BG - Tarseirina, Linorynathis et Iyelyrs

Citation :

background – TARSEIRINA


Nom : Tarseirina Luneclaire
Race : Asur
Sexe : Feminine.
Age : 163 ans
Classe rp : Artisan connaissant l'art de manier l'épée

Description physique : Jeune asur svelte et athletique, aux longs cheveux blonds, les yeux bleus bordes de longs cils, les traits fins arborant la beaute de sa race

Informations supplementaires : Tarseirina est d'un caractere volontaire mais sait garder son calme dans la plupart des situations. Elle a un cote protecteur vis a vis de sa jumelle qui ne maitrise pas les arcanes du maniement de l'epee. Elle est de nature confiante, en ses propres capacites et envers les gens qu'elle rencontre au gre de ses peripeties. elle est tres observatrice par son attitude calme mais si jamais ce qui lui est cher est attaque sous quelques formes que ce soit alors elle le defendra de façon acharnee, cela peut parfois ce retourner contre elle.

Tes attentes [en tant que joueur (se)] : Pour moi, l'interet du jeu est de faire du rp, j'apprecie beaucoup l'univers mais sans rp cela ne m'interesse pas, c'est pour cela que le choix de la guilde est importante. Ce que j'attends d'une guilde est d'avoir une communaute de personnes ayant cette envie, et du soutien pour debloquer certains aspects du jeu, en effet j'aime bien debloquer les differents onglets du livre de connaissance et l'apport des connaissance des autres joueurs peuvent aussi contribuer a cet interet.

Tes attentes [pour le rp de ton (tes) personnage(s)] : Selon le caractere de mon personnage, je pense qu'elle ne verrai pas d'inconvenient a evoluer dans la guilde si les l'etat major lui demandait mais elle n'etant pas opportuniste et ne cherchant pas la reconnaissance des autres, elle ne cherchera pas a gravir les echelons a tout pris.

Citation :

BACKGROUND – LINORINATHYS
 

Nom : Linorinathys Luneclaire
Race : Elfe
Sexe : Féminin
Age : 150 ans
Classe RP : Lion de Chrace
 
Description physique :  Jeune fille belle, tout juste sortie de l adolecence, (malgre cela elle est Lion de Chrace), elle est blonde au yeux bleue, grande, elle porte une armure legere et finement ouvragée.
 
Informations supplémentaires : Malgré son jeune âge et son impatience d'en découdre, la jeune elfe est Lion de Chrace, elle est très nerveuse en action, alors qu'elle préfère s'effacer devant les autres, l'action parle plus que les paroles

Tes attentes [en tant que joueur (se)] :  Mes envies faces au MMORpg sont deja remplie je trouve le monde de Warhammer fantastique, enfin un jeu qui retrencris assez bien l univers du jeu plateau et du reste quant à une Guilde Rp : donner vie au jeu, car parler de son poisson rouge est pas tres interresant... alors que les joutes verbales entre nain / elfes sont plus vivant l es joueurs sont plus impreniez de leur personnage et c est ce qu il fait que warhammer online m a beaucoup attirer et qu une guilde rp garde toujours cet etat d esprit, et l applique


Tes attentes [pour le Rp de ton (tes) personnage(s)] :  Mon lion de Chrace est une plaie pour les autre joueurs / soigneur , il se destine etre la solution au probleme poser, il aime etre le bras droit, pas forcement prendre les decisions mais etre la personne sur qui comptait, Et devenir peut etre un jour officier quand elle aura suffisament pris de l age et de l experience pourquoi pas... mais comme c est une bleue

Citation :

background – IYELYRS


Nom : Iyelyrs Luneclaire
Race : Elfe
Sexe : Feminin
Age : 163 ans
Classe rp : Hiérophante (sorcier de lumiere)

Description physique : Cheveux longs blonds-roux, yeux verts expressifs, vetements de qualite brodes, apparence soignee. Demarche elegante et gracieuse. Faible constitution.

Informations supplementaires : Discrete et reservee, s'identifie facilement aux souffrances des autres. Prefere la reflexion a l'action. Prete a prendre des risques pour aider les autres, parfois au mepris de sa propre vie.

Tes attentes [en tant que joueur (se)] : J'aimerais profiter de tout ce que le jeu a a offrir, a l'exception de l'artisanat, avec une preference pour le rvr. J'ai conscience de ne pas avoir encore tous les automatismes necessaires pour remplir mon role en rvr et j'espere profiter de l'experience des autres joueurs de la guilde. J'ai joue a quelques mmo (surtout des gratuits) et n'ai jamais vu la dimension rpg, ce qui a fini par me lasser (en plus de la course a l'equipement et des phases de leveling interminables).

Tes attentes [pour le rp de ton (tes) personnage(s)] : En plus de l'objectif deja fixe dans le bg, mon personnage n'attend rien de particulier. Je ne la vois pas en officier (ce n'est pas dans mon caractere), mais plutot comme quelqu'un en qui on peut avoir confiance, sur qui on peut compter quelle que soit la situation.

- Entretien avec le sergent recruteur.

Extrait du journal du voyage maritime entrepris par Pleskaï Wezef von Wallenstein, Baron de Wurzen, à destination de la cité elfe de Lothern.


Vingt-troisième jour de Sigmarzeit, année 2506 C. I.

Quelle ironie ! Je devrais être mort à présent, et je suis là sur ce navire à sentir la caresse du vent, à contempler les flots et à entendre le gréement de ce fin marcheur, qu'est le Cirissë, sur lequel je voyage maintenant en réponse à une prière. J'ai décidé de tenir ce modeste journal afin de relater ma traversée jusqu'aux terres des Elfes d'Ulthuan, que si peu d'hommes parviennent à atteindre.
Mon nom est Pleskaï Wezef von Wallenstein, Baron de Wurzen en la province d'Ostland, fief qu'il m'a fallu lâchement abandonner, il y a de cela plusieurs mois. J'y ai laissé une tendre épouse, de fidèles vassaux et des gens, qui pensaient que je pouvais les défendre. Il n'en fut rien. Face à l'épidémie et à l'horreur du chaos, je fus sans ressource ni vaillance. Plein de dégout, j'avais résolu d'accorder à ma lame la tâche de m'ôter une vie devenue insignifiante, mais les dieux ne semblèrent pas juger utile que je puisse enfin goûter au repos. Là encore, rien ne m'avait préparé à cette rencontre. J'attendais l'envoyé de Morr, et ce fut un spectre qui s'avança vers moi, empreint de majesté et d'une grâce qui semblait le témoignage d'une noblesse à jamais disparue. La mélodie de sa voix arrêta mon geste et je compris peu à peu que se tenait devant moi le fantôme d'un puissant mage elfe.
Son nom, Bel-Sharan Luneclaire. Certains auront peut-être déjà entendu ce nom, mais il m'est nécessaire de coucher par écrit son lignage afin d'être certain de ne point l'oublier puisqu'il me permettra probablement d'atteindre le but de ma traversée. Cet archimage d'une famille de Saphery est le fils de Bel-Farnoth Luneclaire, qui participa à l'embrumement de l'ile d'Ulthuan afin de dérober toute lumière à ceux qui ne la méritent pas, lui-même enfant de Bel-Dolwen, qui livra bataille aux côtés du seigneur Mentheus l'Impétueux à la Porte du Griffon, fils de Bel-Tolren, qui fut l'un des fondateurs de la Tour Blanche de Hœth, fils de Bel-Urdith de Caledor, qui assista à la dormition des Grands Dragons à l'aube du règne de Tethlis le Tueur.
Après s'être ainsi présenté à moi, ce Haut Elfe me pria de bien vouloir être son messager auprès de ses quatre filles ; voilà pourquoi, aujourd'hui je suis à bord du Cirissë en direction de l'ouest.

Vingt-sixième jour de Sigmarzeit, année 2506 C. I.

L'aube de ce jour nouveau m'accueille tremblant, suite à un cauchemar qui suscite en moi une profonde angoisse. Percevoir à nouveau cette apparition dans mon sommeil me remémore également ma faiblesse, la honte et le chagrin qui oppriment mon cœur. Toutefois, le chant des paroles de ce Haut Elfe était emprunt d'un éclat de beauté, qui semble quelque peu apaiser mon âme. Sans que je formule une seule parole ou n'émette une seule réserve, sa pensée semblait être en harmonie avec mon esprit. Je suis certain à présent qu'il me donna force détails sur ses enfants afin que nul ne puisse douter de la mission qu'il me demanda d'accomplir.
Bel-Sharan Luneclaire épousa en première noce Ilyendyl de Nagarythe, dont il eut la sombre Elenyl. Un funeste destin devait toutefois laisser cette jeune enfant sans mère, et après un long deuil, Bel-Charan Luneclaire convola à nouveau avec la magnifique Fanrielle de Chrace. De ce second lit, naquirent les jumelles Iyelyrs et Tarseirina, ainsi que la benjamine Linorynathis. Elenyl de Nagarythe est comme le pin toujours vert, battu par le vent glacé de l'hiver. Tarseirina de Hœth est comme l'amélanchier au parfum fleurissant, caressé par la légère brise du printemps. Iyelyrs de Saphery est comme l'aubépine resplendissante de vie, que le doux murmure de la forêt fait frémir d'envie. Enfin, Lynorinathis de Chrace est comme le saule lentement effeuillé, dont la ramure aux milles couleurs repose peu à peu sur le sol, jouet du caprice du souffle des nuées. Ce fut de cette façon, que leur père me fit savoir qui elles étaient. Cela sera-t-il suffisant pour les reconnaître ?

Trentième jour de Sigmarzeit, année 2506 C. I.

J'apprends que nous ferons bientôt escale sur les côtes arabes. La vie à bord est monotone, et il n'y a guère d'activité qui puisse occuper mon esprit, au point de pas revoir chaque nuit, les hordes d'Archaon déferler sur mes terres. Ses visions et la chaleur de plus en plus étouffante contribuent à un constant malaise, dont ne semble pas souffrir l'équipage. Je ne crois pas que je descendrai à terre lors de notre halte et l'attrait de la nouveauté ne semble même plus exercer un quelconque pouvoir sur moi.

Cinquième jour de Sommerzeit, année 2506 C. I.

Je ne suis pas un marin, et la tempête qui vient de faire rage confirme, que le plus profond de mon être ne supporte pas les remous de l'océan en furie. Cela n'arrangera probablement en rien la piètre opinion qu'a de moi l'équipage de cet esquif. Le capitaine ne semble néanmoins pas regretter d'avoir consenti à ma présence à bord. Bien sûr, je me souviens qu'il fut difficile de le fléchir, mais ce que je lui racontais sur mon étrange aventure et la famille Luneclaire emporta ses dernières hésitations. J'eus même la désagréable impression qu'il comprenait mieux que moi de quoi il retournait lorsqu'un énigmatique sourire s'esquissa sur son visage. Un matelot m'a informé que la tourmente qui ballote le Cirissë, ne devrait pas durer plus de deux jours. Mes forces m'abandonnent, et je sens qu'à nouveau ma chair se montrera plus forte que l'esprit.

Onzième jour de Sommerzeit, année 2506 C. I.

Je reprend enfin ma plume alors qu'une méchante fièvre m'a cloué à ma couchette pendant quelques jours. J'ai revu Anke. Elle semblait être désolée pour moi, et je me demande si je fus bien le mari qu'elle aurait voulu. Chaque jour m'éloigne du Vieux Monde et j'ai la curieuse sensation, que le cortège de mes souvenirs et de ma douleur entremêlés s'estompe. Peut être devrais-je continuer ma course vers le soleil jusqu'à l'atteindre pour m'immoler en son sein. Je me sens comme cette âme en peine ; je perçois peut être d'avantage pourquoi il m'apparut. Mais à la différence de Bel-Sharan, je n'ai laissé derrière moi que poussière et oubli. Comment réagiront ses enfants à ce qu'il me faut leur apprendre ? Peut être ne suis-je qu'un porteur de mauvaises nouvelles ? Annoncer la mort d'un proche n'est jamais une chose aisée, elle l'est encore moins quand elle s'accompagne de violences abjectes.
Bel-Sharan est en effet tombé aux mains d'un sectateur du chaos, avide de s'approprier son pouvoir. Les Orcs chargés de sa capture exprimèrent leur soif de brutalité, de torture et de bestialité avant de le remettre à leur employeur. Quand il finit par être brisé par les maléfices du sorcier chaotique, son corps fut jeté en pâture à des Elfes Noirs. Ces derniers en profitèrent pour souiller les restes du défunt archimage par la pire ignominie possible : ils se servent depuis lors de son corps à la beauté flétrie, comme d'un étendard de guerre.
Oui, je suis bien porteur de mauvaises nouvelles. J'en arrive à souhaiter que ce voyage ne prenne pas fin, car je sais qu'après il n'y aura plus rien. Malheureusement, le capitaine est formel ; nous arriverons à Lothern dans quelques jours.

Quatorzième jour de Sommerzeit, année 2506 C. I.

Mes pieds foulent à nouveau la terre ferme. Aucun homme ne peut imaginer que tant de beauté puisse exister, et c'est là peut être notre fatalité. Je suis assis dans un jardin dont la contemplation me fait oublier doucement mon chagrin. Ceci constituera la dernière entrée de mon carnet de voyage maritime jusqu'en ce lieu paradisiaque. Je ne tenterais pas d'exprimer par des mots ce que mes yeux contemplent depuis que je suis à Lothern. Le capitaine a eu la courtoisie de me proposer d'effectuer les démarches afin que les quatre sœurs de la familles Luneclaire soient informées de ma venue et de mon désir de les voir.
En souriant, il m'assura que mon attente ne serait peut être pas aussi longue que cela, car il n'était pas impossible que ces quatre jeunes femmes soient déjà en route pour me rencontrer. En attendant ce moment, que j'appréhende d'une certaine façon, je reçois l'hospitalité du Refuge de la Feuille d'Argent, lieu où de nombreux voyageurs et marchands résident. J'ai même croisé d'autres hommes. Je ne sais pas de quoi demain sera fait, mais en ce lieu, cela n'a plus d'importance...

Extrait du journal du voyage maritime entrepris par Pleskaï Wezef von Wallenstein, Baron de Wurzen, à destination de la cité elfe de Lothern.


Vingt-troisième jour de Sigmarzeit, année 2506 C. I.

Quelle ironie ! Je devrais être mort à présent, et je suis là sur ce navire à sentir la caresse du vent, à contempler les flots et à entendre le gréement de ce fin marcheur, qu'est le Cirissë, sur lequel je voyage maintenant en réponse à une prière. J'ai décidé de tenir ce modeste journal afin de relater ma traversée jusqu'aux terres des Elfes d'Ulthuan, que si peu d'hommes parviennent à atteindre.
Mon nom est Pleskaï Wezef von Wallenstein, Baron de Wurzen en la province d'Ostland, fief qu'il m'a fallu lâchement abandonner, il y a de cela plusieurs mois. J'y ai laissé une tendre épouse, de fidèles vassaux et des gens, qui pensaient que je pouvais les défendre. Il n'en fut rien. Face à l'épidémie et à l'horreur du chaos, je fus sans ressource ni vaillance. Plein de dégout, j'avais résolu d'accorder à ma lame la tâche de m'ôter une vie devenue insignifiante, mais les dieux ne semblèrent pas juger utile que je puisse enfin goûter au repos. Là encore, rien ne m'avait préparé à cette rencontre. J'attendais l'envoyé de Morr, et ce fut un spectre qui s'avança vers moi, empreint de majesté et d'une grâce qui semblait le témoignage d'une noblesse à jamais disparue. La mélodie de sa voix arrêta mon geste et je compris peu à peu que se tenait devant moi le fantôme d'un puissant mage elfe.
Son nom, Bel-Sharan Luneclaire. Certains auront peut-être déjà entendu ce nom, mais il m'est nécessaire de coucher par écrit son lignage afin d'être certain de ne point l'oublier puisqu'il me permettra probablement d'atteindre le but de ma traversée. Cet archimage d'une famille de Saphery est le fils de Bel-Farnoth Luneclaire, qui participa à l'embrumement de l'ile d'Ulthuan afin de dérober toute lumière à ceux qui ne la méritent pas, lui-même enfant de Bel-Dolwen, qui livra bataille aux côtés du seigneur Mentheus l'Impétueux à la Porte du Griffon, fils de Bel-Tolren, qui fut l'un des fondateurs de la Tour Blanche de Hœth, fils de Bel-Urdith de Caledor, qui assista à la dormition des Grands Dragons à l'aube du règne de Tethlis le Tueur.
Après s'être ainsi présenté à moi, ce Haut Elfe me pria de bien vouloir être son messager auprès de ses quatre filles ; voilà pourquoi, aujourd'hui je suis à bord du Cirissë en direction de l'ouest.

Vingt-sixième jour de Sigmarzeit, année 2506 C. I.

L'aube de ce jour nouveau m'accueille tremblant, suite à un cauchemar qui suscite en moi une profonde angoisse. Percevoir à nouveau cette apparition dans mon sommeil me remémore également ma faiblesse, la honte et le chagrin qui oppriment mon cœur. Toutefois, le chant des paroles de ce Haut Elfe était emprunt d'un éclat de beauté, qui semble quelque peu apaiser mon âme. Sans que je formule une seule parole ou n'émette une seule réserve, sa pensée semblait être en harmonie avec mon esprit. Je suis certain à présent qu'il me donna force détails sur ses enfants afin que nul ne puisse douter de la mission qu'il me demanda d'accomplir.
Bel-Sharan Luneclaire épousa en première noce Ilyendyl de Nagarythe, dont il eut la sombre Elenyl. Un funeste destin devait toutefois laisser cette jeune enfant sans mère, et après un long deuil, Bel-Charan Luneclaire convola à nouveau avec la magnifique Fanrielle de Chrace. De ce second lit, naquirent les jumelles Iyelyrs et Tarseirina, ainsi que la benjamine Linorynathis. Elenyl de Nagarythe est comme le pin toujours vert, battu par le vent glacé de l'hiver. Tarseirina de Hœth est comme l'amélanchier au parfum fleurissant, caressé par la légère brise du printemps. Iyelyrs de Saphery est comme l'aubépine resplendissante de vie, que le doux murmure de la forêt fait frémir d'envie. Enfin, Lynorinathis de Chrace est comme le saule lentement effeuillé, dont la ramure aux milles couleurs repose peu à peu sur le sol, jouet du caprice du souffle des nuées. Ce fut de cette façon, que leur père me fit savoir qui elles étaient. Cela sera-t-il suffisant pour les reconnaître ?

Trentième jour de Sigmarzeit, année 2506 C. I.

J'apprends que nous ferons bientôt escale sur les côtes arabes. La vie à bord est monotone, et il n'y a guère d'activité qui puisse occuper mon esprit, au point de pas revoir chaque nuit, les hordes d'Archaon déferlées sur mes terres. Ses visions et la chaleur de plus en plus étouffante contribuent à un constant malaise, dont ne semble pas souffrir l'équipage. Je ne crois pas que je descendrai à terre lors de notre halte et l'attrait de la nouveauté ne semble même plus exercer un quelconque pouvoir sur moi.

Cinquième jour de Sommerzeit, année 2506 C. I.

Je ne suis pas un marin, et la tempête qui vient de faire rage confirme, que le plus profond de mon être ne supporte pas les remous de l'océan en furie. Cela n'arrangera probablement en rien la piètre opinion qu'a de moi l'équipage de cet esquif. Le capitaine ne semble néanmoins pas regretter d'avoir consenti à ma présence à bord. Bien sûr, je me souviens qu'il fut difficile de le fléchir, mais ce que je lui racontais sur mon étrange aventure et la famille Luneclaire emporta ses dernières hésitations. J'eus même la désagréable impression qu'il comprenait mieux que moi de quoi il retournait lorsqu'un énigmatique sourire s'esquissa sur son visage. Un matelot m'a informé que la tourmente qui ballote le Cirissë, ne devrait pas durer plus de deux jours. Mes forces m'abandonnent, et je sens qu'à nouveau ma chair se montrera plus forte que l'esprit.

Onzième jour de Sommerzeit, année 2506 C. I.

Je reprends enfin ma plume alors qu'une méchante fièvre m'a cloué à ma couchette pendant quelques jours. J'ai revu Anke. Elle semblait être désolée pour moi, et je me demande si je fus bien le mari qu'elle aurait voulu. Chaque jour m'éloigne du Vieux Monde et j'ai la curieuse sensation, que le cortège de mes souvenirs et de ma douleur entremêlés s'estompe. Peut être devrais-je continuer ma course vers le soleil jusqu'à l'atteindre pour m'immoler en son sein. Je me sens comme cette âme en peine ; je perçois peut être d'avantage pourquoi il m'apparut. Mais à la différence de Bel-Sharan, je n'ai laissé derrière moi que poussière et oubli. Comment réagiront ses enfants à ce qu'il me faut leur apprendre ? Peut être ne suis-je qu'un porteur de mauvaises nouvelles ? Annoncer la mort d'un proche n'est jamais une chose aisée, elle l'est encore moins quand elle s'accompagne de violences abjectes.
Bel-Sharan est en effet tombé aux mains d'un sectateur du chaos, avide de s'approprier son pouvoir. Les Orcs chargés de sa capture exprimèrent leur soif de brutalité, de torture et de bestialité avant de le remettre à leur employeur. Quand il finit par être brisé par les maléfices du sorcier chaotique, son corps fut jeté en pâture à des Elfes Noirs. Ces derniers en profitèrent pour souiller les restes du défunt archimage par la pire ignominie possible : ils se servent depuis lors de son corps à la beauté flétrie, comme d'un étendard de guerre.
Oui, je suis bien porteur de mauvaises nouvelles. J'en arrive à souhaiter que ce voyage ne prenne pas fin, car je sais qu'après il n'y aura plus rien. Malheureusement, le capitaine est formel ; nous arriverons à Lothern dans quelques jours.

Quatorzième jour de Sommerzeit, année 2506 C. I.

Mes pieds foulent à nouveau la terre ferme. Aucun homme ne peut imaginer que tant de beauté puisse exister, et c'est là peut être notre fatalité. Je suis assis dans un jardin dont la contemplation me fait oublier doucement mon chagrin. Ceci constituera la dernière entrée de mon carnet de voyage maritime jusqu'en ce lieu paradisiaque. Je ne tenterais pas d'exprimer par des mots ce que mes yeux contemplent depuis que je suis à Lothern. Le capitaine a eu la courtoisie de me proposer d'effectuer les démarches afin que les quatre sœurs de la famille Luneclaire soient informées de ma venue et de mon désir de les voir.
En souriant, il m'assura que mon attente ne serait peut être pas aussi longue que cela, car il n'était pas impossible que ces quatre jeunes femmes soient déjà en route pour me rencontrer. En attendant ce moment, que j'appréhende d'une certaine façon, je reçois l'hospitalité du Refuge de la Feuille d'Argent, lieu où de nombreux voyageurs et marchands résident. J'ai même croisé d'autres hommes. Je ne sais pas de quoi demain sera fait, mais en ce lieu, cela n'a plus d'importance...

Sortant de sa méditation matinale, Tarseirina observa avec sérénité le cadre l'entourant, elle appréciait cet instant où ses sens étaient aussi aiguisés que Senlui, sa grande épée reçue des mains même du prince Eltharion. Alors qu'elle écoutait les cris stridents des grands aigles planant au dessus des monts Anulii, une brise glaciale s'engouffra dans son ample robe, soulevant sa blonde chevelure et l'obligeant à se relever. Un sombre pressentiment la décida de retourner avec empressement à la Tour Blanche. La majesté de la Tour de Hœth ne provoqua pas l'émerveillement habituel que la jeune Asur ressentait à son approche et elle ne répondit que distraitement aux salutations des compatriotes croisés dans les couloirs de celle-ci. Suivant un trajet maintes fois emprunté, elle rejoignit les appartements de sa sœur jumelle. Avant même que Tarseirina ne frappe à la porte, celle-ci s'ouvrit d'elle même dévoilant la fraîcheur et la luminosité présentes en leur sein. Iyelyrs, assise devant une table de chêne blanc finement ouvragée : cadeau de leur père pour son adhésion à la confrérie des mages de Saphéry, détacha son regard du bouquet d'aubépine.
- Je ne m'habituerai jamais à ta manière d'ouvrir les portes ma sœur, mais je présume que tu attendais ma venue.
- Je suis navrée de t'avoir dérangée de cette manière, commença-t-elle alors qu'une esquisse de sourire se forma à la commissure de ses lèvres. Prends donc un siège, il est plus agréable de dialoguer à l'aise.
Le regard d'Iyelyrs se perdit dans le vague:
- Ce matin j'ai eu une vision en m'installant à cette même table pour déjeuner, ma main toucha la surface de la table et mon esprit fut inondé par la magie. Une image se dessina alors. La terrasse verdoyante d'une auberge au bord d'un lagon aux eaux azurées m'apparut progressivement. De blanches habitations encadraient de part et d'autres le lagon, des arbres aux fruits naissant déployaient leurs ramures au dessus des ruelles accordant un peu d'ombre aux passants. Parmi les personnes présentes, l'une d'elle n'arborait pas l'élégance et la grâce des Asurs, ses yeux couleurs aciers exprimaient toutes la détresse et la douleur qu'un être puisse supporter, ces sentiments me transpercèrent tels des lames amères, m'arrachant à cette vision.
Après un instant de pause la jeune mage reprit :
- J'y réfléchis depuis ce matin et je ne connais qu'un seul lieu correspondant à l'image de cette vision, la cité de Lothern en Eataine. Il semblerait qu'un lien unisse cet humain à notre famille, il est détenteur d'un message qui bouleversera notre avenir à nous toutes.
- Alors nous devons partir rapidement afin de parvenir à Lothern avant l'été après notre excursion dans le nord.

****

- Quelle région sinistre ! Cela fait maintenant une semaine que nous suivons sa piste Iyelyrs et nous ne l’avons toujours pas retrouvée. Ne peux tu employer tes connaissances en Aethyr pour nous aider ?
- Malheureusement les vents magiques sont trop perturbés dans le Pays des Ombres pour pouvoir être totalement contrôlable et si des Druchii rôdent dans les environs mieux vaut qu’aucun n’incident ne leur indique notre présence. Nous ne pouvons nous fier qu’à nos sens ma sœur.
Seule la lumière de la lune permis à Tarseirina de déceler la lueur de tristesse présente dans les yeux de sa jumelle. Comment rester indifférente face à l’œuvre de nos sombres cousins ? songea-t-elle en portant son regard azur sur les meurtrissures qui les entouraient. Là où la terre était autrefois vallonnée et verdoyante, il ne restait plus que destruction et bouleversement. Leurs montures tentaient désespérément de brouter les quelques plantes encore vivantes, leur robe blanche noircit par la poussière omniprésente.
- Mon intuition me dit que nous finiront par tourner en rond si nous continuons ainsi, son talent pour brouiller sa piste semble être aiguisé.
- Merci pour le compliment ma sœur. Répliqua une voix provenant des ténèbres d’un maigre bosquet, d’où sortit une elfe à la sombre chevelure et au visage dissimulé, dont seul les yeux aux aguets étaient visibles. Mais quelle nouvelle est assez grave pour que j’ai à venir à votre encontre ?
- C’est un plaisir que te revoir Elenyl.
Celle-ci répondit d’un signe de tête.
- C’est une vision portée par les vents magiques à l’intention de Iyelyrs qui nous a poussé à ta recherche. Nous devons nous rendre toutes les quatre à Lothern pour le début de l’été où nous trouverons un messager qui influencera notre avenir.
- Dites m’en plus pour que je puisse en juger par moi-même.
- Il semblerait qu’un évènement lié à notre père soit à l’origine de cette vision Elenyl, car celle-ci s’est produite quand j’ai touché la surface d’un présent de père à mon égard. Cela remonte à un mois de ça dans la Tour Blanche. L’image d’un humain séjournant à Lothern m’est apparue, il semblait porter toute la souffrance du monde sur ses épaules et cette douleur résonna en moi achevant ma vision.
- Es-tu sure que cet humain accostera sur Ulthuan cette année ?
- Je n’ai aucune certitude, mais la sensation qui m’habite depuis cette vision me le fait penser.
Elenyl fixa son regard dans celui de la jeune mage, puis dans celui de son autre sœur avant de reprendre la parole.
- Il semblerait que vous vous soyez endurci depuis notre dernière rencontre, en plus d’avoir grandi, votre formation semble porter ses fruits. Les incursions des Druchii sont moins fréquentes ces derniers mois, je pense pouvoir vous accompagner, si mon supérieur me le permet. Reposez-vous jusqu‘au lever du soleil, je monterai la garde.

****

Quelle différence avec les paysages du Pays des Ombres, je me sens revivre en ces lieux. Ressentit Tarseirina, en achevant sa méditation quotidienne. Observant autour d’elle, elle porta son regard sur sa sœur jumelle, celle-ci était assise sur une souche en pleine lecture, un rayon de soleil éclairait sa chevelure flamme, lui donnant un éclat doré , tel une auréole de lumière.
- Quel est cet ouvrage ?
Détachant son attention du livre Iyelyrs leva ses yeux clairs :
- C’est un grimoire sur les objets que la déesse Lileath nous légua il y a des millénaires. Il reposait sur le bureau de père et je me souviens l’avoir vu le lire avec attention alors que nous venions d’intégrer la Tour Blanche, d’où mon intérêt.
- Que comptes tu trouver ?
- Si Hoeth me le permet, des informations sur l’objet que père recherche.
L’attention de Tarseirina se porta alors sur la silhouette arrivant à l’orée de la clairière, la grande cape sombre d’Elenyl ondulait au rythme de sa course légère et cadencée, sa sœur aînée vînt à leur hauteur avant de parler.
- Restez sur vos gardes mes sœurs, car j’ai repéré les traces des majestueux lions blancs de Chrace en plus de celles d‘Asurs. Elles sont près d’ici, à quelques lieux. Espérons qu‘ils soient dressés afin de ne pas avoir à les affronter.
- Les arbres sont-ils assez espacés pour permettre de chevaucher ? Demanda la jeune mage. Cela permettrait d’économiser un temps précieux.
- Il faudra tenir nos montures par la bride malheureusement. Dépêchons nous de lever le camp. Accompagnant le geste à le parole, Elenyl prît la longe de son destrier et s’engagea dans la direction d’où elle revenait.

Un rugissement retentît dans la forêt, exprimant à la fois la rage et la douleur, les trois Asurs forcèrent l’allure dans la direction de celui-ci, laissant leurs montures derrière. Des cris de souffrance résonnèrent à leur tour faisant battre le sang aux tempes de Tarseirina. Linorynathis !
Était sa seule pensée. Les sœurs Luneclaire franchirent un dernier rideau de feuillage avant de déboucher dans ce qui aurait pu semblait être à première vue une clairière si on ne tenait compte des arbres calcinés qui jonchaient le sol. Au centre de celle-ci, sur un rocher, trônait une monstruosité semblant faite de morceaux de diverses créatures, énorme et possédant trois têtes différentes, l’une d’elle cracha un souffle enflammé, ravageant les Asurs qui la chargeaient. L’odeur de chair et de fourrures brûlées emplirent les narines de Tarseirina qui refoula un haut le cœur. Elle entendit à peine les incantations de sa sœur, tant son attention se portait sur le combat. Une dizaine d’Asurs, une peau de lion sur leurs épaules, brandissant de magnifiques haches reculaient hors de portée du souffle, cinq autres s’écroulèrent en flamme, hurlant de douleur, deux lions de guerre à la crinière blanche les flanquaient. Elle entendit le sifflement d’une flèche, provoquant un cri de la bête.
- Charge Tarseirina, je te protège. Cria Iyelyrs.
Faisant fît de sa peur, la maîtresse des épées dégaina Senlui et chargea. L’intervention des sœurs obligea le monstre à se tourner dans leur direction. Le souffle de flamme ne lui fit pas plus d’effet qu’une brise printanière. Une flèche vint se figer dans l’œil de la tête reptilienne cracheuse de feu, interrompant le flot enflammé. Tarseirina esquiva une attaque portée par la patte griffue et riposta, entaillant les chairs. Avant qu’une autre attaque lui soit portée, deux formes blanches sautèrent sur le dos du monstre, le plaquant au sol. Profitant dela situation, les guerriers de Chrace frappèrent de concert sur les têtes de la chimère, la décapitant nette. L’énorme masse s’écroula déversant un flot de sang nauséabond sur le sol. Le tumulte de l’affrontement laissa place aux gémissements des blessés, Tarseirina scruta les visages des Asurs gisant au sol à la recherche de traits familiers quand l’un de ceux ayant décapité la bête s’approcha d’elle, le sang du monstre dissimulait les traits de son visage et entachait sa chevelure d’or.
- Quelle joie de te voir grande sœur, même si j’aurais préférer des retrouvailles en d’autres circonstances.
- Linorynathis ! Quel soulagement de te voir indemne. Allons rejoindre Elenyl et Iyelyrs, nous pourrons discuter des affaires qui nous amènent.
En se dirigeant vers leurs sœurs, Tarseirina remarqua qu’un puissant lion marchait au côté de sa cadette.
- Quel est le nom de ton compagnon, il me fut d’un grand secours.
- Il porte le même nom que l’un des plus redoutable lion blanc ayant habité ces contrées, Charandis.
- Merci à toi Charandis.
C’est auprès des blessés qu’elles retrouvèrent leurs sœurs, plusieurs d’entre eux remerciaient humblement Iyelyrs pour son aide. Les soins magiques, qu’elle leurs avait prodigués, avaient opéré de véritables miracles, la plupart ne tireraient que de légères séquelles des terribles brûlures occasionnées lors de l’escarmouche.
- Quelle bénédiction que vous soyez là mes soeurs, c’est sûrement Isha qui vous à fait venir au moment le plus opportun.
Se tournant vers Linorynathis, la jeune mage répondit:
- Il est agréable de te voir sans une égratignure Lino. Mais le choix des dieux est souvent mystérieux car ce qui nous amènent vers toi est en réalité une vision.
Iyelyrs narra à sa jeune sœur la vision qu’elle eût à Saphery et les décisions qui en découlèrent. Celle-ci écouta avec attention et répondit sans l'ombre d'une hésitation :
- Je vous accompagnerai dans votre périple, il nous faut tirer au clair toute l'affaire.
- Toujours aussi volontaire petite sœur, ajouta Tarseirina, un sourire se dessinant à la commissure des lèvres. Aurais-tu des nouvelles de Mère, nous contions la voir elle aussi ?
- Elle fait parti depuis peu de la garde d'honneur du roi Phénix, elle se trouve déjà à Lothern. Prenant sa hache et la posant sur son épaule, celle-ci reprit. Alors quand partons nous ?

Le soleil inondait la baie, et une douce brise venait rafraichir la journée. Nombreux étaient les travailleurs qui s'affairaient ici, déchargeant leur cargaison, négociant âprement leurs marchandises. Absorbés par leurs affaires, aucun d'eux ne prêtaient attention à la jeune elfe qui observait les navires Asurs au mouillage dans le port de Lothern. Perdue dans ses réflexions, Iyelyrs n'avait plus conscience du monde qui l'entourait.
"Nous sommes trop fragiles" se dit-elle. "Nous sommes faibles dans notre isolement, si l'Empire venait à tomber, qu'est ce qui empêchera les armées du Chaos de réserver le même sort à Ulthuan qu' à... " Inévitablement, ses pensées revinrent vers l'humain et les nouvelles qu'il avait apporté, alors qu'elle s'efforçait d'oublier cette entrevue déplaisante.

Alors que l'écho de ses dernières paroles laissait la place à un silence pesant, les épaules de l'homme s'affaissèrent, comme si on avait ôté un grand poids de son épaule. "Non" se dit-elle "plutôt comme s'il avait maintenant perdu toute raison de vivre". Encore une fois, Iyelyrs ne put s'empêcher de remarquer à quel point l'homme était séduisant et, malgré sa mise dépenaillée et négligée, il se dégageait de lui une impression de noblesse. Mais l'éclat de la vie avait abandonné depuis longtemps ce regard aux reflets acier, il n'était plus un homme mais une carcasse vide qui se mouvait mécaniquement, ombre de ce qu'il fût, son âme brisée arpentant déjà le royaume de la mort alors que son corps se refusait à s'accorder le repos qu'il méritait. Ces yeux l'avaient terrifié, mais elle avait plongé son regard dans le sien, regardant au plus profond de l'esprit de ce malheureux. Et elle avait vu. La mort. Le chaos. La destruction. Elle avait vu les armées d'Archaon dévaster le fief de Pleskaï Wezef von Wallenstein, baron de Wurzen en la province d'Ostland, les habitants massacrés au nom de la folie. Le sang et les cendres. Les Orcs s'amusant avec leurs victimes, les horreurs du Chaos dévorant hommes, femmes et enfants encore vivants. Elle avait entendu les cris de terreur des villageois, les râles d'agonie, les pleurs des survivants. Et alors que le tumulte de la bataille retombait et que les envahisseurs repartaient, elle avait vu le baron errer dans les ruines, en sang, le visage noirci par la fumée, s'arrêtant à chaque corps, puis continuant. Elle l'avait vu s'arrêter et tomber à genoux, comme foudroyé, et étreindre le corps d'une femme, dont la beauté ne pouvait être terni par la mort.

Iyelyrs frissona. Le soleil était maintenant caché par de sombres nuages et le vent soufflait plus fort. Elle aurait voulu pleurer les morts, mon son esprit ne lui laissait pas de répit.

Alors que l'humain contait le destin de Bel-Sharan, Iyelyrs observait ses soeurs. Le visage d'Elenyl s'assombrissait au fur et à mesure que l'homme énumérait les outrages que leur père avait subi. Les habitants de Nagarythe étaient connus pour leur haine des druchii mais la guerrière fantôme venait de rajouter de nouveaux ennemis à sa liste. Linorynathis avait du mal à contenir sa colère et, alors que sa main se portait inconsciemment à son arme, Charandis s'était levé, prêt à déchirer de ses crocs et ses griffes toute personne que sa maîtresse lui désignerait. Le visage de Tarseirina était resté impassible, mais Iyelyrs savait que sa jumelle ne laisserait pas ce crime impuni et que Senlui ne pourrait connaître le repos avant que les responsables soient chatiés. Malgré le sombre pressentiment qu'Iyelyrs avait depuis sa vision, la tristesse la submergeait et elle devait faire un effort pour garder une pensée cohérente. Elle avait toujours eu l'espoir de retrouver son père et de l'aider dans ses recherches, une fois sa formation à la tour de Hoeth terminée. Elle avait refusé d'envisager le pire lors du trajet qui les avaient amenées vers Lothern, mais maintenant que la prémonition avait laissée place à la certitude, elle maudissait son impuissance. Elle sentit la main de Tarseirina dans la sienne et se reprit. Il ne servait à rien de se laisser aller à une vaine culpabilité, alors que l'âme de leur père ne pouvait trouver le repos.

Une résolution nouvelle se fît dans son esprit. "Je ne laisserais pas le Chaos détruire la beauté, ternir et corrompre ce que nous avons construit. Et ils paieront ce qu'ils ont fait à Père. " Elle put enfin pleurer.















Funeste nouvelle qui nous emmène loin de chez nous, l'annonce du baron pèse lourd en nos cœurs, rencontrer notre père nous le devons et rapidement, mes sœurs et moi même partîmes pour le port prestement, Iyelyrs s'empressa de se renseigner auprès des marchants qui partent pour le vieux monde, malgré son attitude froide et rigoureuse, ma grande sœur était inquiète et autant perdu que nous toutes par la tragique nouvelle. Ses négociations furent promptes, comme ses traits, nous embarquâmes sur la « Plume Argentée » , notre périple ira par delà le grand Océan, longue et ennuyeuse traversée, nous devrions faire escale dans un port en Arabie, et en Bretonnie, puis longer les côtes pour enfin arriver à Marienburg,

Première semaine de voyage :

Les flots sont d'un ennui profond, sombre comme la nuit, notre première semaine de navire ne fût accompagnée que de chants destinés aux dieux marins et venteux de nous laisser libre passage, les vents nous sont favorables pour le moments. Je m'exile à la proue comme pour guetter un changement mais rien ne se passe,,, , Charandis, mon Lion bien aimé, est toujours près de moi le capitaine, connaissant notre lien, a bien consenti a me le laisser près de moi, doux et fidèle compagnon, sa présence me réconforte même si il sent mon profond désarroi, je me languis de ce long voyage,
Mes sœurs ont trouvé de l'occupation, s'interdisant sans doute de sombrer dans la mélancolie, Tarseirina se plonge dans la méditation ou le maniement de sa grande épée, Iyelyrs, la plus part du temps, se cloitre dans sa cabine pour y griffonner ou lire des ouvrages, lorsqu'elle sort, elle discute avec le capitaine qui est toujours heureux de nous aider.

Deuxième semaine de voyage :

Cette semaine a été plus mouvementée, les marins n'ont pas assez prié les dieux marins, nous avons essuyé une tempête, et je souris maintenant en y repensant, nous ne sommes pas sœurs pour rien en fin de compte, nous avons été toutes malades, seul moment ou l'ont peut oublier la farce du destin, se petit sourire que je cachais aux yeux des autres disparu par le sinistre but de notre voyage.
Le capitaine nous informât que l'escale se rapprochait, nous allons voir les premières côtes d 'Arabie la semaine suivante, Nos regards sont sombres et songeurs, la traversée et inexorable, pesante sur nos épaules, mes pensées vont à Père et Mère, Père pour le revoir une dernière fois, Mère parce qu'elle va pleurer son cher et tendre époux, je versais une larme à l'abri des regards, je n avais pas prit conscience de l'ampleur de ce que signifiait de rencontrer le Spectre de son Père.

Troisième semaine de voyage :

Nous avons fait escale, une journée entière au port d Arabie, Copher « Le port des épices », la chaleur est étouffante, harassante, Charandis était malmené aussi par cette chaleur, mes sœurs ont décidé de descendre du navire pour se changer les idées, par un moment pareil je trouvais cela un peu égoïste, mais après réflexion il était peut être judicieux de voir plus que nos contrées, cette petite pensée me fît remarquer que je n avais même pas regarder en arrière, Douce Ulthuan contrée au rivage blanc, et le vague à l'âme me reprend, je scrute autour de moi, le brouhaha autour de moi règne ici, les marchants à la criée, l'animation est folklorique ici, j étouffe, les humains... comme ils disent c'est le bazar! Et bah moi je m'en retourne au navire, mes sœurs m'emboitent le pas, après deux semaines de mer cette agitation n était point la bien venue.
Puis nous voguâmes sur l'océan, en direction de la prochaine escale à Bordeleaux, où les marins nous confirmèrent que les habitants de cette contrée seront plus civilisés, mais qu'avant cela nous devrions traverser la zone propice au abordage pirate, la tension monte, notre fardeau s'alourdit, le spectre de notre Père, puis maintenant des pirates. Nous partîmes sur cette mer, non rassurées, mais était-ce simplement des rumeurs, des racontars ?

Quatrième semaine de voyage :

Les pirates ne se sont point montrés, nous avons atteint les côtes d'Estalie, nous voguons vers la Bretonnie,
Ce voyage est a présent lourd pour mes nerfs, la tension monte, nous avons fait escale dans la ville portuaire « Bordeleaux », j exquise un sourire en y repensant, cette région est plus courtoise que se que j'attendais,,, ma sœur Iyelyrs, fut abordée par un noble, chevalier, qui lui promit monts et merveilles, si elle consentait à lui accorder sa main, la surprise envahit ma grande sœur, qui ne trouva comme réponse qu'un regard fuyant en notre direction, Tarseirina dans son rôle protectrice vint la sauver en éloignant le fougueux « Prétendant » ,,, ce fût l'un des rares moments de ce voyages ou nous eumes un sourire.
Mais le destin, la fatalité, rattrape toujours quand on s'y attend le moins, nous voguons le long du reste de la Bretonnie, je trouve que notre voyage que trop bien, les vents nous sont favorables, l'océan est calme, nous croisons que quelque navires marchants ainsi que de grossiers bâtiments de guerre, le chemin jusqu'à Marienburg ne sera plus très long.

Septième jour de la quatrième semaine :

Nous rentrons dans le port de Marienburg, nous voilà arrivées en terre de l'Empire. Nous arrivons de nuit, il nous faut nous rendre a la capitainerie du port, pour y passer la nuit. Cette terre est sombre, nourri d' espoir, mais aussi de corruption, ainsi m'apparaît le cœur des hommes, leur terre est à leur image, je pense comprendre pourquoi Père nous attend en cette terre. Du fait qu'elle représente un espoir, mais elle est aussi sombre et noirci par le Chaos qui règne ici bas. Je chasse ces noires pensées c'est de Père qu'il s'agit voyons.
Nous obtenons le gîte et le couvert. Je regarde autour de moi, Charandis reste à côté de moi, les gens sont nerveux et suspicieux, peut être est ce à cause de nous ? Qu'a cela ne tienne, nous ne serons ici que pour la nuit.

Premier jour de la cinquième semaine :

Nous filons comme le vent Iyelrys nous a procuré des chevaux, cela ne vaut pas un coursier Asur mais nous irons tout du moins plus vite qu'à pied, notre prochaine destination est la ville de Middenheim, nous passons par la forêt. Nous galopons comme si nos vie en dépendait, j'ai hâte de voire Père, en y réfléchissant je ne l'ai pas longtemps connu, et maintenant... maintenant je vais aller voire son Spectre, un long frisson glaciale me parcourt l'échine... rien que cette pensée me mets en colère et me remplis de chagrin, l'amertume sera mon lot pour se voyage.

Nous arrivons à Middenheim, nous arrivons comme le vent, silencieuses, vives, nous arrivons tard le soir, nous sommes arrêtées par la milice locale, peut reluisante à mon goût, et pas très courtoise non plus, Tarseirina prends la parole en premier, quel perte de temps! Les hommes ne savent pas faire la différence entre nous et nos « cousins » après une âpre discussion, nous avons l'autorisation de passer la nuit à l'auberge, pas à mon goût non plus, mal fréquenté, et l odeur me rappelle une porcherie, cette auberge peut ressembler à un véritable paradis, mais pas pour nous! Je passa la plus mauvaise des nuits.

Deuxième jour de la cinquième semaine :

Aujourd'hui, est le jour de la rencontre avec notre Père, nous nous dirigeâmes prestement au domaine de Wurzen. L'instant est solennel , nous sommes arrivées, nous attendons ...
Une brise se fait sentir, douce et qui sent le doux parfum de l'asphodèle, puis le spectre apparut, froid et majestueux, sa voix est un chuchotement, pleine d'amertume et de tristesse, mais elle est toujours autoritaire... Père nous annonce que c est la dernière fois que l'on se revoit, ce moment nous transperce l'âme de part en part... Charandis est près de moi, ma main est plongée dans sa crinière, douce et chaude, elle m'empêche de montrer ma faiblesse devant mon cher Père.
Il nous regarde, comme pour inscrire une dernière fois notre visage dans sa mémoire, il nous sussure qu'il est fier que nous ayons trouvé chacune notre voie, et que nous ferons la fierté d'Ulthuan,
Il nous dit une dernière chose avant de s'éloigner de nous, notre attention lui est acquise car ce sont ses dernières paroles, le temps de l'adieu est arrivé.
Nous partons après avoir fait nos adieux, nous ne nous retournons pas ... il ne faut pas, nous devons aller de l'avant, nous nous dirigeons maintenant dans le cœur de l'Empire Aldorft
Les mots de Père me résonnent encore en tête :

« Mes filles votre présence ici, réchauffe quelque peu mon coeur glacé, je suis navré que nous devons nous voir en de telles circonstances, vous savez pourquoi je suis là, j'ai été trahi, torturé et vidé de l'énergie d'Aethyr. Mes filles, vous devez finir ce que j'ai commencé. »

Nous galopons, la brise nous accompagne, les chevaux volent, rien ne nous arrêtera car nous sommes les filles de « Bel-Sharan Luneclaire » et que pour nous la promesse faite a notre défunt Père est synonyme de lourde conséquence .

Citation :

Fiche de personnage - Iyelyrs Luneclaire

Race : Elfe
Classe RP: Hiérophante
Niveau : 33 ( +30 points de carac)
Rang de guilde : Louveteau (+0 points de carac / + 0 talents)
Points d'expérience restant : 0


- Caractéristiques [180 + 30]

Force : 20 -10 (Elfe) / total : 10
Endurance : 20 -10 (Elfe) / total : 10
Agilité : 30 +10 (Elfe) / total : 40
Intelligence :40 +10 (Elfe) +10 / total : 60
Force Mentale : 50 + 10 / total : 60
Sociabilité : 30 / total : 30


- Compétence de base [2 points + 1 compétence de base gratuite (raciale)]

Perception (Acquisition - rang 0 - gratuite/raciale) [0 points] : 0
Equitation [1 point] : 0
Soins des animaux [1 point] : 0


- Compétence avancée [8 points + 2 compétences avancées gratuites (raciales), + 1 Compétence avancée gratuite (Classe RP) + 1 compétence avancée gratuite (Loups)]

Connaissances générales (Elfes) (Acquisition - rang 0 - gratuite/raciale): 0
Langage secret (Langage de Bataille) (Acquisition - rang 0 - gratuite/Loup) : 0
Langue (Eltharin) (Acquisition - rang 0 - gratuite/raciale) : 0
Langue (Reikspiel) (Acquisition - rang 0 - gratuite/raciale) : 0
Focalisation (Acquisition - rang 0 - gratuite/Classe RP) : 0
Sens de la magie [2 points] : 0
Soins [2 points] : 0
Lire/écrire (Eltharin) [2 points] : 0
Langage mystique (magick) [2 points] : 0


- Talents [2 talents gratuits de base]

Harmonie aethyrique : +10% aux tests de Focalisation et Sens de la Magie
Chirurgie : +20% aux tests de soins. 10% de points de vie supplémentaires redonnés. Arrête les hémorragies des blessures les plus graves. Si le patient risque de tomber dans le coma, +20% au test d'endurance pour éviter l'inconscience


- Futurs acquisitions/Amélioration (A justifier et à faire vivre en jeu pour y prétendre)

Focalisation [7 points au total]: Envisage le rang 1 puis 2. (Pas besoin de justifier puisque déjà acquis. Mais à faire vivre en jeu)
Soins [7 points au total]: Envisage le rang 1 puis 2. (Pas besoin de justifier puisque déjà acquis. Mais à faire vivre en jeu)
Sens de la magie [7 points au total]: Envisage le rang 1 puis 2. (Pas besoin de justifier puisque déjà acquis. Mais à faire vivre en jeu)

Pour les justifications, j'ai essayé de coller au mieux à la carrière de Sorcier du livre de base de Warhammer (2e édition).
Pour les compétences Focalistion, Sens de la magie, Langage mystique et Lire/écrire, il me semble qu'il s'agie là des compétences que tout magicien doit maîtriser.
Pour le talent Harmonie aethyrique, encore une fois j'ai puisé mon inspiration dans les règles de Warhammer, c'est un des talents de base des elfes. Les elfes sont connus pour être doués pour les arcanes magiques, et c'est le talent qui reflète le mieux cette prédisposition.

Pour la compétence Soins et le talent Chirurgie, mon personnage, au fil de son apprentissage, a fini par envisager de n'utiliser la magie que lorsque les compétences classiques ne lui était plus d'aucune utilité, le but étant avant tout d'en faire une guérisseuse efficace.

Citation :

Fiche de personnage - Tarseirina Luneclaire

Race : Elfe
Classe RP: Artisan : Forgeron / Guerrière.
Niveau : 33 ( +30 points de carac)
Rang de guilde : Louveteau (+0 points de carac / + 0 talents)
Points d'expérience restant : 0


- Caractéristiques [180 + 30]

Force : 20 -10 (Elfe) +1=20 / total : 30
Endurance : 20 -10 (Elfe) +10 / total : 30
Agilité : 40 +10 (Elfe) / total : 50
Intelligence :40 +10 (Elfe) / total : 50
Force Mentale : 30 / total : 30
Sociabilité : 30 / total : 30


- Compétence de base [3 points + 1 compétence de base gratuite (raciale)]

Commérage [1 point] : 0
Equitation [1 point] : 0
Natation [1 point] : 0
Perception (Acquisition - rang 0 - gratuite/raciale) [0 points] : 0


- Compétence avancée [7 points + 2 compétences avancées gratuites (raciales), + 1 Compétence avancée gratuite (Classe RP) + 1 compétence avancée gratuite (Loups)]

Connaissances générales (Elfes) (Acquisition - rang 0 - gratuite/raciale): 0
Langage secret (Langage de Bataille) (Acquisition - rang 0 - gratuite/Loup) : 0
Langue (Eltharin) (Acquisition - rang 0 - gratuite/raciale) : 0
Langue (Reikspiel) (Acquisition - rang 0 - gratuite/raciale) : 0
Métier : Artisan (Forgeron) (Acquisition - rang 0 - gratuite/Classe RP) [3 points] : 1
Lire/écrire (Eltharin) [2 points] : 0
Orientation [2 points] : 0


- Talents [2 talents gratuits de base]

Sang froid : +10% aux tests de Force Mentale dans les situations qui mettent vos nerfs à rude épreuve.
Vision Nocturne : Vous voyez parfaitement clair dans l’obscurité naturelle jusqu’à une distance de 30 mètres. Ce talent ne fonctionne pas dans l’obscurité totale et requiert l’équivalent de la lumière des étoiles.