le vieux l'observa un instant, puis d'un signe de tête renvoya les quatre mercenaires s'étaient levés.
"Les temps sont durs Harkon. La mort fauche sont lot parmi nous. Ton cousin était peut être un idiot, mais il ne méritait pas son baiser. Lâche moi et buvons a sa mémoire... Tu me conteras sa fin, et nous parlerons de ta vengeance."

(Si dans l'interaction quelque chose ne te plait pas Harkon, dit le moi je le modifierait au plus vite. =)

* Harkon avait le regard d'un sombre haineux, posé sur la dalle. Il regarda Urvan droit dans les yeux pour faire peser et prendre conscience de l'importance des mots du Belegar. *

Commence par respecter sa mémoire. Face à moi, ne le traite jamais de quoi que ce soit. Que ce soit clair.

* Les denriers mots fur bien prononcé distinctement. Un ange passa. *

Boire ? Oui.

* Le nain tira une chaise pour l'inviter le mercenaire à se poser au coin du feu avec lui. *

(hrp: np . De meme.)

Le vieux s'assit a coté d'Harkon avec un soupir
"Très bien, puisque tu préfères le respect a la franchise qu'il en soit ainsi l'ami."
Urvan se cala sur son siège et sortit sa pipe qu'il commença a bourré
"Est ce la raison qui t'a emmenée en Ostland? Ou viens tu demander de l'aide a cette jeune compagnie mercenaire pour venger ton frère?"
Plissant son oeil borgne Urvan se pencha pour observer Harkon
"Drugni en serait chagriné pour sur..."

Faisant signe a la jeune elfe d'approcher il reprit
"Mais paix de tout cela. Raconte moi cette triste histoire, quoiqu'on pense, aucun honnête nain, et ton cousin malgré sa maladresse était honnête, ne mérite la mort, j'espère pour ta famille que la sienne a été glorieuse. Il ne me semblait pas du genre freluquet donc je suppose que ce n'est pas un accident..."
Urvan reporta son attention sur les flammes, songeur.

L'elfe accoudée à une table écoutait l'étrange conversation. Ainsi le premier nain faisait parti de l'aube, ce qu'elle avait soupconné au vu de la marque sur les papiers et le second était mercenaire comme eux... venait il donc leur prendre le moindre contrat.

Levant son verre à ses lèvres elle regarda le geste du nouveau venu qui invitait la jeune elfe à les rejoindre... la "fille" de Ribald accepterait elle?
El'Thai posa à plat une main sur la table, ne voulant pas agir pour le moment mais écoutant les oreilles bien ouvertes.

**Il s'en fut de peu pour l'homme attablé, de régler la question de manière moins délicate, mais les deux nains avaient semble t-il, trouvé un terrain d'entente, sans surprise, dans la bière.Néanmoins, il ne put réprimer un soupir agacé en dépliant un vélin devant ses yeux. Il était fourbu et le silence était la meilleure chose à ses yeux à cette heure tardive, accompagné d'un hydromel maison. Pour autant, il ne prêta guère attention à la discussion des deux cousins courts sur pattes.**

La franchise ? Je ne te parle pas de ne pas être franc, mais mon cousin étant parti vers les très fonds de la terre il ne peut se défendre de ton jugement.

* Le nain assit ramassa la couverture pour la poser sur l'accoudoir *

Qui plus est, il est mort d'une grave maladie. Mais celle-ci a frappée si fort que l'on pense que la source provient du chaos qui se propage à une vitesse fulgurante ces derniers mois.
Ce fut rapide.

* La voix roc et usée d'Harkon s'interrompa pour laisser passer un ange *

Trop rapide. Mais nous avons vu des symptomes, il a commencé à céder au pouvoir. Il voulait plus. Toujours plus. Au point de préférer délaisser sa fraterie, et même son clan.

Notre honneur est plus qu'entâchée et la réparation s'avère impossible. L'ensemble de mon clan accuse le coup.

Assis à sa table, le regard toujours perdu dans la chute de neige nocturne, le Père Wolman cessa cependant de fredonner lorsque l' un des deux nains mentiona le nom de "chaos".
Pour la première fois, le prêtre detourna son attention de la fenêtre et posa son regard déséspéré sur les deux nains attablés à une certaine distance.

Il se contenta d' écouter le récit, surpris, non seulement qu' on aie l' audace de prononcer le simple nom de "chaos" entre deux lampées de bière, mais surtout par le fait que les nains y conaissent quoique ce soit.
Jusqu' ici, il avait toujours cru que les nains étaient invulnérables au pouvoir corrupteur du chaos.

Sans la moindre notion de politesse, mais confiant en son aura de désinteressement qui semblait émaner de sa personne aux traits figés, le Père Wolman fit tourner sa chaise, et, immobile comme une statue, il ecouta le récit des deux nains du mieux qu' il le pouvait, étant assis à bonne distance.

Aux mots d'Harkon, Urvan ne put s'empêcher de frissonner, pour tous nains, le chaos représentait le pire, peut de personne savaient que nombres de clans furent simplement oubliés, des branches entières furent couper comme une branche pourrie et disparurent des annales clanique du peuple nain pour avoir été séduit par le chaos. Aux yeux de beaucoup, les nains étaient simplement incorruptibles par le chaos. Le vieux s'imposa un instant de silence, a ces yeux il y avait bien pire que la mort et le pauvre Guruu en avait gouté a l'amère sentier.
"Maudit, par trois fois, soit le chaos."

Il aurait aimé dire plus pour soutenir ce frère de race dans le deuil et la douleur, mais il était trop franc pour que les paroles rituelles franchissent ces lèvres, ou qu'elle soit l'âme du défunt ne serait jamais en paix. Qu'Harkon parla encore de ce cousin corrompu tenait du miracle et la disgrâce de son clan devait être horrible.
"Harkon, bien que mes mots aient été durs et tes paroles sages, je ne démordrais pas de ce que j'ai dit, néanmoins, a mes yeux, aucun nain ne mérite pareil sort, je comprends a présent ta douleur et la fait mienne... Ma hache est a ton service si tu conçois vengeance, j'en fait serment devant Grimnir et tous témoins présents pourra faire valoir cette parole."

Il replongea le nez dans son gobelet l'air sombre et marmonna une fois encore
"Maudit, par trois fois, soit le chaos..."

Elle avait observé attentivement l’échange entre les deux nains. Apparemment, ils se connaissaient, voilà qui était intéressant.

Elle leva les yeux au ciel, exaspérée, lorsque le nain qu’elle avait servit quelques instants plus tôt, lui fit signe d’approcher. Elle s’exécuta tout de même, après tout, cela lui offrait l’occasion d’en entendre plus.

-Oui? Qu'est ce que vous voulez?

Alors qu'elle adressait ces quelques mots sur un ton feignant l'indifférence, ses yeux passait d'un nain à l'autre, nottant chaque détail potentiellement utile.


(HRP: Petite remarque concernant le « jeune elfe », il est difficile à Urvan d’avoir une idée de l’âge réel du personnage. De par sa morphologie elle ne fait absolument pas enfant. Mais jeune ou vieille, pour un elfe, impossible à dire ;-) )

* Harkon aprécia la réation de son interlocuteur, cela se vit car il acquiescait d'un léger hochement de tête sur les paroles d'Urvan. *

Si je suis franc comme ça, c'est que je pense que la vérité est bien plus importante que tout.

Si je te dis ça c'est que beaucoup pourront dire que mon cousin Guruu est mort d'une maladie étrange, sûrement en rapport avec la consommation de tabac, mais je n'y croit pas...ses toux étaient forcément du au chaos.
Je suis d'autant plus inquiet que je soupsonne les ignobles Obscurs. Tu le sais comme moi, nous les avons approché et combattu plus d'une fois. Ils ont une haine tout particulière contre nous.
Ils sont capables de toutes les fourberies. Des rumeurs circulent d'ailleurs sur le Chevalier Mauldred. J'avais vu l'article sur l'Empire Zeitung. Je redoute qu'il soit lui même contaminé.

"Obscurs..."
La mine sombre d'Urvan se grisa
"J'me souviens d'eux. J'ai faillit y laisser la peau, et sans cet elfe, je l'aurais laissé d'ailleurs. paix a son âme."

Se retournant vers Harkon Urvan l'observa attentivement
"As-tu des preuves de leur traitrise? Si tes informations sont exactes cela pourrait faire avancer la chose."
Avisant l'elfe qui les fixaient, il se gratta l'oreille droite, faisant tinter de nombreuses boucles d'oreilles, et ficha son œil borgne dans les jumeaux de l'elfe
"Deux pichets de bière, elfe. Et demande si mes présents sont refusés ou acceptés par la même occasion, si il sont acceptés, j'aimerais deux pichet de Kreik66, sinon, je demanderais a mes hommes de sortir ces fûts et de les éventrer"

Elle eut largement le temps de capter des bribes de leur conversation avant qu'ils ne s'intéressent à sa présence.
Attrait pour cet échange qui se trouva supplanter par l'exaspération lorsque le borgne vint à lui parler.

-Et le nain sera fort aise d'aller demander lui même cela à qui de droit et, à l'avenir, de faire comme tout le monde lorsque son gosier réclame à boire. Je ne suis pas serveuse ici et encore moins chargée de courrier.

Ce n'était pas tant la demande en elle-même que le manque total de discernement et de tact avec lequel le nain l'avait faite qui motivait cette réaction cassante de la part de l'elfe. Sans même donner réplique à son interlocuteur elle s'en retourna pour revenir, quelques instant plus tards, avec deux pintes de bières qu'elle déposa, sans douceur aucune, devant les nains.

* Lorsqu'Urvan demanda des preuves, Harkon BriseCrane lui répondit d'un hochement négatif de la tête.

S'en suivit la remarque de l'elfe. Ca ne put générer chez le nain qu'une grande inspiration pour se contenir. Nous étions quand même au quartier général de cette meute de loups et leur Capitaine n'était pas réputé pour sa tolérance. Il vallait mieux éviter les histoires et contenir ses mots.

Après avoir prit sa bière, la soulevant légèrement pour remercier Urvan, Harkon tira les couvertures bien sur lui pour se caller. Il se réenfonça dans le siège, rapprocha ses pieds du feu, prit une gorgée pour finallement faire reposer la choppe sur son ventre. *

En tout les cas, à l'origine je suis là plutôt discret.

Le vieux grommela en écoutant les propos de l'elfe, celle ci l'avait vexé, comme nombres des loups présents. L'auberge d'apparence chaude et accueillante dégageait une atmosphère froide a ces yeux. Il se levait lorsqu'elle ramenait les pichets qu'elle posa avec rudesse sur la table.

"Le nain remercie l'elfe d'avoir fournit un travail qu'elle n'eu pas a remplir en temps normal, et le nain fait remarquer à l'elfe et ces frères d'arme qu'il c'est nommé ainsi que ces ancêtres sans qu'aucune attention ne lui soit accordé, puis qu'il c'est nommé et c'est incliné devant la fille du peuple d'Alten Loren, sans que toujours ont daigne se présenter a lui et lui offrir un nom a employer pour qu'il en fasse usage"

A présent debout, il laissa courir un regard dur sur l'assemblée
"Le nain a annoncé sont présent et celui ci n'a ni été accepté ni refusé, juste ignoré. Urvan Grungronhar, ne tolèrera pas plus longtemps de tels actes d'ingratitude et vous souhaite le bonsoir."

Il se retourna en aboyant un ordre en Norsk, ces hommes furent debout en peut de temps vêtant leurs lourdes capes.
Il hésita un instant et se tourna vers Harkon
"Nous poursuivrons notre conversation autour d'un verre Harkon, tu connais le chemin de ma taverne. En attendant mon serment est et sera."

Sans un mots de plus le vieux tourna les talons, bien qu'il su employer les manières nécessaires a la diplomatie, Urvan Forgefeu était peut réputé pour sa patience lorsqu'a ces yeux, on lui manquait de respect...

(Je me permet d'expliquer la raison de ce comportement, un nain s'annonçant en utilisant son nom et ceux de ces ancêtres prouve une haute estime pour ceux avec qui il souhaite discuter. Ne pas lui répondre est un affront. Merci pour se moment de rp Dames et sieurs au plaisir, ceci ne restant que du rp =)

**Le visage fermé de l'homme se découvrit sous les ondulations fantômatiques de la chandelle qui soulignait son visage alors qu'il venait de redresser la tête pour écouter, d'un air impassible, les propos du nain. Il l'écouta silencieusement et lorsque celui-ci eu finit et alors qu'il revêtait sa pèlerine ainsi que ses frères nains, l'homme s'adressa à eux**

"L'heure est tardive nain... trop pour la diplomatie et pour les ambassades en tout genre... En cette heure, les guerriers sont au repos et les bêtes aux écuries. Prends ton souper, repose-toi à ta guise. Ton cadeau est le bienvenu, mais le tavernier est occupé comme tu le vois et harassé par sa journée. C'est un homme avare de parole mais de valeur. Respecte sa fatigue et renouvelle ton présent au petit matin, quand vous vous serez reposés vous comme lui et qu'une nouvelle journée débutera."


[HRP : cette scène se déroule alors qu'il est minuit passé et que la ville dort. Ce qui explique le calme apparent. ]

Attablée à l'une des tables, l'elfe regardait la scène et le nain s'emballer de si belle facon.

"Tu voulais une chambre pour cette nuit glacée, elle te sera surement donnée. S'il n'en restait pas, nous trouverions de quoi nous pousser pour te faire de la place si tu as besoin pour éviter que tu finisses par dormir dehors.

Mais inutile de t'enerver. Nous sommes tous fatigués et je ne vais pas accepter un cadeau fait pour le tavernier. Si celui ci est trop occupé, c'est certes de notre fait, beaucoup de commandes."

Elle se releva légèrement pour poser un regard plus froid et dur sur le nain, un regard qui lui était habituel.

"Maintenant rassis toi et profite de cette accalmie, de plus, tu dis venir d'une compagnie... sans préciser laquelle, tu raconteras ton histoire si tu veux demain."

Puis elle se tourna vers Edana qui se faisait petite

"Et toi, va dormir. Pas une heure pour un louveteau."

Urvan s'arrêta dans son mouvement, fixant tour a tour l'humain dont il connaissait très bien nom et surnom et l'elfe inconnue qui s'était contentée de l'observer et de l'écouter jusqu'à présent. son cœur lui soufflait de rester et d'oublier l'incident... Sa mauvaise foi et son orgueil de partir.
Même si il avait souvent écouté sa mauvaise fois, le vieux ne l'était pas devenu en écoutant son orgueil. D'une inclinaison de la tête il remercia silencieusement l'elfe de lui offrir si chaleureusement le gite
"Bien elfe, il me semble que ta sagesse ai raison de mon orgueil. Mauvais conseillé certes mais de bonne compagnie, je suis Urvan Grungronhar, plus connu sous le nom de Forgefeu. Officier, maitre tavernier et gardien des traditions des mercenaires du Reikland."

Urvan sourit, amusé
"Quand a toi Malheur tes mots sont justes, mais je suivrais les conseils de l'elfe et conterais mon histoire demain, en échange tes gars me diront leurs noms, ainsi que si ils acceptent mon présent. Quand a toi tu me conteras la légende des loups d'Ostland en buvant cette bière naine que j'ai ramené"
D'un signe de tête il fit comprendre a ces hommes de délaisser leur barda, chose qu'ils firent avec un soupir de soulagement.

"Mes mots sont vifs, le chant de ma hache clair et ma barbe porte l'argent de maints hivers. Mais un Grungronhar sait avant tout reconnaitre ces torts face a un frère d'arme dans son droit et s'incliner devant la raison d'une dame. Que la nuit vous soit bonne loups d'Ostland."
Sans un mot de plus le vieux se dirigea vers le bar et y récupéra de quoi dormir.

(oui, c'est vrai qu'il est tard, l'habitude des beuveries des mercenaires du reikland de Dangorn, mettons ça sur le compte de la fatigue d'urvan au pire ^^)

L'elfe se redressa en l'écoutant annoncer son nom.

"Bienvenu à toi en ce lieu Urvan Grungronhar, dit Forgefeu. Je m'appelle El'Thai, protectrice du capitaine Malheur.

J'ai une chambre seule au premier étage, la seconde à droite. Tu peux la prendre s'il t'en manque une, j'en occuperais une autre avec mes compagnons.

Que la nuit te soit clémente."

Elle se renfonca dans son siège et attendit de nouveau sans se départir de son calme que le capitaine aille se coucher.

On entendit un grand "PFFFFFFFFFFF" alors que des pas raclaient lentement et avec la grace d'un éléphant les marches de l'escalier menant aux chambres.

La gamine ronchonnant montait l'escalier avec la lenteur d'une tortue et mauvaise volonté, voulant bien faire comprendre à quel point elle n'en avait aucune envie...