l'Aube Eternelle passe par ici.

Un nain plus large que grand, se présente devant vous. Son marteau est frappé de l'emblème de l'Aube Eternelle ( ~§~) et il porte une cape noire. Sa barbe est séparé en deux gros anneaux frappés et tient dans sa bouche une pipe de l'Empire.

Mes salutations, je suis Guruu Karagril et je parle au nom de l'Aube Eternelle.
Le Haut Conseil m'envoie lier des liens et vous annoncez que notre Guilde s'intéresse à votre compagnie.
Je serai ici, votre liaison entre l'Aube et vous. En tant que représentant direct de mon ordre, toute offense, altercation, réprimande ou rejet de relation envers moi, signifiera que vous refusez la sympathie de l'Aube Eternelle et que donc, ma présence ici n'est pas apprécier.

Ces notes diplomatiques passés...
Toussote un peu.

J'aimerai rentrer en contact avec un membre responsable ?

Une elfe d'une assez grande stature le regarda entrer pendant que les hommes buvaient et jouaient dans la taverne. Certains passaient leur temps entre choppe et jeux de dés pendant que d'autres racontaient leur derniere aventure.

L'elfe posa ses yeux sur le nain, le detaillant attentivement pendant toute sa diatribe souriant quand il evoqua les sévices qui pourraient lui être faite mais en des termes si diplomatiques qu'elle s'en amusa avant de le regarder à nouveau. Il devait être bien résistant, même pour un nain pour venir se présenter ainsi, seul, devant des mercenaires. Certes il n'avait rien à craindre ou n'en avait pas connaissance, mais il résidait tout de même une certaine dose de courage...

Voyant que certains ne prenaient pas la peine de considérer ses paroles et sa requête, elle se leva.

" Viens donc prendre un verre le nain ! "

Elle poussa le mercenaire à coté d'elle.

"Toi , va voir le capitaine et dis lui qu'on le demande. Allez!"

Guruu baissa la tête et s'avança à la table, il déposa son marteau par terre, manche en l'air. Il sortit une boite à tabac frappé d'un drôle de signe en or, et concassa quelques feuilles pour remplir sa feuille.
Il fit un geste discret de la main afin d'inviter l'elfe à se servir, et fit son plus grand sourire.

Merci de votre invitation, joli taverne, ça manque un peu de rigueur me semble-t-il.

Guruu rabaissa à nouveau sa tête, continuant à concasser les feuilles à l'extrême, comme pour donner l'impression d'être occuper, et commença à grommeler.

Parler un elfe mon premier jour ici... Grimnir doit s'en tordre les boyaux... Ça doit encore être un coups de Harkon... *grommèle en khazalid*

l'elfe reprit un verre de spiritueux. Sa voix tranquille lança en Reikspiel mais avec un fort accent elfique, n'ayant visiblement pas l'habitude de converser dans cette langue même si les mots coulaient avec aisance entre ses lèvres.

- Si vous avez une arme cachée, je vous conseille de mettre le temps d'aller chercher le capitaine à profit et de vous en débarrasser sur la table.
S'il s'avérait que vous en avez gardé une après ce temps, nous pourrions prendre cet acte comme un acte d'agression et donc y répondre avec toute la "rigueur" -reprenant son terme avec un petit sourire hautain - adéquate.

*Personne ne sembla perturbé outre mesure de la présence du nain, mais il y avait comme une tension palpable dans l'atmosphère. Tous sereins qu'ils apparaissaient, les mercenaires étaient sur leurs gardes. Les joueurs de cartes passaient négligemment une main à la ceinture, ou à la botte, vérifier si leur lame était bien à disposition. Un autre qui ne cessait d'affûter sa lame, la fait crisser en signe d'avertissement. Un homme assis dans le fond de la taverne, encapuchonné, observe la scène. A ses côtés une elfe d'une beauté subjugante apparait dans un contraste saisissant tant son visage transparait d'une quiétude éternelle. L'encapuchonné reste immobile et pourtant il est comme le loup prêt à bondir, l'attente est palpable. Dans l'antre de meute il vaut mieux montrer patte blanche*

Ahem Ahem...

Pourrais je avoir un vrai dirigeant plutôt qu'un elfe ?

L'elfe ne perdit pas son sourire hautain et lui répondit:

- Je prends cela pour un non... Le capitaine va arriver... ne soyez donc pas nerveux !

*Alors que le nain renouvella sa requête, une porte située non loin du comptoir s'ouvrit. Un homme à la carrure imposante, vétu d'une tunique noire de riche facture, descendante jusqu'aux genoux rejointe par des chausses montantes de cuir et de fourrure, s'adressa à un homme qui vint à sa rencontre et qui repartit aussitôt. Son visage n'apparu pas tout de suite, cachée par le rideau qu'il écarta d'un geste franc, faisant bailler par la même occasion sa longue cape, tenue au col par une fibule en argent de bonne taille représentant la tête d'un loup. Se faisant, il dévoilait alors une large épée, au pommeau orné d'un crâne, reposant au fourreau pendu à sa ceinture déjà garnie d'une dague. Et lorsqu'il releva la tête, le nain pu voir son visage, burinné par la rudesse des épreuves de la vie, surplombé de cheveux roux dans lesquels apparaissent quelques tresses typiques des gens du nord. Le regard de l'homme se posa immédiatement sur le nain, sans avoir eu besoin de passer sur les autres. Il était dur et sans embage, perçant tel le regard d'un prédateur.

De la porte, sortirent deux hommes à sa suite. Le premier, un véritable mastodonte, une montagne de muscles à la gueule largement fendue d'une cicatrice profonde comme un fjord et bardé d'armes. L'autre, enveloppé dans une large cape grise, dissimulant sa forme et ne laissant entrevoir sous sa capuche qu'un morceau de visage amoché par une vilaine brûlure qui donne à sa chair une texture rongée.

Le groupe vint directement à la rencontre du nain et l'homme qui était apparu en premier se posta face à celui-ci. Il le détailla de pieds en cape, d'une distance parcourue assez vite à tout avouer, puis fixa son regard dans le sien et attendit. La taverne était devenu calme, le silence s'était imposé.*

Guruu se leva de sa chaise et fut content que l'on réponde enfin à sa demande.

Mon nom est Guruu Karagril, fils de Gromgor, petit fils de Ward et cousin d'Harkon Grimklad, fondateur de l'Aube Eternelle, mon Ordre.
Je viens ici en tant que diplomate afin de faire liaison entre nos deux guildes, afin que celles ci puissent prospérer ensemble.
A qui ai-je à faire ?

*L'homme resta un instant silencieux, regardant toujours le nain mais cette fois-ci avec un air dubitatif. Il passa sa main sur son menton en plissant les lèvres puis s'adressa à son interlocuteur*

Je n'ai pas de nom à ralonge, nain, et le mien est Malheur... *prononçant lentement son nom* Il n'y a ici aucune "guilde" mais une franche compagnie... des mercenaires... les Loups d'Ostland. Et j'en suis le capitaine. Je doute que nous puissions "prospérer ensemble", mais si vous avez des ennuis et de l'argent, vous avez "peut-être" frappé à la bonne porte.

*Malheur restait droit, affichant toute sa hauteur et n'inclinant que la tête pour fixer son interlocuteur*

Ah si, il y a une guilde ici, il y a la mienne !

Haha héhé .........

**Tous les mercenaires regardèrent alors le nain fixement, se demandant certainement au vu de leur regard, si le nain avait fait une tentative d'humour largement échouée ou s'il y avait là quelque sous-entendu mal venu de la part d'un émissaire. Pour autant nul ne dit rien et c'est Malheur qui, prit d'un tique nerveux qui lui fit plisser l'oeil un instant, répondit**

C'est un "ordre" ou une "guilde" il faudrait savoir, nain !? Un ordre c'est religieux jusqu'à preuve du contraire... et une guilde c'est marchand... il faudrait se décider... Porteur de bure ou porteur de bourse ? Dans l'un il n'y a pas d'argent et ici ça ne nous intéresse que peu... dans l'autre j'attends toujours que vous m'exposiez vos ennuis, voir si nous pouvons y apporter une réponse.

**Malheur dit cela avec calme mais sans une once d'humour**

Ahem Ahem, Guruu sortit un parchemin de sa poche, le déroula et dit.
Ici est passé un émissaire de l'Aube Eternelle. A ce moment, aucune relation n'a pu être faites et toute tentative fut veine.

Le corps diplomatique de l'Aube Eternelle.

Il laissa tomber le papier qui virevolta dans l'air et partit comme il était arrivé. Le papier arriva sur le sol, laissant remarquer que rien n'y était inscrit.

*Malheur regarda le nain faire son numéro de pitre et le laissa sortir sans un mot, apparemment peu enclin à vouloir le retenir pour perdre d'avantage de temps. La montagne de muscle à ses côtés ramassa le parchemin et le lui tendit. Malheur le tourna d'une face à l'autre et en fit une boule qu'il jeta dans l'âtre crépitante de l'auberge**

Les gars... on eu le droit à un nain posteur... et ses lettres sont vierges. Il ne devait pas savoir écrire. Il était dans une n'impasse...

*Alors les mercenaires éclatèrent de rire et se remirent ici à jouer à leur partie de carte largement truquée, là à draguer la serveuse ou à reprendre l'entretien de son arme. Malheur alla s'asseoir à la table où El'Thaï buvait un verre et hèla au tavernier de le servir*

Une toute jeune fille habillée de maniere disparate avec une longue chemise servant de robe et d'un gilet en velours, courut vers l'atre pour retirer le papier qui se consumait.

Tirant d'un bout, tirant de l'autre, essayant de se dépêcher pour éviter qu'il ne se consume ou qu'elle ne se brule, elle réussit au bout de quelques instants à retirer le parchemin.

Appuyant à l'aide de sa veste sur ce qu'il restait du papier elle le déplia et en prit connaissance avant de filer entre les tables, esquivant quelques mains mais ne pouvant parfois eviter quelques tapes bien placées sur son crane avant de courir jusqu'au capitaine et de lui tendre le parchemin et de l'abreuver de questions.

"Il voulait quoi? Et pourquoi il est venu?
Il ne voulait pas notre aide?
Il voulait faire quoi...?"

Puis d'un ton dubitatif en faisant la moue...

"..... en fait... j'ai rien compris..."

*Malheur continuait à siroter sa choppe en discutant bon train avec El'Thaï et les deux hommes qui l'avaient suivi jusqu'à là. Et lorsque la jeune fille arriva en trombe jusqu'à la table, le percutant presque tant elle était dissipée, il la retint d'un geste de la main posée au sommet de sa tête.*

Tout doux la gamine... je suppose qu'il voulait conclure une sorte d'entente... Nous dire bonjour et faire ami ami comme ça se fait dans certains milieux. Rien de concret donc rien d'intéressant et pas de quoi provoquer tes questions. Maintenant, file !

La gamine ou la mioche comme on l'appelait dans la compagnie regarda le papier vierge qu'elle tenait dans les mains, grignotté par les flammes sur plusieurs cotés.

"Et j'fais quoi moi d'ca?
Bah... si je revois le nain ou un de son ordre je lui rendrais..
Il est presque encore utilisable !"

Se grattant la tête, les cheveux emmêlés, elle se demanda si au marché elle pourrait en tirer quelques piecettes...

Se rapprochant du comptoir de la taverne, elle grimpa sur une chaise et se penchant au dessus du comptoir elle murmura d'une petite voix suppliante à Ribald

"Diiiiiiis... s'te plaiiiiiiit... tu me fais gouter de ton tord boyaux?"

Les yeux tristes, la moue boudeuse et suppliante, elle espérait une réponse positive.

Deux puissantes mains se posèrent sur le comptoir et un homme colossal se redressa peu à peu derrière ce dernier.
Grand, large d'épaules et solidement charpenté. Ribald a de courts cheveux et la barbe sombre qui grisonnent aux tempes et sa peau est tannée par une vie passée au grand air. Vêtu simplement d'un tablier brun usé noué autour de la taille, d’un pantalon en cuir noir, d’une paire de bottes du même ton et d’une chemise d’un blanc salit. A sa ceinture pend une chope en plomb cabossée dont il se sépare rarement.
Il se pencha vers Edana, la soulevant de sa chaise comme rien et la posa sur une épaule avant de se retourner vers les étagères où se tenaient, comme rangées au garde à vous, une multitude de flacons, bouteilles et flasques aux reflets tous différents les uns des autres.
D’une voix forte emprunte d’une douceur insoupçonnée il s’adressa à la jeune fille :

Bien sur gamine ! Voyons ce que j’ai pour toi !

L’index tendu il passa en revue l’ensemble des bouteilles en s’exprimant par diverses négations telles que : « Pas assez bon pour toi, trop léger pour toi,… »
Jusqu’à ce qu’il arrive devant une large bouteille au contenu blanchâtre.

Aaah ! Voila qui fera l’affaire pour une solide gamine comme toi ! Du tord boyaux à base d’alcool de chèvre ! C’est aussi rude que le fouet du capitaine un soir de pluie, laisse-moi te prévenir !

Il sourit de plus belle devant les yeux brillants d’Edana et lui servit un petit verre du « dangereux » liquide.

Allez, cul sec ma belle !

Edana s'essuya le nez du revers de la main et regarda avec un grand plaisir toutes les bouteilles de formes et noms bien différents.

Lorsque Ribald lui tendit son verre elle le regarda avec surprise et un immense respect.

"De l'alcool de chèvre?? ouah..... Ca volontiers !

Tu trinques avec moi?? hein? "

Trinquant d'un bon coup mais sans reverser une goutte elle avala cul sec le dangereux liquide, se pourlecha les babines avant de se pencher en avant pour lui murmurer à l'oreille afin que personne n'entende. Elle ne voudrait pas que la réputation du colosse soit ternie.

"tu l'as pas fait assez fermenté... on sent presque pas l'alcool... mais c'est quand meme drolement bon!"

Prenant un air mystérieux et usant du même ton, Ribald répondit :

Tu crois ? Tu es bien sur que ce n’est pas toi qui y résiste trop bien ?
Bon, soit ! Je suivrai ton conseil habile jeune fille, merci.

Il ponctua sa phrase avec un clin d’œil à Edana avant de la reposer sur la chaise et de reporter son attention sur ce fichu tonnelet d’hydromel qui fuyait sous le comptoir. Une tache ou deux ne ferait pas de mal, mais l’hydromel c’est sacré !

Assise, comme à son habitude, sur un tabouret haut derrière le comptoir, Jennara observait la scène du coin de l’œil.
Toujours aussi doux et affectueux avec les enfants dit t’elle à l’attention de son père.

Elle porta son verre d’hydromel à ses lèvres et en but une gorgée. Cet alcool maison était réputé pour mettre le feu à presque n’importe quelle gorge, mais l’elfe sembla ne pas y être sujette.

Les yeux à moitié plongés dans le vague et un sourire illuminant son visage elle ajouta : Ca fait du bien d’être à la maison.

Et Edana de répondre d'un fier et sonore :

"CLAIR !"

Borgir entra en trombe la capuche sur la tête.
Il referma la porte , et abaissa sa capuche laissant voir son crâne chauve et son oeil marqué d'une cicatrice.
Son armure d'un noir sombre contrastait avec la robe de bure qu'il portait et on pouvait voir son fidèle fusil "Clair de Lune" qui pendait au côté de sa lourde ceinture.
Il se dirigea vers une table occupée et demanda rapidement.

"Bonjour. Je cherche le chef de la compagnie des Loups d'Ostland , ou bien quelqu'un qui le représente."
Borgir ne paraissait ni gai ni en colère.

Une elfe assise à la table le regardait. Elle paraissait ferme et sa voix bien que mélodieuse avait un coté distant et dure.

"Tout dépend qui le demande...?"