Qui sait ce que réserve nos choix

Musique d'ambiance

* Le nain regarde de l'extérieur la "Taverne des Loups". La dernière de Wolfenburg. Les autres répondant: complet.*

Rrrrr...

* Un léger grognement d'animal résonne du fond de sa gorge. Le petit être trapu détourne le visage en regardant par dessus sa propre épaule.
Derrière: rien. Une rue déserte.
Il observe alors la taverne une nouvelle fois. Ses épais sourcils broussailleux se fronce. Son regard vire au sombre charismatique, l'une des marques qui identifie tant le personnage qu'est ce nain.

Chacune des ses expirations, viennent se confronter à l'air glaciale de l'hiver, dessinant ainsi par spasme, un mur d'air voilant son visage déjà couvert d'une capuche.

Le nain, vêtu d'une simple tunique en lin usée, d'un gris-bleu se fondant sur les habitations de pierres, remet en place sa peau d'ours qui couvre ses robustes épaules et son dos. Il gromèle alors dans son épaisse barbe brune, tirant franchemant sur le gris de l'âge.
Il regarda une fois de plus autour de lui. Rien: des rues désertes, des bateaux de pêche amarrés, des volets qui claques, rien de plus. L'avancée de la nuit n'arrangeait rien à l'affaire.
Ce voyageur aurait bien fait honneur à la réputation des nains - il se serrait bien entêté dans son objectif initial: ne pas y rentrer, mais certaines de ses pensées le trahi, dont la principale fut celle d'une bonne bière.

Humectant ses lèvres craquelantes, le nain ne pu resister.

Son pas lourd et décidé foula alors le seuil de la "Taverne des Loups" de la grande ville.
La lourde porte, s'ouvrit. Le vent en profita pour s'engouffrer, tentant dans ce bref instant de glacer les êtres les plus proches de l'entrée. *

La tête de l'elfe se tourna vers l'entrée alors que la bourrasque faisait virvolter son manteau. Elle venait d'entrer peu de temps avant lui et n'avait pas encore eu le temps de retirer son manteau.

L'observant de haut en bas, remarquant bien qu'elle ne le connaissait pas, elle chercha sur lui la moindre indication d'appartenance à quelques groupuscule que ce soit.

Ceci fait, elle s'eloigna vers une table où se trouvait deja attablé une autre elfe et un homme encapuchonné. Murmurant quelques mots a l'elfe, elle se retourna vers l'entrée, observant avec méfiance et une certaine once de curiosité le nouveau venu.

Penché sur l'âtre pour y rajouter une bûche, Ribald se redressa de toute sa taille allumant un cigare à l'aide du tisonnier brûlant. Voyant un client s'approcher de son comptoir il s'y rendit après avoir déposé la barre métallique.
Glissant une main sur ses cheveux coupés courts, il s'adressa au nouveau venu:

Bienvenue à toi l'ami, que puis-je verser dans ton broc? Ici le choix est simple, on a du fort et du très fort.

* Le nain retira son encombrant sac à dos pour le déposer sur le tabouret à proximité.
Entre les tonnelets, la couverte ou les ustensiles qui dépassaient, le barbu avait du mal à le faire tenir sur la petite surface. *

Une bière, dit-il d'une voix roc et usée.

* Il poursuivit ses actions, en dénouant les cordages qui tenaient les deux tonnelets. *

Pour faire remplir ces deux bariques, c'est combien ?

* Le nain attendait toujours la réponse du tavernier. Le voyant occupé, le barbu savait qu'il n'allait pas avoir de réponse à moins de répéter sa phrase. *

Grrr...

* Un grondement de grincheu vibra doucement en lui. Mais il ne dit mot et les deux tonnelets vides restèrent sur le comptoir.

La nouvel arrivant, laissa son sac à dos tomber au sol de manière désinvolte, en le tenant toujours d'une anse de la main gauche et le dossier d'une chaise libre de l'autre. Il les tira derrière lui jusqu'au coin du feu où il s'assit, son équipement à visu, à ses pieds.
C'est avec soulagement et plaisir particulier que le nain retira ses lourdes bottes renforcées de métal en attendant son "hypothétique" bière. *

Devant l'âtre du feu ronflant, une "mioche" humaine le regardait avec de grands yeux. Elle le regarda de bas en haut avec curiosité sans chercher du tout à la réprimer.

Puis d'un sourire adorable elle regarda le nain en lui demandant

"C'est bon la bière? Tu pourras me faire gouter?"

Terminant de nettoyer un drôle d'ustensile en métal, Ribald saisit les tonnelets et s’adressa à la jeune fille tout en remplissant ces derniers.

Dis-toi que celle que je sers est comme un oasis en pleine montagne, une fleur d’or ayant prit racine au fond des océans.

Il posa les deux barriques remplies sur le comptoir en adressant un clin d’œil au nain, ainsi qu’un broc de mousseuse fumante.

Quarante laitons l’ami.

* Le nain aux chaussettes trouées imbibées de sueur veillait à avoir les pieds proche du feu. Lorsque la "gamine" lui adressa la parole, il la regarda droit dans les yeux. Ses sourcils broussailleux surplombait son regard sombre. Les flammes qui dansaient à côté donnait à la scène une dimension bien particulière.
Le face à face dura quelques secondes mais semblait des heures. Le crépitement des braises fut rompu lorsque le nain répondit enfin avec inssistante à l'enfant. *

C'est pas - pour - les mômes.

* Juste après ces quelques mots, il se leva, marchant en chaussettes rouges sur les dalles glaciales, en direction du comptoir. Son sac était resté auprès de sa chaise.
Le nain décrocha la bourse qui se trouvait à sa ceinture pour en sortir les sous nécessaire. Le paiement fut ainsi effectué d'un plat de la main sur le comptoir accompagné d'une phrase sympathique, savamment marmonné dans sa barbe. *

C'est pas donné.

* Le nain réalisa que sa phrase avait pu être été entendu. Cette idée ne le ravis pas, surtout en ré-observant l'allure du massif tavernier, avec son gros cigard.
Mais en même temps, qui dit être entendu, dit oreille tendues. Le rapprochement avec les elfes dans la taverne fut instinctive. Le barbu ne put s'empêcher de penser à tous ces elfes, alors qu'il est, semble-t-il, le seul nain: le monde à l'envers. Il ne pu s'empêcher aussi de penser à leurs longues oreilles, toujours à trainer là où il ne faut pas.
Cette image parodié de les voir, oreilles tombantes, comme des chiens tout maigrichons, attendant leur morceau de viande, l'entraina dans un léger rictus incontrolable.

C'est ainsi que le sourire aux lèvres sous son épaisse barbe, le nain reparti la bière à la main. *

En revenant le nain regardant où il mettait les pieds, vérifia instinctivement si son sac à dos était toujours là, ne serait ce que pour éviter de l'écraser. Il s'assit.

Au coin du feu, l'individu prit ses aises. Au cours de la soirée il tira une grosse buche qu'il posa en face de lui pour reposer ses pieds, il sortit sa pipe finement ouvragée (1), pour se plonger dans un nuage de fumée ou encore il prit une deuxième bière. Notez qu'il ne mangea pas.

Toujours dans la soirée, le nain sortit de son sac des parchemins (2). Vraisemblablement, l'aventurier connaissait l'alphabet et savait lire et écrire. Un érudit peut être ? non, il n'en n'avait pas vraiment l'apparence.
Toujours est-il qu'il passa un moment dans ses écrits.


(1) Pour ceux qui connaissent les nains :
Les plus avertis et attentifs verront qu'elle porte les symbole de Zhufbar, la célèbre Forteresse naine du Lac Noir.

(2) Pour ceux qui ont alphabétisation occidental, une vue perçante et qui s'attarde sur les parchemins :
Vous pouvez donc voir que c'est de l'occidental, piètrement écrit, accompagné de symbole runique. C'est très chiffré et semble être des comptes de régiments et de matériel militaire.
Si vous êtes de l'Empire ou connaissez bien les dialectes de l'Empire :
vous reconnaissez le reikspiel.
Enfin pour les plus averti, ou les plus aux faits des actualités vous reconnaissez peut être le symbole de l'Ordre de l'Aube Eternelle -§- connu dernièrement peut être, pour le brouhaha qu'elle fait sur les places des villages et villes du monde pour harranguer les citoyens pour les encourager à combattre les forces de la Destruction.

la soirée était calme pour une fois. Assise dans un coin de la piece, à côté d'un homme encapuchonnée et d'une seconde elfe au visage divinement serein, une elfe aux cheveux auburn observait attentivement les papiers que l'homme lisait. Il s'agissait bien de celle qu'il avait croisé à l'entrée et qui l'avait détaillé avec autant d'insistance.

A un moment, elle fronca les sourcils et se pencha vers l'homme encapuchonné à coté pour lui murmurer quelques mots.

Le barbu était concentré soit sur le feu, soit sur sa bière, sa sur ses documents, mais aucunement il se risquait à regarder autour de lui.

Il était sûrement minuit passé.

Le nain s'affaissait dans son siège. La fatigue le tiraillait alors qu'il tripotait toujours sa pipe, éteinte, lorsqu'il ne caressait pas le bout de son épaisse barbe ou qu'il ne jouait pas avec ses gros anneaux de fer.

Le temps passait, lentement mais sûrement...

[HRP]Merci de me confirmer si ma cadence de post n'est pas trop importante pour vous ou si elle vous convient. [/HRP]

**le voile de la nuit avait envahi le ciel depuis des heures et seules quelques âmes restaient éveillées. Le chant des oiseaux nocturnes semblaient faire revivre les fantômes et les démons qui rongeaient certains hommes lorsque le tumulte de la vie s'apaisait le temps que l'obscurité se fasse, passagère et inquiétante. Là, près de l'âtre tremblotant, sous les courants d'air tourbillonnant depuis le sommet de la cheminée, des ombres somnolentes fixaient tantôt leur verre, tantôt les braises, en quête de réponse où d'un phare dans la dérive nocturne de leur esprit. Le toussotement de l'un, appelait le bâillement d'un autre, tandis que le pourvoyeur des lieux, frottait ses chopes à la lueur d'une bougie. Le craquement des lattes de bois sous les pas hésitant d'un naufragé de la nuit qui tentait d'aller gagner son lit, semblait à peine déranger un chien affalé dans un coin de la salle, lorsque la porte s'ouvrit. Une bourrasque s'engouffra violemment avant d'être étouffé par le claquement de la porte, refermé par les hommes qui pénétraient dans l'auberge. Le froid en fit frissonner plus d'un et la vue de la neige, propulsée par le vent et qui fondait à présent sur le parquet, fit émettre un gémissement à la bête assoupie. Les regards de quelques ombres se portèrent sur les arrivants, sans plus de manière, restant emmitouflé dans leur cape de fourrure.

Il n'y eu pas plus de parole que quelques instants auparavant. Les quelques hommes allèrent s'attabler lourdement à une table en soufflant dans leurs mains qu'ils frottaient énergiquement pour leur redonner un peu de couleur. Le cliquetis de leur attirail bringuebalant acheva de réveiller un pilier de comptoir qui glissa du tabouret sur lequel il s'était endormi, pour se diriger vers la sortie afin d'aller retrouver son foyer. La porte claqua sous la pression du vent rompant définitivement avec l'atmosphère endormie de la salle. Ceux qui dormaient prirent la direction de leur chambre ou de la sortie, tandis que les autres, amenaient à leurs lèvres les précieux breuvages, fortement alcoolisé, pour se réveiller et se réchauffer un brin.

Du petit groupe qui avait troublé l'ambiance en rentrant, un homme à la forte carrure s'était posé à l'écart. Il avait déposé devant lui son arme, ainsi que ses gants qui ruisselaient d'eau, due à la neige et qui gouttait à présent sur le sol. Ses cheveux roux semblaient faire reflet des braises ensevelis de l'âtre paisible. Son visage fermé et buriné par les épreuves du temps, endurcissait des traits fatigués. Son regard dur, rencontra un instant celui du tavernier qui comprenait sans mot ses attentes, avant d'aller se perdre sur le nain devant la cheminée.**

La mioche qui venait de se prendre un tel vent par le nain qui ne faisait plus attention à elle sourit largement en voyant qui venait d'entrer.

Courant jusqu'au comptoir, elle saisit le verre de liquide ambré que le tavernier venait de déposer pour l'amener avec précaution jusqu'au nouvel arrivé.

Puis elle s'assit à coté en lui posant de multiples questions sur l'endroit d'ou il venait et s'il avait quelque chose d'interressant... en tout cas plus interressant que la taverne dont elle avait fait depuis tant d'années le tour.

Se levant de sa chaise à l’entrée de Malheur, Nathanaël se dirigea vers le massif tavernier en exhalant un dernier nuage de fumé, sa pipe étant restée à sa table.
C’est un jeune homme au regard vif, la vingtaine, toujours souriant et dont la peau semble avoir vu plus souvent l’été que l’hiver.

Et bien, quelle ambiance, j’pense qu’va falloir y r’médier Ribald, t’peux m’passer la « Belle » qu’j’enchante un peu tout ça ?

Brisechope eu un bref soruire avant de se pencher pour saisir un étrange instument peu utilisé en dehors des marins, un orgue à bouche (l’ancêtre de l’accordéon), avant de le tendre au jeune homme qui s’en alla s’asseoir, les pieds posés sur une chaise devant lui.
Il resta un long moment ainsi avant de commencé à jouer une mélodie un peu hésitante au début, mais qui repprit avec entrain lorsque les regards se posèrent sur lui et que la plupart des gens se redressèrent souriant.

Sa musique se tût quelques instants et il ferma les yeux…

Il commença à chanter doucement, puis soulevant sa voix de plus en plus :

Nous sommes les Loups d’Ostland
A chacun sa foi et l’idéal qui le commande
Nous sommes les Loups d’Ostland
Avec pour certitude les bras de la mort qui nous attendent
Nous sommes les Loups d’Ostland
Seuls le combat et notre destinée nous transcendent

Sa voix s'arrêta un instant et il repprit, avec l’écho des mercenaires l’entourant dans un joyeux concert de cris et de brocs frappant les tables avec rythme et entrain. Les pieds et les mains suivaient la danse et faisaient grand bruit à la mention de « Loups d’Ostland » de la chanson.

Les quatre humains qui l'accompagnait observaient d'un air intrigué les gars chantants un air de compagnie mercenaire sur un instrument de marin, époussetant la neige gelée sur son plastron le vieux se contenta de sourire en refermant la porte derrière lui. De son oeil borgne il fit un rapide tour de l'assemblée, détaillant visages puis les manches des hommes et femmes qui claquaient des mains, il se prit a penser que ça faisait quelques décenie qu'il n'avait pas entendu de musiques si revigorantes.
D'un signe il fit poser a terre le fardeau que deux de ces hommes portaient, seul un murmure s'échappa de ces lèvres ou était inscrit un sourire commercial, tandis que son oeil veuf volait de choses en personnes
"Hungar, trouve l'boucher et demande lui si il t'permet d'recoudre Bjarn, Je vais nous présenter."
L'ordre avait été bref et dit en Reikspield, avec un lourd accent norsk

D'un pas preste, Hungar s'acquita de l'ordre. Les deux derniers restèrent prêt de leur fardeau tandis que le vieux s'approchait des tablés, le nain a la barbe blanche ota son casque et bomba un torse bardé de Gromril en avançant un peut plus. Poliment il attendit que le silence d'un entre musique fasse place pour s'annoncer, celui ci ce fit de lui même au final. Souriant, le nain salua a la manière des soldats de fortune puis prit la parole

"Je me nomme Urvan Grungronhar, Fils de Durkan Grungronhar et de Halia Gromdal, Je viens ici présenter les salutations de ma compagnie par ma présence et offrir un présent à votre tavernier. Nous sommes de passage en Ostland et le dernier aubergiste m'a assuré que l’Ostland et ces loups m'offriraient l'hospitalité dû a ceux de ma race... Je l'ai donc prit au mot en lui promettant de repasser le voir demain pour lui en parler. Et me voila. Je souhaiterais savoir si une chambre serait disponible pour moi et mes hommes."

D'un geste, Urvan fit débaler deux tonneaux de Kreik 66

"L'hiver est rude, mais ma taverne est bien approvisionnée. ces deux fûts seront bien dans des panses de mercenaires."

(je me permet de construire ma venue sur ce post pour éviter un topic superflu, ma venue étant informelle)

**la gorgée qu'il venait d'avaler, là, face à l'âtre crépitante, su raviver en lui le sentiment reposant qu'un retour au source était salvateur pour l'homme. Il avait laisser son regard vagabonder sur les visages familiers, puis suivit du regard leur cher Ribald qui avait profité du réchauffement de l'ambiance, pour aller déposer sur les chenêts deux bûches de belle taille afin de raviver la flambée.

Il ne prêta pas grande attention à ceux qui rentraient ou sortaient de l'auberge. Après tout, l'hiver faisait de chaque auberge, un abris envié et parfois salutaire, pour les âmes égarées. Néanmoins, il adressa un simple regard à l'elfe qui se trouvait à côté d'une de ses congénère et d'un homme encapuchonné, avant de se perdre à nouveau dans ses pensées.

_____
[HRP : Bien au contraire, ne t'excuse pas. Sois le bienvenu parmi nous et bon Rp à toi !]

L' hymne des Loups d' Ostland résonnait encore dans la tête du Père Wolman, sans doute un des seuls mercenaires à n' avoir ni chanté ni battu des mains ni tapé des pieds durant tout le chant de Nathanaël.

Le désésperant Père Wolman, était, comme à son habitude, assis en face d' un tabouret vide, à sa table habituelle : une table que les mercenaires et les clients avaient pour habitude d' éviter, surtout l' hiver, car elle se trouvait accollée contre une des fenêtres gelée de l' auberge.
Cela devait cependant convenir au fataliste Père Wolman, car il ne quittait sa table que pour dormir ou prier, et passait ses journées à regarder la neige tomber au dehors.

C' était donc toujours dans cette position que se trouvait le Père Wolman au moment où Malheur et Urvan firent leur entrée.
Derrière ses petites lunettes, son éternel regard d' une miséricorde infinie tournait le dos à la chaleur de la taverne et se perdait dans la nuit noire et glaciale du dehors.

Les chants s' étaient tus et qu' un silence relatif entrecoupé par quelques sourds raclements de choppes et quelques bribes de conversations isolées avait prit place au sein de l' assistance.
C' est alors qu' une plainte grave et inaudible sembla fredonner une fois encore l' hymne des Loups d' Ostland. Impossible de distinguer il s' agissait du murmure du vent entre les intersectrices de la bâtisse ou simplement d' un écho dans l' esprit fatigué des mercenaires et des clients.

Il fallait vraiment avoir une ouïe fine pour distinguer ses quelques notes lachée dans l' atmosphère somnolente de l' auberge. Et il fallait qu' elle soit surdéveloppée pour en déterminer l' origine.

Le vieux observa décontenancé la salle, vraissemblablement ces paroles avaient eu le pods du vent. Haussant les épaules il gagna une tablé et s'assit. Employant le rude langage Norsk, il devisa un peut avec ces hommes venus le rejoindre, après tout le présent était offert, la surveillance ne leur incombaient plus et eux aussi avait le droit de gouter a du repos.
D'un grognement ils détachèrent leurs lourde cape dévoilant tous un tabard rouge sur lequel les armoiries de leur confrèrie se détachait. Le Squig barré de l'épée.
La conversation s'instala ala table, bientôt les mots Norsk se firent chuchotement tands qu'une carte apparaissait sur la table. Les trois mercenaires semblaient parler affaire. Hungar et Bjarn rejoignirent leurs compagnons, le dernier assez pâle haussa les épaules tandis qu'Hungar secouait la tête. Maugrant, le vieux lacha d'un ton sec
"Recoud le ici"
Reportant son attention sur la salle, Urvan observa si un quelconque escalier menait a des chambres, il marmonna en reikspield
"Si l'auberge n'a pas de chambres, faudra déplier la tente"
Les hommes sourirent, Gunther donna du coude a Answald
"Sans compter que la biere a toute été offerte ehehehe, pas même une catin pour s'réchauffer! Au final le dernier tenancier aura raison et nous seront vraiment obligé de demander l'hospitalité aux loups"
Les cinq Reiklanders se mirent a rire bruyament, Bjarn grogna de douleur alors qu'il répondait sous le fil de leur toubib
"J'espère qu'a défaut de serveuses, leur tavernier ne fera pas comme le notre et ne mettra pas un bretonnien en jupe pour nous servir hahaha"
Urvan observa l'humain avec un oeil amusé
"Si Dangorn entendait ça, il te clouerait a la porte de l'auberge, ton kilt sur la tête l'ami."
Bjarn baisa la tête sous les rires de ces compagnons
"Personnellement, nous attendrons que j'ai fini de recoudre cet idiot pour en parler a l'officier Dangorn, ça me ferait mal au coeur qu'il crève a peine mon travail achevé"
La répartie du toubib abaissa un peut plus la tête de Bjarn
Le vieux nain a la barbe blanche opina lentement la tête
"Oui, pas faux.... Au pire Drugni pourrait s'intéressé a cette forme d'humour sur ces officiers... Hinhinhin"
Bjarn fini par lever les yeux sur le nain
"Oui.. Bon, je paierais mon ardoise et ma tournée pour oublier ce facheux... Commentaire. Ca vous va?"
Opinant Urvan alluma sa bouffarde en riant
"Très bien l'incident est clos! Je te briserais moi même la machoire et nous serons quitte!"
Une envolée de rire ponctua la sentence.

Elle jeta un coup d’œil vers celui que, tous au sein de la compagnie, savaient être une sorte de père adoptif pour elle, bien qu’en âge, celui de l’elfe dépassait de très loin celui de Ribald. Voyant ce dernier occupé à remplir les chopes de quelques mercenaires elle se leva et, d’un pas léger, se dirigea vers la petite troupe récemment attablée. Sa tenue n’était en rien celle d’une serveuse, les bottes hautes et le pantalon foncé faisait plus penser à des vêtements d’homme. Seule la chemise, ajustée et ou se devinait un début de décolleter, avait l’air fait pour être porté par une femme.

Sans même attendre un blanc dans la conversation elle lança, assez fort pour être entendue dans le brouhaha de la salle : « Ces messieurs prendront-ils quelque chose ? »

Les cinq mercenaire se turent, en bout de tablé le vieux leva les yeux sur celle qui avait interrompu leur conversation. Il jaugea rapidement l'elfe de son oeil borgne avant de se lever et de lacher d'une voix rocailleuse la formule de politesse naine
"Bonsoir enfant d'alten loren. Je me nomme Urvan Grungronhar du clan Grungronhar de Norska. Merci de nous visiter pour savoir ce que nos gosiers assoiffés réclament. Cinq pintes de bière et une paillasse pour la nuit nous serait agréable."

Les quatre mercenaire quittèrent l'elfe des yeux pour observer le vétéran avec la même bouche bée, le vieux n'était pas réputé pour ce genre de paroles ni de comportements, une claque sur la table et un regard lourd de reproche les rappela à la réalité et ils se levèrent a leurs tour devant une dame.
"Bien que cette visite soit officieuse et dû a des raisons professionnelles, nous représentons les mercenaires du reikland, veuillez excusez mes hommes, leur fatigue leur ôte toues manières."

Qu'un nain assit seul devant l'imposante cheminée se tortille sur lui même en grommelant, rien ne choquait Urvan. Qu'il eu une tête qui lui disait quelque chose pouvait passer, mais que ce dernier s'enfonce dans sa chaise et rabatte son capuchon sur le visage lors de sa présentation, il n'en fallut pas plus pour que le vieux s'interroge. Son oeil voleta sans réussir a identifier ce nain bougon. Laissant distraitement courir son doigt sur la longue cicatrice lui barrant la face droite, le vieux se mit a réfléchir avant de reporter son attention sur l'elfe et de se rasseoir.