Elle s'appelait Roxann sans « e » parce qu'elle avait brûlé son enfance il y a longtemps et moi je suis l'homme qui l'aime alors qu'elle a tué devant moi et tenter de me tuer, qu'elle m'a défiguré pour l'éternité. Je l'aimais, je n'ai donc pas d'excuse. La route et l'aventure était une chose et j'étais encore assez jeune pour me croire invincible, le genre de gars qui ne recule devant rien encore moins sa propre mort. J'étais un fin stratège pour mon âge et je peux sans me vanter nommer plusieurs témoins de mes bienfaits. Mais tout s'est achevé avec elle, tout s'est achevé parce que dans une auberge ou une belle jeune fille vous sourit, il y a toujours un piège qu'il faut chercher.
Pour ma part elle m'avait plu du premier regard et nos discussions ainsi que nos baisers m'avaient conquis, Roxann était mage et Sigmar m'excuse d'avoir cru y survivre. J'étais fou, soyons honnête, et sans me l'avouer j'étais tombé amoureux. Riche idée que je vous conseille si comme moi vous désirez gâcher votre vie, c'était à la fois romantique et pathétique. J'étais donc attablé avec ma belle quand un homme vint l'importuner, je vous passe les détails mais dans l'idée, il voulait la juger au nom de Sigmar pour une sombre histoire de prêtre brûlé et comme les répurgateurs sont des gens pragmatiques, il profita d'annoncer le crime pour mettre sa sentence en application.
La balle n'heurta pas Roxann mais bien moi, j'eu le réflexe malheureux de vouloir jouer au héros comme il est convenu dans les livres. J'heurtais donc la balle pendant que mon acier ouvrait un second sourire à mon adversaire quand je pris conscience que des flammes me léchaient le dos. Roxann essayait tout simplement de m'incinérer. Ne me demandez pas pourquoi une femme que je protège en vint à vous tuer, j'ai dans l'idée qu'il est dans la nature des femmes d'être des traîtresses et des conspiratrices. Il fut juste heureux que ma lame se joua de ses défenses et que je la poussais à fuir faute de mieux (Et j'aimerais vous voir vous battre un oeil en train de mourir).
Comble de ma déveine, c'est que je fus accusé de « Complicité avec la fumelle » pour reprendre le terme du villageois qui s'était enfui alors que je me battais contre le répurgateur. Autant dire qu'il fut temps pour moi de songer à change d'habit et de nom pour éviter des jugements aussi iniques l'expéditif. Depuis je suis recherche d'un travail qui me permettrait de retrouver plus de dignité que « Molesteur anonyme et pauvre de gens louches » et le mercenariat était tout trouvé (Après tout je suis une fine lame ou du moins je le pense et qui sait que je puisse retrouver un jour ma fumelle pour qu'on s'explique ensemble).