Taverne des Loups
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 BG - Le Boiteux

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Malheur
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Malheur


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MessageSujet: BG - Le Boiteux   BG - Le Boiteux Icon_minitimeMar 25 Mar - 6:46

BACKGROUND – Le Boiteux

Citation :
Prénom : Rafaël
Race : Humain
Sexe : Masculin.
Age : 49 ans
Classe RP : Répurgateur

Description physique : De taille moyenne (1m72), les cheveux mi longs de couleur poivre-sel et une barbe lui cerclant le visage dans les mêmes teintes, Rafaël n'en demeure pas moins assez bien conservé malgré son age avancé. O certes, ses nombreuses années passées au sein des loups lui vaut plusieurs souvenirs chirurgicals dont quelques belles cicatrices sur l'avant bras gauche et une prothèse métallique cerclée à son genou droit, cliquetant à chacun de ses pas. Il est souvent vétu d'une longue veste en cuir usé et d'un pistolet à rouet accroché à sa ceinture.

Informations supplémentaires : Le Boiteux est totalement dévoué aux loups d'Ostland, ses compagnons, ses frères d'armes durant ses dernières 32 années, sa famille... Ses années de services n'ont pas entachées sa dévotion, il ne rechigne jamais à s'affairer aux ordres du capitaine. Droit, loyal, son seul gros défaut serait peut être le jeu....Une bonne partie de dés et sa solde font comme neige au soleil.

Tes attentes [en tant que joueur (se)] : [i] Mes attentes en tant que joueur sont surtout accés rp. J'aspire à vivre de grands moments, profitant de tout ce que le monde de Warhammer peut offrir pour prendre plaisir en partageant cela avec les membres de la guilde. Surtout que le jeu semble prendre une tournure somme toute interessante, donnant aux joueurs de grandes possibilités (rvr, gestion de guilde,...) J'ai toute confiance au GM(s) (^^) car je partage le même point de vue: plaisir du rp, sérieux, investissement.


Tes attentes [pour le Rp de ton (tes) personnage(s)] : Dernièrement promu sergent suite à son amputation, il a bien l'intention de démontrer que sa faiblesse physique n'a rien enlevé à sa détermination, que le vieux est encore capable d'assiter ses frères...Que sa promotion n'est pas du à son handicap mais à ses aptitudes. Et gare si un louveteau lui manque de respect, une torgniole est vite arrivée.


Dernière édition par Malheur le Lun 26 Mai - 23:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: BG - Le Boiteux   BG - Le Boiteux Icon_minitimeMar 25 Mar - 6:50

Nordland, territoire sauvage recouvertes d'épaisses forêts où nombreux se perdirent.

Nordland, baronnie au climat rude, froid et intransigeant avec les plus faibles.

Nordland, région subissant année après année, génération après génération les assauts des barbares du nord, pillant, tuant, brûlant tout sur leur passage.

Nordland, enfin qui vit naître Rafaël, grandir, devenir homme et passer de l'agneau au loup...

Alors qu'un blizzard frappait les cotes de la mer de la griffe , il vit le jour en l'an 2473. Aussi loin que porte ces souvenirs, il vécut seul avec son père. Alcoolique notoire, violence abusive, l'homme qui l'éleva était bien loin de l'image de père que l'on pourrait avoir.
Le garçon, lui, se contentait de l'appeler « m'ssieur », « oui, m'ssieur », « tout de suite, m'ssieur ».

Tant habitué à lever le coude qu'à lever la main sur son fils, le soûlard était propriétaire d'une masure au nord de Neues Esmkrank. Trappeur peu émérite, voisin peu apprécié, l'homme n'avait comme ami que la bouteille, comme compagne qu'une gueule de bois, fidèle parmi les fidèles, et comme enfant un esclave, un bouc émissaire accusant le coup de ses humeurs à coup de ceinturon...Jusqu'à ses 17 ans.


Hiver 2490

De légers flocons tombaient doucement, se posant sans bruit sur le manteau blanc recouvrant déjà les terres. Crissant à chacun de ses pas, Rafaël se dépêchait de rentrer, chargé de deux sceaux d'eau. Il devait rejoindre la maison avant que son père ne rentre. Ce dernier ne tolérait pas que le repas est du retard. Tout devait être prêt avant..avant que...Trop tard.

La faible luminosité apparaissant à travers les carreaux indiquait à l'adolescent que son daron était revenu plus tôt. Un frisson lui traversa l'échine. Il pouvait presque sentir le cuir du ceinturon mordre de nouveau son dos.

La tête basse, Rafaël entra, tentant de passer inaperçu auprès de l'imposant personnage déjà occupé à vider une bouteille.

- « A c't heure que tu rentres? Tu crois qu'la bouffe va s'faire toute seule? Grouilles, j'ai la dalle!! »

Trop heureux d'éviter une correction, le gamin souffla un simple: « Oui, m'ssieur »

Il vida les poissons, les prépara comme son père les aimait et tandis que le repas cuisait, Rafaël laissa ses pensées vagabonder par la fenêtre, s'imaginant partir, sans but, sans contrainte, sans peur des coups. Il lui suffisait de prendre la porte et de ne pas se retourner, jamais...

- « Qu'est ce tu fous, merdeux? » La voix trahissait l'état éthylique. « P'tain, la bouffe crame !!!!!! »

Le môme n'eut pas le temps de constater le carnage qu'une puissante pogne le retourna et qu'un revers de main magistral l'envoya à terre, la bouche en sang.

- « T'mérites une bonne trempe » dit il, défaisant d'une main sa ceinture.

Se relevant péniblement, du sang à la commissure des lèvres, Rafaël posa un lourd regard sur son géniteur, un regard emplie de haine, de rage, de vengeance.

- « Oh, il s'rebiffe, le morveux. Baisses moi ses yeux ou j'te promet qu... »

BLING

La poêle encore en main,le souffle court, le gamin regardait le corps inerte sur le sol, une mare vermeille s'agrandissant, s'étalant sur le parquet usé de la vieille demeure.

Milles pensées lui traversait l'esprit. Devait il se pencher sur le corps? Le soigner? Devait il fuir à toute hâte? Ou attendre simplement que son père reprenne conscience?

Non, il savait. Il savait.

Bientôt de longues flammes léchèrent le ciel, illuminant la nuit de sa danse. Les voisins, situés à plusieurs lieux de là mettront sûrement l'incendie sur le dos d'une expédition de barbares, ils penseront que l'homme et son fils on péris dans le sinistre.

Sans se retourner, Rafaël partit direction des bois, un sourire aux lèvres. Une nouvelle vie s'offrait à lui et jamais, plus jamais, il n'encaisserait les coups sans les rendre....Plus jamais...

Quatre jours que Rafaël était parti, laissant derrière lui les flammes de l'enfer accueillir son père en son sein.

Quatre jours qu'il avait osé se rebeller, osé reprendre sa vie en main, faisant prendre à sa destinée un tournant, un chemin différent.

Quatre jours qu'il subissait les affres du froid, doigt perfide s'insinuant dans chaque pli de vêtement, attaquant son épiderme comme une multitude d'épines glaciales, lui lacérant chaque extrémité, orteil, oreilles, l'obligeant à se blottir contre le feu précaire, massant frénétiquement ses pieds, son visage,..

Quatre jours que la faim ne le quittait pas, le suivant, tel une ombre, une faim tenace, insatiable, l'accompagnant du soir au matin, jusqu'au tréfonds de ses nuits.

Quatre jours qu'il maudissait d'avoir choisi cette saison pour fuir, l'hiver au Nordland était violent, d'une constante violence même, et le soir du quatrième jour n'échappa pas à cette évidence.

Rafaël s'était approché d'une ferme, situé à plusieurs lieux de la propriété paternelle, ces voisins direct en quelques sortes. De mémoire, il se rappelait vaguement de leur nom de famille: GrunerFuβ, GranerFuβ,...quelque chose comme ça, peu importait en faite. Le gamin se souvenait surtout qu'il y avait un fumoir dans la grange, un endroit où la viande abondait suffisamment pour le rassasier.

Il approcha, furtivement, du hangar en bois. Une fumée s'échappait de la maison adjacente, de la lumière filtrait par les fenêtres. Il fallait jouer serrer, ne pas se faire remarquer.

De son couteau, il enleva deux trois planches afin de pouvoir passer. A peine entré, l'odeur de la viande le saisit aux narines, douces effluves pour l'affamé. Des gigots de chevreuil, des lièvres, des cuisses de sanglier,...

Sans attendre, il croqua dans un jarret, le goût fumé s'empara de suite de son palais, un filet de bave de satisfaction coula à la commissure de ses lèvres tant il savourait ce moment. Puis, il empoigna plusieurs gibiers qu'il enfourna dans son sac et se dirigea vers la brèche qu'il avait faite.

A peine sortit il la tête de l'interstice, qu'un violent coup le plaqua au sol, laissant choir sa sacoche.

- « Restes à terre, maudit voleur, où j'te promet de transpercer d'ma fourche » dit une voix.

Levant doucement les yeux, un mal de tête intense lui étreignant la tempe droite, Rafaël reconnut vaguement l'homme en question: GrunerFuβ accompagné de son fils, à peine plus vieux que lui.

- « J'te reconnaît, toi! Tu es l'fils à Daryl ? Hein qu't'es le fils à Daryl ? »

« Pour sur, Pa', c'est lui » rétorqua le gamin aux dents de cheval

L'intéressé ne pipa mot, ne sachant qu'attendre d'eux.

« Tu sais quoi, voleur de viande, mon fils et moi on passait dans l'coin d'ta baraque, il y a quelqu' jours, quand elle prenait feu. Et tu sais quoi, on a vu quelqu'un s'faire la malle, comme un voleur qu'il était, laissant le pauv' vieux cramé. »

« Oh, oui qu'on l'a vu, Pa'!! »

Ne bougeant toujours pas, le souffle court, Rafaël fixait l'homme, posant son regard sur lui et sur la fourche qu'il tenait en main, d'une prise ferme, robuste. L'homme ne cilla pas, il semblait même amusé par la situation. Mais ce sourire n'annonçait rien de bon. Rien n'est jamais bon dans un pays comme le Nordland.

- « C'est vrai qu'lon aurait pu croire à une attaque de ces pillards de nordiste mais, vois tu, voleur, ils sont fait rétamer récemment par une bande de mercenaire embauché par not' baron, « les loups d'Ostland », je crois bien. Alors du coup, j'm'pose une question » dit il en se caressant une barde hirsute. « Qu'est qui f'rait de toi, l'inquisiteur d'la ville si je t'ramènerai à lui. P't être qu'il y aurait une prime, voir deux. Une pour le voleur et une pour l'assassin du vieux Daryl. Les inquisiteurs aiment bien châtier le Mal, à coup de tison, de fouet puis vlan, v'là t'y pas que tu pendras en haut d'une corde. »

« Une belle pendaison ça, Pa' »

« Allez debout, charogne, j'vais t'mettre au fer jusqu'à demain »

Se relevant péniblement, Rafaël cogita rapidement à la suite. Que devait il faire? Se laisser amener, compter sur l'indulgence de l'inquisiteur? Sigmar lui même savait bien que nulle indulgence n'était à attendre d'eux. Le mal était un mot bien vague quand il s'agissait de divertir la foule. S'enfuir? A peine aurait il parcouru deux mètres que l'homme lui planterait sa fourche dans l'échine.

Non, il savait, il savait...

D'un geste vif, habile, il empoigna son couteau à la garde, et, surprenant le vieux GrunerFuβ, il lui planta l'arme dans le cou, un geyser de sang s'échappa de la carotide, recouvrant le blanc manteau neigeux d'une longue virgule écarlate.

Le fils, couard qu'il était, poussa un cri et courut en direction de sa maison, endroit salutaire afin de mettre les murs entre lui et le voleur de viande, l'assassin de Daryl, le meurtrier de son père,...

Réagissant avec la même fougue, Rafaël attrapa la fourche et, après quelques enjambées d'élan, la lança de toute ses forces vers le fuyard. Le môme aux dents de cheval s'écroula face à terre, des secousses lui parcourant le corps.

Partir, il devait partir, courir loin de cette maison, loin de ce carnage, son carnage. Attrapant son sac, il détala, ne se rendant compte que bien plus tard, qu'il avait oublié, dans le cou du cadavre, son couteau, celui là même avec son nom ciselé sur la lame.
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MessageSujet: Re: BG - Le Boiteux   BG - Le Boiteux Icon_minitimeSam 12 Avr - 9:29

Le destin, chose bien étrange pour celui sachant où aller.

Ce destin qui, pourtant, vous guide sans savoir, vous mène sur un chemin, votre chemin...

Parfois, de longues lignes droites se dessinent devant vous, sans fin, l'horizon se mêlant à la plaine, les kilomètres défilant comme défilent les jours dans leur totale banalité, aucune surprise...

Parfois tortueux, zigzaguant de gauche à droite, prenant des angles à 180°, ramenant tantôt le vagabond de la vie sur ces propres pas, tantôt lui faisant prendre une direction inattendue, telle la cascade apparaissant à la vue de l'assoiffé au détour d'une colline ou encore le précipice s'ouvrant juste devant les pas incertains de l'égaré, manquant de peu la chute mortelle, tragique...Et c'était exactement la situation dans laquelle se trouvait Rafaël.

Sa vie monotone, régie par les coups de ceinturon de son père, avait prie une tournure vertigineuse depuis moins d'une semaine. Il s'était senti happé comme un fétus de paille dans une rafale, bourrasque écarlate, marquant son âme de l'empreinte de l'assassin.

Trois morts en moins d'une semaine.

Son père...Cet ivrogne méritait sa pénitence.
GrunerFuβ et son fils...Son instinct de survie avait eu raison d'eux.

Non, aucun remord dans ses actes, ainsi était la loi dans le Nordland, violente et irrémédiable.

Mais maintenant, alors qu'il mastiquait un morceau de gibier volé, longuement afin d'en retirer tout le jus, toutes les vitamines nécessaires en ce rude hiver, ces pensées n'allaient pas sur ses actes passés. Seul son avenir l'importait.

Que devait il faire?

Rester reclus dans cette forêt? Idée insensée. L'hiver pouvait perdurer encore de nombreuses lunes, emmenant dans son étreinte blizzard et nuit glaciale. Et comment se défendrait il avec pour seule arme une hachette plus apte à fendre du petit bois pour le feu qu'à trancher le garrot d'un porc sauvage, d'un ours, d'un couguar ou pire....d'un barbare du nord.

Se rendre à Neues Esmkrank? Le village n'était qu'à une demi journée mais qu'aurait il au bout? Un bohémien de plus, contraint de mendier en évitant la milice. Et si on le reconnaissait? Le sort des meurtriers au Nordland n'était pas à souhaiter. Le supplice de la roue, du tison chauffé au blanc, de l'écartèlement jusqu'à expiation des fautes et puis quoi??...La mort!!

Non il savait...Le sud.

Dés le matin, alors que le soleil levant se tenait caché derrière d'épais nuages posant sur la forêt un voile grisâtre, alors que l'air sentait la neige et que son haleine givrait à chaque exhalation, Rafaël prit la route. Il marcha de longues heures, la croute neigeuse craquant à chaque pas, reprit en coeur par son paquetage, cliquetant doucement. La tête vide, il se laissa entraîner par cette cadence, se mettant même à siffloter, heureux de son périple. Bientôt le hennissement d'un cheval l'accompagna dans sa mélodie...Un cheval?

La réalité reprit ses droits, son instinct aussi. Aussi sec, il empoigna sa hachette et courut se mettre à couvert derrière un arbre. Le souffle court, il risqua un oeil de l'autre côté.

De sa cache, il distinguait la route boueuse à quelques mètres. Il devait s'agir de la route méridionale, celle passant par Grafenrich et menant,à plusieurs lieux à la grande cité de Salzemund.
Sur ce chemin cahoteux, un long convoi avançait doucement. Il était composé de plusieurs chariots, tirant inexorablement leurs charges, de soldats à pieds, traînant leurs guêtres tels des ombres, certains étaient à cheval en armure simple, d'autres plus complexes miroitant de noires, d'azurs,... d'autres encore étaient équipés de longues piques au bout desquelles flottaient un drapeau, une bannière inconnue par Rafaël: Un loup imposant au pelage gris-sombre, aux yeux écarlates, chargeant griffes dehors, une longue épée en contre bas.

Des mots lui revînt en mémoire, des mots d'outre-tombe: « ...ils sont fait rétamer récemment par une bande de mercenaire embauché par not' baron, « les loups d'Ostland », je crois bien. »

La troupe continua à défiler sans même prêter attention au gamin caché derrière l'arbre. Les lourds chariots bâchés par des peaux tannées craquaient devant l'effort de traction des chevaux, cahotaient au fil des bosses et des creux. Certains soldats discutaient, d'autres sifflotaient, d'autres encore préféraient rester silencieux, regardant droit devant, sans ciller.

L'écorce lui lacérant le dos, sa hachette serrée contre lui, Rafaël regarda les loups s'éloigner en cogitant à la suite des événements.

Que devait il faire maintenant?

Devait il partir vers le nord afin de s'éloigner au maximum d'eux, mettre ainsi le plus de lieux possibles entre lui et ces mercenaires, roulant pour l'argent, n'hésitant sûrement pas pour le dénoncer aux autorités de Grafenrich? La forêt regorgeait de danger tout aussi mortel, des dangers auxquels une personne isolée ne pouvait échapper. Et puis si le destin guidait ses pas, il ne devait pas fermer les yeux face aux signes que les dieux lui faisaient, ces mêmes dieux qui l'avaient mis sur la route, ceux là même qui avaient sûrement guidé sa main vindicative.

Devait il alors se jeter à leur rencontre, prendre le risque de se faire tirer à vue. Des gaillards de la sorte ne devaient pas être manchots avec leurs arcs ou leurs mousquets.

Non il savait...

Le cortège continua sa route jusqu'au soir, une ombre le suivant, profitant de la protection de l'orée des bois pour se dissimuler, faisant attention à chacun de ses pas afin qu'aucune brindille traître ne révèle sa présence.

Une heure avant le coucher du soleil, les loups stoppèrent leur marche. Et là, la troupe démontra toute sa cohésion, toute cette solidarité qui, sans éclipser l'individualité propre à chaque soldat, fait la force d'une armée, d'une famille, d'une meute.

Chacun s'attela à sa tache, sans contrainte, sans ordre appuyé à coup de ceinturon. Oh, oui, il y avait bien quelques gueulantes mais cela n'enleva rien au profond lien qui sembla tous les unir. Ici, on s'affairait à dresser des tentes, là, à descendre les vivres et le matériel des chariots, ici encore, on s'occupait des chevaux ou encore on s'avançait vers la forêt pour récolter du bois sec pour le feu... Vers la cache de Rafaël.

Son sang ne fit qu'un tour, il devait réagir où il serait sous peu découvert.

Les mercenaires commençaient leur besogne, se chargeant les bras de fagot au fil de leur avancée dans la forêt. L'un d'eux se dirigeait inexorablement vers Rafaël, vers cette arbre moussu derrière lequel il se cachait.

Encore quelques pas et le mercenaire serait en mesure de le voir.

Réfléchir,...Il devait réfléchir...

Le soldat passa l'arbre en question, tourna la tête, s'approcha...et se pencha prendre un morceau de bois à l'endroit où, quelques secondes avant, se tenait le gosse.

Ce dernier, accroché à une branche, regardait l'homme en dessous de lui, n'osant plus respirer.

Le mercenaire resta un moment agenouillé, à étudier le sol.

Peut être cherchait il du bois? Ou bien...oui, ou bien était ce ces empreintes que l'homme étudiait, ses traces de bottes laissées sur le manteau neigeux? Comment avait il pu oublier ça?

Tandis qu'une myriade de pensées lui traversa l'esprit, le soldat se releva et partit en direction du campement, sans se presser, ramassant quelques branches au passage.

Il n'avait pas été découvert.

La nuit tomba moins d'une heure après, amenant avec elle un froid intense, comme si la terre, cherchant à se réchauffer, absorbait la chaleur résiduelle de l'air, des arbres, des hommes même.

Les jambes serrés autour de sa branche salutaire, Rafaël grelottait, enviant les mercenaires amassés près des divers feux de camp, s'imaginant à leur coté, savourant un plat chaud,...

Il n'y tint plus, il fallait qu'il descende de là, qu'il se dégourdisse les jambes avant qu'elles ne soient atrophiées par le froid. Sautant de l'arbre, une violente douleur s'empara de ses articulations, une douleur nécessaire, signe que le sang circulait de nouveau.

Maintenant l'idéal serait de s'éloigner du campement afin que lui aussi puisse faire un feu.

A peine commença t'il à avancer, qu'une craquement sec, bruit caractéristique d'une brindille, se fit entendre. Sur le qui vive, il empoigna la hachette à sa ceinture et scruta la pénombre.

Un mouvement lui fit tourner la tête.

Rien...

Et puis un violent coup le percuta au menton. Rafaël s'écroula sur le sol, le goût métallique du sang dans la bouche. Tâtonnant le sol neigeux à la recherche de sa hachette, le gamin dut stopper son investigation, la pointe d'une pique à quelques centimètres de son cou.

« T'avais raison, L'Mordu, on a bien un fouineur dans l'coin »

Des bruits de pas sur la gauche, Rafaël regarda le dénommé Mordu approcher. Il reconnut de suite celui qui, une heure plutôt, était chargé de ramasser du bois, celui qui s'était trouvé à moins d'un mètre de lui, celui qui, sans nul doute maintenant, avait repéré ses traces.
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MessageSujet: Re: BG - Le Boiteux   BG - Le Boiteux Icon_minitimeMer 30 Avr - 12:24

L'mordu se contenta de sourire, révélant des dents de devant complètement cassées.

« Allez relèves toi morveux!! Tu voulais voir l'camp des loups, j'vais t'y conduire moi » reprit le mercenaire armé de la pique, dangereusement pointée vers le cou dégagé de Rafaël.

C'est donc sous cette escorte qu'il fut conduit jusqu'au campement. Les feux étalés de ci de là diffusaient une douce lueur, ondulant au gré du vent du Nord, au gré des fumées dû au bois humide, donnant une image surréaliste au bivouac, telle une armée d'ombre prostrée autour de la lumière rédemptrice, une légion de damnés arpentant les terres, attirée par l'appel du sang, guerroyant jusqu'au repos éternel.

Les hommes ne prêtèrent que peu attention au gamin, lui jetant un regard tout au plus. Ils étaient trop occupé d'ici de là soit à vider leur écuelle fumante, soit à se contenter de la tenir serrer contre leurs jambes, les paumes plaquées contre la surface de l'assiette, profitant de cette apport calorifique supplémentaire pour se réchauffer, soit encore à se passer de main en main des gourdes de peau, sans doute remplie d'un alcool. Ici on chantonnait quelques chansons salaces, là on s'adonnait au jeu de dés,...

Au fil de son avance, l'angoisse lui étreignait l'échine. Qu'allait t'on faire de lui? Où l'emmenait on?

Bientôt une tente plus imposante que les autres se profila. L'ouverture, éclairée de deux flambeaux, était fermée par une couverture noire sur laquelle se dessinait un loup d'argent. Ses yeux cramoisis, ondulant au gré des flammes, semblaient l'observer, méchamment, tel le carnivore prêt à bondir sur l'agneau apeuré.

« Capitaine!! Quelque chose pour vous!! » Beugla le mercenaire.

La devanture s'ouvrit remplaçant la silhouette canine par son homologue bipède. Non pas par l'apparence car l'homme, du haut de son imposante stature avait le crane délicatement rasé mais par son regard noire, mystérieux, pénétrant l'âme de ceux qui osait plonger dedans, avait la même férocité, le même caractère sauvage et pourtant si envoûtant. Ses pupilles couleur de jais étaient accentuée par une lourde perle d'onyx qui pendait à son bouc entrelacé de fil d'argent.
Deux bracelets du même métal noble finement ciselé à l'image canine lui remontait jusqu'au coude et une épée bâtarde au pommeau d'argent également était accroché à son flanc par la ceinture.

Rafaël était subjugué par la présence de l'humain.

« voilà le fouineur, capitaine »

Ce dernier semblait déjà au fait de la présence de l'espion.

Plusieurs secondes s'écoulèrent avant que le chef de meute ne dise quelques mots.

« Qu'as tu a dire pour ta défense? »

Lui? Que pouvait il bien dire? Qu'il avait suivit la meute depuis plusieurs heures?

A tout évidence, cela, il le savait déjà.

Qu'il fuyait le domicile paternelle après avoir tué son géniteur? Qu'il a tué pour manger un homme et son fils et que maintenant il errait sans but?...Sans but....

A mieux, il le tuerait rapidement, au pire, il le dénoncerait en ville contre une prime.

Non, il savait...

« Je..je veux rejoindre votre troupe, intégrer les loups d'Ostland!! »

« Oh, tu veux!! Kerlos, engageons nous n'importe quel vagabond dans la meute? »

« Non, capitaine »

« Engageons nous le premier venu, assez maladroit pour se faire repérer avant même qu'il ai décidé de nous suivre, engageons nous le premier venu assez stupide pour se faire capturer? »

« Non, capitaine » répondit le piquier, de plus en plus hilare.

« Comment t'appelles tu, mon garçon? »

« Rafaël M..., euh, Rafaël simplement Rafaël »

"Rafaël, hmmm.... Kerlos, emmènes Rafaël près d'un feu, donne lui de la nourriture, une couverture pour la nuit et un endroit au sec. Quant à toi, mon garçon, demain à l'aube, quand les loups reprendront leur marche, va dans le sens contraire. Si tu recroises notre route, je te tue, compris? » Conclut il d'une voix calme mais O combien persuasive.

Le lendemain, tandis que la troupe s'éloignait, sans un regard vers le gamin laissé sur le bas côté, Rafaël réfléchissait à la suite à prendre.
Il était hors de question qu'il retourne en arrière.
Rester dans les bois en plein hiver? Tout bonnement insensé.
Non, quoi qu'en dise le capitaine, il devait rejoindre Grafenrich, même si c'était la route des loups. Il suffisait de prendre son temps, marcher doucement afin de ne pas rattraper la meute en mouvement, en leur laissant deux bonnes heures d'avance, par exemple.


Plusieurs heures s'écoulèrent tandis qu'il marchait inlassablement, pas après pas, le rapprochant peu à peu de la ville. C'est à la fin de l'après midi qu'elle se dessina au travers des arbres, nichée au milieu de la forêt.

D'une taille moyenne, Grafenrich ne comptait pas plus de 1500 habitants. Vivant principalement du déboisement environnant, au grand damne des elfes habitant les tréfonds de l'immense forêt, les habitations étaient toutes faites de bois. Les toits des demeures périphériques étaient de chaume tandis, qu'au fil de l'avancée vers le centre de la ville, elles devenaient de tuiles jusqu'à l'imposante masure du Comte Christian Bendrich, elle, faite de pierre.

L'agitation allaient en amplifiant au fil que Rafaël se rapprochait.

Des gamins jouaient dans les rues, boueuses et marquées par le sillon des nombreux chariots, point de passage obligé pour se rendre à la capitale du Nordland situé plus au Sud. Là des femmes lavaient leurs légumes à la fontaine publique, là des prisonniers étaient escorté hors de la ville pour travailler dans les nombreuses scieries extérieures, ici encore des marchands étalaient leurs produits sur des planches nappées, espérant que des voyageurs de passage en profiteraient pour faire leur emplettes.

Rafaël vagabonda un moment dans la ville, alléché par les odeurs de nourriture, amusé par les cris des enfants, admiratif devant les armures écarlates d'un contingent de guerriers de l'ordre du soleil.

Un regroupement attira son attention.

Une table en bois derrière laquelle deux scribes, habillés de longues toges grisâtres, prenaient en note les recommandations d'un homme vêtu d'une longue veste en cuir rehaussé par un chapeau à bords larges. Plusieurs insignes de Sigmar fleurissaient sur ses vêtements, dont une, superbe, sur le pommeau d'une longue rapière. Plusieurs hommes étaient attroupé autour, hochant la tête au fil des dires du Sigmarite.

La curiosité l'emportant, Rafaël s'approcha.

« .....Coupable de vol caractérisé et de blasphème envers l'Empire. »

Jouant des coudes, le gamin se retrouva devant la table. L'un des scribes s'affairait à retranscrire les actes judiciaires tandis que le second terminait le portrait du dit coupable, se servant de notes prises, sans doute, par des témoins.

« Prenez chacun un tas et transmettez les aux villes environnantes. Mentionnez bien que les récompenses ne pourront être versées qu'une fois le coupable emmené devant moi, mort ou vif, cela va de soit » expliqua l'homme à la longue veste en distribuant les parchemins.
Rafaël posa son regard sur les avis de recherches: Stell D'Erain, meurtre, vol, .....50 pièces d'or; Hillary Escopar, sorcellerie,....150 pièces d'or; Rafaël MacFrey, meurtre....50 pièces d'or;...

Mais, c'était de lui qu'il était question...

La panique s'empara de son raisonnement, il devait fuir ou tomber dans les griffes de l'émissaire impérial. Dans son empressement, il percuta l'un des hommes qui tomba cul à terre, lâchant sur le coup les parchemins qu'il tenait à la main. Des protestations s'élevèrent mais au dessus de ces cris de mécontentements s'éleva un ordre, sec, froid, implacable: « Au nom de l'empereur, arrêtez le!!!!! »

Dans sa course diabolique, des étales furent renversées, des personnes bousculées,... Au détour d'une ruelle, Rafaël plongea dans la pénombre, priant pour que le tas de détritus suffisent à le camoufler de ses poursuivants. Les hommes passèrent sans le voir.

Il laissa plusieurs minutes s'écouler afin de reprendre son souffle. Puis, il sortit en trombe de la ruelle, décidé à quitter la ville sur le champ.

Soudain, il percuta quelque chose le faisant choir au sol. Levant les yeux, il crut défaillir...Le capitaine des loups d'Ostland, vêtu d'une longue cape en fourrure argent, sa magnifique épée à la ceinture le toisait de ce regard si troublant.

Décidé à mourir la tête haute, Rafaël se releva puis se contenta de se tenir, droit devant l'imposante carrure du chef de meute, Einar le Constant

Ce dernier n'eut pas le temps d'ouvrir la bouche que deux gardes s'approchèrent d'eux.

« Au nom de l'empereur, suis nous ou meurt!! »

Le capitaine détourna son regard du gamin pour regarder les soldats.

« Un problème messieurs? »

« Ce gamin doit être amené devant le Répurgateur. »

« De quoi l'accuse t'on? »

« D'avoir fuit, seul le mal fuit devant la justice de Sigmar » répondit l'un des deux gardes, fier de sa phrase.

« Oh, je vois. Mais peut être ne fuyait il pas mais s'empressait il de venir me dire les recommandations du Comte au sujet de notre prochaine mission. Souhaitez vous, pour la gloire de sigmar, faire attendre le comte? »

« ....Euh, il avait avec vous, le môme? » bafouilla l'autre, apparemment au fait du statut de mercenaire du Capitaine, un brin de peur dans les yeux. Logique, n'avait il pas, lui et sa meute, lutté il y a peu contre les barbares du Nord, contre ces êtres corrompus par le mal, ces païens aux rites sacrificiels et aux pratiques impies?

Le capitaine se contenta d'acquiescer.

Haussant les épaules, les gardes reprirent leur ronde, marmonnant sans doute quelques grossièretés à l'encontre de cette bande de mercenaires.

« Merci, Capitaine, je...ils voulaient.... » commença à expliquer Rafaël

D'un geste, l'homme au regard d'onyx imposa le silence.

« Ton passé n'a pas court ici. Tu n'es plus celui qu'ils recherchent. Tu es au dessus de ça, maintenant. Luther, emmènes le donc auprès du cuistot. Dis lui qu'on vient de lui trouver un nouveau commis »


C'est ainsi que Rafaël intégra la meute, c'est ainsi que le destin lui offrit une nouvelle vie, une nouvelle famille, une nouvelle chance.

Conscient de cette opportunité, le gamin se donna corps et âme dans les taches de cuisine. Au fil des années, il devint palefrenier, aide de camp grâce à sa connaissance de l 'écriture. Il apprit le maniement des armes auprès de ses frères, jusqu'à devenir un membre de la meute à part entière et pouvoir participer activement aux divers contrats.
La meute devint plus que de simples compagnons, ils formaient un tout. Des affinités se créèrent, il partagea avec eux, autres que les larmes et le sang, mais aussi les joies, l'alcool, les rires et les jeux...ah, les jeux, combien de fois Rafaël perdit une part de sa paye en jouant aux dés. Peu lui importait en faite, tant qu'il avait ses frères d'armes prêt de lui.

Et puis, lors d'une embuscade en retour de mission, au coeur de la bataille alors que sa rapière dégoulinait du sang gluant de ses victimes, un éclair zébra le ciel, force mystique des troupes adverses, et vint frapper la première ligne des loups, celle où se trouvait Rafaël.

Et puis plus rien, le noir....le silence...Si ce n'est cette douleur intense, énorme, se diffusant dans sa jambe jusqu'au genou...


La vérité éclata à son réveil, sa jambe avait du être amputée tant l'attaque avait été violente, trois loups avaient péris près de lui ce jour là...Et lui se retrouvait maintenant avec cette jambe artificielle, métallique, cliquetant à chacun de ses pas, handicapant pour combattre, l'empêchant de rejoindre ses compagnons en première ligne.

Mais son caractère fort, typique du Nordland, prit le dessus et bientôt il retrouverait ses frères d'armes. O non pas dans la voix de la meute mais il y avait bien des façon de lutter.

Un combat ne se gagne pas qu'avec la force du poignet, il faut une bonne lame aussi.
Un charge ne s'emporte pas qu'avec la puissance de enjambée, il faut de bonnes chausses aussi.

Il y a avait bien des moyens de servir la meute, et Rafaël, maintenant connu sous le nom du Boiteux par la bleusaille, comptait bien le démontrer.



De nos jours

Une pluie fine tombait doucement, voile translucide ondulant au gré du vent, s'infiltrant dans le moindre pli de vêtements.

Debout, observant l'entraînement des loups les plus matinaux, Rafaël, capuche relevée, conseillait, pestait, ruminait, congratulait au fil des joutes.

« lèves ta garde, bon sang! » « Tes jambes...Stabilises toi, triple couillon!! » « Jolie!! »

Nul ne pouvait l'entendre d'où il était, il le savait bien. Pourtant, rien n'aurait pu lui faire rater ce petit rituel, quasi nécessaire depuis son accident.

Son accident....Qui pourrait croire que l'homme qui se tenait solidement ancré dans la boue, la stature droite, les épaules larges, les mains fortes et calleuses a force de manier l'épée, ce combattant au service de la compagnie depuis ses 17 ans ne pouvait plus soutenir ses camarades, ses frères d'armes, sur les champs de batailles, qu'il ne serait plus là pour charger l'ennemi en hurlant la gloire des loups.

Il en avait faite des campagnes, nombreuses, autant sous les ordres du capitaine Einar le Constant que sous le Capitaine Malheur, deux hommes de trempe, pour sur.

Et là, l'année de sa cinquantième année, lui qui avait résisté aux embuscades dans la forêt de Reikwald, surmonté le climat des montagnes noires, survécu à la campagne en Ostermark, même supporté le ragoût de Trois Doigts, il avait fallu qu'il tombe dés les premières escarmouches en Estalie, clôturant sa carrière de loup de la meute en même temps qu'on lui amputa sa jambe.

Tout aurait pu s'arrêter là mais un loup restait dans la meute jusqu'au bout ou en sortait les pieds devant. Dans son cas, un seul avait franchi le pas...

A cette pensée, Rafaël esquissa un sourire.

Et puis, Malheur l'avait rejoins lors de sa convalescence pour lui parler, sans détour, sans fioriture, égal à lui même. Ils avaient parlé longuement, entre hommes, une bonne bouteille pour seule groupie.
La cuite fut à la hauteur de sa promotion: De simple loup à Sergent Maître intendant. De la voie de la Meute à celle du Hurlement, de Rafaël ....... au Boiteux.


« Sergent!! »

Un appel le fit sortir de ses pensées

« Sergent!! »

Le boiteux tourna la tête, posant son lourd regard acier sur un jeune louveteau.

« Sergent, C' qu'on a reçu, j'le pose où? »

« Bon à rien, reste pas sous la pluie avec ces fichues tissus, et les gaudasses là, qui trainent dans l'eau» Hurla t'il en avançant vers le gamin, sa prothèse métallique cliquetant à chaque pas « Tu sais bien où j'les range. Et fais pas c't tête de jeunes filles effarouchées, tu crois qu'une bataille se gagne qu'à la force du poignée, tu crois qu'il suffit de courir en tout sens en hurlant pour faire fuir l'ennemi. Tu ferai comment pour courir, hein, sans de bonnes semelles? » Continua t'il sur le même ton en ramassant l'une des bottes en cuir tombées de la caisse.
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MessageSujet: Re: BG - Le Boiteux   BG - Le Boiteux Icon_minitimeJeu 6 Nov - 18:47

Citation :
Race: Humain
Classe RP: Mercenaire (entré à 17 ans, sa vie c’est la compagnie)
Niveau: 16 (+10pts de caractéristiques)
Rang de guilde: Sergent Maître Intendant (+50pts de caractéristiques / +5 pts de talent)
Points d’expérience restant: 5pts (affaire Baumstein)


- Caractéristiques [180+50 du rang de guilde + 10 de niveau]

Force: 35 +10 / total = 45
Endurance: 40 + 15 + 10 (talent) / total = 65
Agilité: 15 + 15 / total = 30
Intelligence: 30 + 10 / total = 40
Force mentale: 40 +5 / total = 45
Sociabilité: 20 +5 / total = 25


- Compétences de bases [8 points + 1 compétence de base gratuite]

Commandement [1point] 0: 0
Commérage (Acquisition - rang 0 - gratuite/Raciale) : 0
Equitation [1point] : 0
Intimidation [3 points] : 1
Jeu [3 points] : 1


- Compétences avancées [2 points + 2 compétences avancées gratuites (raciales) + 1 compétence avancée gratuite (Classe RP) + 1 compétence avancée gratuite (Loup).

Braconnage (Acquisition - rang 0 - gratuite/Classe Rp) : 0

[Originaire du Nordland, terre sauvage aux grandes étendues boisées, il serait inconcevable que le boiteux, malgré son âge, n’ai pas souvenir des préceptes de cette activité très prisée dans les environs.]


Connaissance générale (Empire) (Acquisition – rang 0 - gratuite/Raciale) : 0
Langage de bataille (Acquisition - rang 0 - gratuite/Loup) : 0
Langue (Reikspiel) (Acquisition – rang - gratuite/raciale) : 0


- Talents [2 talents de base + 5 talents de rang de guilde]

Dur en affaire : Bonus de 10% aux tests d’évaluation et de marchandage.

[Le boiteux commence, certes, à peine son poste de Maître Intendant, donc à mettre le nez dans les comptes et les inventaires mais la négoce commence à entrer dans sa caboche et il a surement un talent naturel pour cela (d’où ce talent, justement)]

Résistance accrue Bonus de 10% permanent en Endurance.

[Nordland…Rien d’autre à dire… La bas, les terres, le climat, la vie même est dur. Et puis, pour preuve, 32 ans de mercenariat et une jambe non pas réussi à avoir raison de lui…Résistant le bougre, non ?]

Saint d’esprit Bonus de 10% contre test de folie.

[Une forte tête!! Pour l’impressionner, il faut un peu plus qu’une forte carrure, une haleine de bouc et une hache inversement proportionnelle à la taille de la virilité d’un elfe peu gâté par la nature.]

Résistance au chaos Bonus de 20% aux tests de Force Mentale visant à résister au pouvoir corrupteur du chaos. Bonus de 30% contre mutation.

[Nordland toujours, …Près des terres du nord, de cette corruption stagnant parfois dans l’air, pouvant imprégner l’eau, le gibier, il est concevable et même logique qu’à force d’être à proximité du chaos, d’en être plus ou moins immunisé.]

Menaçant Bonus de 10% aux tests de torture et d’intimidation

[Son franc parler, ses remarques parfois cinglantes en font un interlocuteur pouvant en déstabiliser plus d’un.]

Grand voyageur Bonus de 10% aux tests de Connaissances générales et de Langues.

[A suivre la compagnie dans ses divers contrats, le boiteux en a vu du pays. ]

Sens d’orientation Bonus de 20% aux tests d’orientation.

[Habité votre foyer toute votre vie, vous en connaissez les moindres recoins. Et bien, les loups ont pour maison le vieux monde, pour toit la voute céleste et pour mur l’horizon. Du coup, a force de regarder le ciel, le Nord devient naturel.]
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