Giovanni Averti est un répurgateur parmis d'autre sur les terres de l'Empire. De réputation solitaire, il fait malgrès tout partie d'une confrérie, tous adorateur voir fanatique de l'Eglise Sigmarite. Comme n'importe quel répurgateur, les villageois baissent le regard quand ils le croisent, redoutant la cruauté que ceux-ci peuvent user.
Sa barraque, modeste, est en retrait du quartier où elle est située. Il y élève son fils Luis, bien qu'entrainer serait plus approprié comme terme. Il lui inculque au fil des ans la rigueur, la discipline, le physique, l'intellecte et la technique qu'un répurgateur doit acquérir. Le matin, dès l'aube, Luis va puiser de l'eau à la rivière située à 3km de sa maison, alors qu'un puit existe à 50m de celle-ci. Puis il doit s'occuper de couper des bûches et de les entreposer. Ensuite, il doit aller chasser sa nourriture, afin de parfaire ses techniques de traque, de déplacement, de discrétion.
Maniement de la rapière, tir au mousquet, équitation, entretien de son équipement occupe le reste de sa journée, qui laisse place à une soirée tout aussi chargée. Après l'entrainement du corps, vient le perfectionnement de l'esprit, composé d'écriture, de lecture, de connaissances, ne lui laissant que 4h par nuit de sommeil.
C'est vers l'âge de 12 ans que son père se rendit compte de la progression de son fils, de sa prédisposition à être un bon répurgateur. Il en remercia l'Eglise pour ce don.
Mais Luis ne voyait pas son avenir du même oeil que son père, étant plus attiré par tout ce qui touche l'artillerie, que par la vie d'ascète de répurgateur. Son attirance pour ce domaine date du jour où il vit l'armée impérial faire une manoeuvre et essayer ses nouveaux canons, mortier et fameux canons à répétitions "Feu d'Enfer". Mais il savait que jamais son père n'accepterait, et lui annoncer son aversion de l'Eglise Sigmarite reviendrait à lui demander de le pendre par les entrailles. Il préféra attendre d'être prêt, d'avoir un plan infaillible pour s'enfuir et s'enroler dans un régiment de la cité de Nuln, dont il savait qu'ils étaient spécialisés dans l'artillerie.
A 15 ans, Luis possède quasiment le corps d'un adulte athlétique, étant donné le traitement que lui et ses muscles subissaient au quotidien. il sait qu'il est en âge de pouvoir entrer dans l'armée et se décide donc à mettre en place son plan d'évasion. Il était très stressé, car ils savaient que rien n'été gagner; on ne se débarasse pas ainsi d'un répurgateur, maître dans la traque de ses proies.
Quand la nuit fut venue, il passa à l'action. Son plan était simpliste:
Mettre en place de fausses pistes pour prendre un autre chemin tout en dissimulant son passage.
Il créa donc une fausse piste vers le qartier chaud et une autre vers les bois, alors qu'il se dirigait vers le bourg, se dissimulant dans une charette chargé de foin qui partait vers l'extérieur de la cité. C'est une heure après le départ de la charette que Luis abandonna discrètement celle-ci, prenant un sentier menant à Nuln. Après 4 jours de marche, il atteignit enfin la cité pour se voir faire directement demi-tour pour se cacher, reconnaissant des visages de répurgateurs qu'il avait rencontré à l'Eglise. Il éclata alors d'un rire nerveux, se maudissant, se trouvant bien présomptueux d'avoir cru pouvoir se débarasser ainsi de fanatiques dont la traque représente leur vie... Il s'enfuit de nouveau avant de se faire repérer.
Pendant 2 ans, sa vie se résuma à errer de cité en cité, afin de ne pas se faire retrouver, car il savait que son père n'abandonnerait pas ses recherches afin de punir comme il se doit la trahison de son fils. Luis découvrit donc un nouvel aspect de la vie, composé de sexe, d'alcool, de jeux. Une vie de voleur, de roublard, qui ne le satisfaisait pas. Il avait garder ses ambitions de devenir grand artilleur. Mais comment avoir une chance de le devenir en dehors de la cité de Nuln ?
C'est alors que survint le destin certains dirons. Alors qu'il était assis dans une taverne à boire une mauvaise bière, perdu dans ses pensées, il entendit un groupe d'hommes parler entre eux. Il en retint les mots "mercenaires", "compagnie" et "armée". Il comprit alors qu'il lui restait peut être une chance d'atteindre son but, en devenant mercenaire !
Il s'enrola tout d'abord dans la première compagnie qui lui permit de faire son apprentissage dans l'artillerie tout en lui permettant de lui apporter une bonne couverture contre son père. Il resta au sein de cette compagnie pendant 7 ans. Ces sept années apportèrent leur lots de joie et de difficulté. Jamais Luis ne se serait imaginer que devenir artilleur serait aussi dur. il s'étonna même à remercier intérieurement l'entrainement quotidien que son père lui avait fait subir, lui permettant de tenir le coup. Mais à côté de ça la nourriture, la boisson et les femmes étaient bien plus accueillant que tout ce qu'il avait connu, ou qu'il aurait connu au sein de l'armée régulière.
Les 5 derniers jours de la septième année furent plus rudes encore pour Luis, son père ayant finalement retrouvé sa trace. Il lui aura donné du mal, mais il fit une deuxième erreur de jugement: Il n'avait changé ni de prénom ni de nom, se sentant trop en confiance après tant d'année. Son père, après maintes enquètes avait découvert que son fils avait rejoins une compagnie spécialisé dans l'artillerie, car, à la surprise de Luis, Giovanni savait qu'il était attiré par ce domaine, il l'avait vu dans les yeux de son enfant chaque fois que celui-ci observé les soldats en manoeuvre.
Il lui fallait agir vite, car déjà son père le tenait en joue. Il recula dans un premier temps, puis tourna le dos à son père pour ensuite refaire face. A peine fut-il de nouveau face à face qu'il fit feu sur son fils en plein coeur. Luis tomba en arrière pour plonger dans le fleuve, emmené par le courant, laissé pour mort.
C'est après une longue dérive que Luis se sortit de l'eau, endolori par l'impact de la balle sur la fine plaque de métal qu'il avait placé dans la poche de sa veste avant de recevoir le projectile. Il savait que son père viserait le coeur, sans pouvoir expliquer pourquoi et comment il le savait.
Cette nouvelle situation ne pouvait cependant que l'avantager. Son père le croyait maintenant mort, il n'avait plus qu'à changer de nom et s'enroler dans une nouvelle compagnie, riche de ses dernières expériences vécues.
Tout en marchant il réfléchissait au nom qu'il pourrait se donner.
"Gino, Gino Biggo..."
Mar 11 Mar - 14:35