Une visite inhabituelle

Lâchant un soupir de lassitude elle s'appuya sur son long bâton runique, la route de l'Ostland était longue et ardue depuis cet endroit perdu dans les montagnes ou elle officiait et vivait a présent. Redressant la tête d'une manière noble elle poussa la lourde porte de l'auberge

Lorsqu'elle entra dans la grande salle, elle sourit intérieurement, elles et ces consœurs étaient rares et encore une fois, l'ahurissement l'accueillerait. Etait-ce pour cela qu'elle avait choisit d'endosser le rôle de diplomate? après avoir réfléchit un instant en observant la salle bondée de l'auberge elle conclut. Non, elle n'aimait guère ce rôle là, préférant s'occuper des blesser sur un champ de bataille, des réfugiés de son village plutôt que de parler pour ne rien dire... Et martyriser son pauvre corps sur des lieues et des lieues.

Repoussant le lourd capuchon de sa robe de bure elle afficha son visage, selon les critères nains il était des plus plaisant, suffisamment pour que des monceaux d'or lui soit dédier pour sa dote, pour le reste des races civilisées existantes, amical et attendrissant, mis a part cette moue moqueuse qu'elle affichait souvent, aurait été un bon mot. Ces longs cheveux roux finement nattés en une coiffure complexe dégageait son visage laissant deux grands yeux vert dévorer de curiosité ce qui l'entourait.
D'un pas plus léger que lorsqu'elle était arrivée, elle se dirigea vers le comptoir comme si toute fatigue l'avait quittée. Arrivée là elle interpela un homme

"Bonsoir jeune homme, peut être pourriez vous me renseigner, je recherche les gens nommés les loups d'Ostland."

" 1 " " 1 " " 3 "… Une Wulcan communément appelé par les amateurs.

Bon jet de dès de la part de son adversaire

Mais le boiteux était chanceux ce soir, il mettait une petite raclée à l’écervelé. Un pécule commençait à s’entasser dans son coin de table tandis que son adversaire suait à grande eau malgré le sourire qu’il affichait suite à son jet de cocu.

Encore deux jets, et le sergent remportait la mise.

La porte de l’auberge s’ouvrit sur une ombre, une petite ombre s’appuyant sur un long baton. Le sergent y jeta un œil discret.

Les dés roulèrent sur la table. " 2 " "1 " " 5 "…Rien de folichon.

L’inconnue leva sa capuche. Une naine… Un pèlerin …Peut être… La route menant au campement n’était pourtant pas un lieu de passage habituel. Non, il devait s’agir d’autre chose.

Intrigué, le sergent reprit tout de même la partie. Si près du but… Pourtant son attention n’y était plus, il prêta une oreille aux dires de l’étrangère tout en mettant le « 5 « de coté et lançant les deux autres dés d’un geste enroulé. S’il faisait deux autres « 5 », il sortait LA combinaison du jeu : les têtes d’orcs !!!

"Bonsoir jeune homme, peut être pourriez vous me renseigner, je recherche les gens nommés les loups d'Ostland." Demanda t’elle à « Brisechope ».

Les dés roulèrent sur le tapis de jeu, passant par diverses facettes : « 1 » « 6 » « 5 »…

Une cliente ? Un contrat juteux ? Cela ferait le plus grand bien à la compagnie. Les permissions de ces derniers mois, quoi que bien méritées au vue des dernières campagnes éprouvantes, se faisaient longue. L’oisiveté commençait à se faire sentir dans la meute.

Un dé s’arrêta sur le « 4 »…Mouais…Suffisant pour gagner…Le deuxième roula encore un peu avant de montrer sa face...Et tandis que le chiffre se dévoilait à l’attroupement assistant au jeu, les rires fusèrent…et le sourire de l’écervelé se changea en rire, un rire tonitruant, un rire de vainqueur.

« 6 »…Un « 6 » .

La plus terrible des combinaisons venait de sortir. « 6 » « 4 » « 5 »…Appelé aussi la mort de Sigmar… (ndlr : Sigmar étant mort en 50 et étant donné que 6+4=10 et 10x5= 50 ). La partie était finie et belle et bien perdue.

Et alors que les pattes avides du chanceux se jetèrent sur les piécettes, le boiteux se dirigea vers la naine.


« On cherche les loups d’Ostland ? »

Vallaya leva la tête vers le nouvel arrivant et inclina la tête en guise de salut

"Bonsoir, oui je recherche en effet ces hommes et femmes. Je suis Vallaya Grungronzharr, diplomate des Forge Rancunes."

Elle observa la salle avant de reporter son attention sur l'homme boiteux devant elle.

La taverne était animée entre les rires, les choppes qui s’entrechoquait, le raclement des couverts dans les auges en terre cuite. Malgré le raffut ambiant, le sergent entendit les dires de la naine : « "Bonsoir, oui je recherche en effet ces hommes et femmes. Je suis Vallaya Grungronzharr, diplomate des Forge Rancunes."


Une diplomate …Il s’était laissé distraire de sa partie de dés pour une foutue diplomate.


Le boiteux passa sa main dans sa barbe grisonnante avant de rétorquer : « Y en a un d’vant toi !!! C’est pourquoi ? Si c’est pour un contrat, j’espère qu’c’est du sérieux. Manquerait plus qu’j’ai perdu ma solde pour que dalle !! Et si en plus j’fais déplacer l’capitaine pour trou d’balle…. » Commença t’il avant de conclure d’un coup « Bref, c’est pourquoi alors ? »

Vallaya observa un instant l'homme, ces manières ne l'étonnaient pas, les mercenaires elle connaissait et avait suffisament donné a les recoudre ou autre.

"Je crois me souvenir qu'un diplomate bien élevé se présente devant une dame mon ami, ensuite on lui propose gentillement a boire avant de s'enquérir si elle a fait bon voyage. Et seulement a ce moment on lui demande la teneur de sa visite, sans toutefois abandonner le vouvoiement qu'elle a utilisé par déférence envers son hôte."

La naine frappa lourdement son bâton au sol.

"Mais peut être as-tu cru que j'étais une traine-misère importune suffisamment inconsciente pour déranger les loups dans leur tanière? Et que la vie de gradé, celle là même qui t'as infligé ta difformité sous la forme d'une jambe raide, te permettais de te croire en présence d'un de tes bleus et de.. Me tutoyer?"

Elle eu un sourire glacial a l'encontre de l'homme

"Mais je serais suffisamment compréhensive, peut être avez-vous simplement cru que je souhaitais m'engager dans votre honorable confrérie et que tout ceci n'est qu'un sinistre malentendu. Je suis venu présenter les respect des miens au loup et leur assurer notre aide entière et bénévole si ils en éprouvaient le besoin. Que ce soit un ou plusieurs d'entre vous vous trouverez toujours une réponse a vos besoins. Soins, ravitaillements, guerriers, mages, artisans, sont a votre disposition et vous trouverez refuge en nos murs si besoin est."

Elle laissa planer un silence ne quittant pas l'homme des yeux, visiblement si les recrues tremblaient devant lui, il ne l'émouvait absolument pas.

"Bien sur, rien ne vous sera demander en retour n'ayez crainte, inutile de nous rappeler vos tarifs, nous les connaissons et n'hésiterons pas a en avoir recours si besoin est, ni a vous envoyer quiconque en aurait besoin. Nos dispositions avec vos concurrents ne sont pas des plus excellentes."

(ceci écrit en tout respect envers LJD Embarassed )

Les quelques loups à porté de voix se tournèrent vers la naine, jetant des regards vers le sergent, s’attendant à tout moment à le voir étrangler la malheureuse ou a le voir hurler à la lune.
Il avait beau être handicapé, il n’en demeurerait pas moins un loup, aux mâchoires assez puissantes pour trancher la carotide de sa proie.


Mais aucun rictus ne vint perturber la bouche auréolée d’une barbe poivre sel, encore moins un sourire…


Aucune étincelle ne perturba le regard acier du vieux sergent, encore moins une lueur d’amusement.


Aucune réaction ne semblait annoncer une quelconque tempête, c’est donc d’une voix calme, limite mielleuse, qu’il répondit :


« Toutes mes excuses, belle dame, grande émissaire. Voulez vous un petit thé, et quelques gâteaux secs… Les loups alentours en restèrent coi, même « Brisechope » s’arrêta d’astiquer ses verres, surpris de temps de retenu de la part de cette grande gueule de Boiteux. D’ailleurs, ce dernier continua, mais d’une voix moins complaisante, de cette voix bien connue de la meute « …Et que j’danse une farandole en m’dandinant le cul. Que tu soit une future recrue, une diplomate ou même une cuvée spéciale des balloches de Sigmar en personne, ça me défrise pas, c’est clair ?


Des rires fusèrent à deux trois endroits, d’autres se contentèrent de sourire mais tous furent soulager de constater que le sergent n’avait pas viré sa cuti.


« Si c’est du vouvoiement qu’tu veux et que j’t’chies des ronds d’pelles, passes ton chemin, les loups sont payés pour s’battre pas pour parlementer et s’masturber l’esprit. Nous sommes mercenaires, tu sembles l'savoir. On marche aux piécettes trébuchantes, aux cliquetantes, à c'qui remplies nos bourses et nous permet d’payer les coureuses de remparts pour nous vider les autres, si tu m’comprends. Que tu nous propose soins, asiles et compagnie, c’est bien beau, certains diraient même qu'c’est honorable mais si notre contrat est à l’encontre de tes principes, M’dame la diplomate, t’auras toujours d'grandes phrases à nous donner ? Ah, une dernière chose, avant de t’affoler le ciboulot parce que nous sommes pas à ton goût mon physique, mon parler et moi, il me semble que tu devrais r’voir ton approche diplomatique. Tu demandes à voir les loups, t’en a un devant toi, point barre !! Puis il conclut d’une voix plus mielleuse, trop même : « Car il aurait été, de la part de votre sainteté, de bon aloi de faire quérir notre grand capitaine pour être amène de parlementer au mieux de vos exigences, je ne suis qu’un subalterne et point digne de vos chastes oreilles !!!.

Un raclement de gorge et un crachat sur la parquet fut le point final du laius du Boiteux.

(Pas de soucis, c'est du rp^^)

La naine n'avait pas ciller, elle observa un instant son interlocuteur

"P'tete ben que si j'te colle ton beinard sur ta vilaine bouille qu'ça permettrait a ton trou du cul d'respirer espèce de cafard, t'crois p'tete que parc'qu't'es un merc'naire y'a qu'toi qu'sait jacter l'ruisseau? La ou qu'tu fais erreur espèce d'barrique vermoulue c'est qu'pour t'vider la cave a sirop d'corps d'homme faudrait une inconsciente aveugle et suicidaire tellement ça doit fleurer bon la d'dans, ensuite qu'si t'avais un cerveau p'tete ben qu'tu dirig'rais c'te compagnie, c'qui m'étonn'rais dur pour quelq'un qu's'rait même pas foutu d'trouver son blaze sur sa gueule sans l'aide d'une carte. Alors si ça t'dérange pas j'aim'rais causer a un gars qu'saurait qu'une tête sa sert a aut' chose qu'a poser un casque. Par contre en attendant d'voir c'te personne là ça m'dérang'rais pas d'te regarder dandinner du cul en dansant la farandole."

Les rires avaient cessés a présent, certains regardaient la naine, ébahit, perduadés qu'elle a allait finir embrocher ou même accrocher a la porte de l'auberge, néanmoins elle arborait un petit sourire moqueur envers l'homme face a elle

"Bien sur, si vous vous décidez enfin a vous présenter et me jurez de me parler dans des termes plus aptes a la conversation civilisée et ce au nom de votre confrérie, je serais évidement d'accord. Pourvue que mes oreilles chastes ne soient plus agressées par les émanations verbales dignes d'un orc épileptique. Bien que je vous assure être peinée d'avance de ne pas voir cette magnifique farandole"

Elle s'arrêta un instant dans ces paroles, les dernières prononcées d'une voix tout aussi mielleuse que celle de l'homme

"Vous comprenez le mot épileptique?"

Sont sourire s'élargit alors que des rires léger mais bien réels montaient dans la salle. A vrai dire, malgré le nœud de peur qui lui tordait l'estomac, elle s'amusait comme une folle, depuis des années elle avait joué a la fille sage chez les mercenaires avec lesquels sont mari avait passé son temps, et voila que l'homme devant elle lui permettait de lâcher des mots qu'elle n'avait jamais put s'autoriser, il en devenait sympathique de lui donner cette occasion.

(Je te remercie de cet échange, ça fleurit mon langage de naine trop sage, j'ai hate d'être IG pour craquer un peut ma soutane et pouvoir parler comme ça )

Les hommes du Comte von Raukov accompagnèrent la réponse de la naine par quelques gloussements sonores, heureux, les bougres, que l’un de ces mercenaires qu’ils étaient contraints de côtoyer depuis trop longtemps s’en prenne dans les dents. Non pas qu’ils ne « s’entendaient » pas avec eux mais la promiscuité de ces 6 derniers mois devenaient longue, trop longue et les soldats du comte avaient hâte que cette bande disparate reprennent les routes.


Les loups étaient dans le même état d’esprit si ce n’est cette solidarité qui les caractérisait, cette cohésion nécessaire à la meute. Attaquer un loup et les autres bondissaient pour punir l’opportun.


Aussi, ces rires furent aussitôt contrebalancé par des regards noirs, certains posèrent leur choppes bruyamment sur la table, prêt à en découdre, deux trois dagues furent même extirpées de leurs fourreaux, faisant crisser la lame de leur étui, cri des armes prêtent à mordre la chair. Deux soldats les imitèrent, se levant d’un bond de leur chaise.


Bien entendu, le boiteux reconnu de suite ce bruit caractéristique et cette tension précédent un affrontement.

Il se tourna vers l’assemblée, les toisant sévèrement, tous autant qu’ils étaient. Il frappa alors violement du poing sur le comptoir.


« BANG !!! »


« Il suffit !!! Rangez moi ça sur le champ ou je brise les doigts à chacun d’entre vous. Vous ne pourrez pas plus tenir un pommeau pour vous battre que votre manche pour pisser, c’est clair !!! » Hurla t’il à l’attention de tous.


Quelques murmures… Deux trois soupirs d’indignations…et tous se rassirent, un semblant de calme reprenant ses droits tandis que le sergent se tourna vers la naine.


« Et toi…toi… siffla t’il entre ses dents, assommant du regard Vallaya, faisant dans le même temps craquer les cervicales de son cou « Si c’est d’sentir l’odeur d’un homme si prêt de toi qui t’excite, va donc prendre l’air car pour que j’te vouvoie, il m’faudrait assez de choppes dans l’cornet pour t’voir en double. Comme c’est pas l’cas, tu peut t’assoir d’ssus !! J’dirige peut être pas c’t compagnie mais j’ai participé à bien assez d’bataille pour pas m’laisser emmerder par une pisseuse de diplomate. D’ailleurs, ils t’ont collé à c’titre c’est parce qu'ton cul prenait trop place en première ligne et que les soldats d’ton clan perdaient trop d’temps à t’contourner ou c’est juste pour qu’tu leur foutes la paix le temps qu’tu sois sur les routes ? Non parce que ta voix de crécelle m’file la gerbe !!!


Quelques secondes se passèrent ensuite avant que le vieux loup reprenne : « Sers nous donc deux boques de mousses, Brisechope, faut qu’je boive un truc pour m’empecher d’lui vomir mon repas sur l’front, j’ai un gout d’latrines dans la bouche pour avoir l’avoir trop entendu caqueter. »


Ribald remplissait deux chopines d’une main experte puis les posa, l’une devant le boiteux, l’autre devant l’étrangère. Les effluves du houblon chatouillant les narines du sergent, ce dernier continua à l’attention de la diplomate des Forges Rancunes, son verre déjà en main.


« Le capitaine n’est pas dispo. Il a d’autres choses à foutre qu’à s’déranger le cul pour d’la jaquetance Si tu veux parler, qu’il t'en déplaise, merdeuse, faudra d’contenter du sergent du Hurlement que j’suis !! C’est clair ? Alors bois donc un coup et craches l’morceau »

Le soupir de soulagement de Vallaya devant l'armoire a glace, même imperceptible ne pouvais rester inaperçu au boiteux. Le noeud de peur s'estompa et c'est d'une voix aussi posée qu'a l'accoutumé qu'elle répondit.

"Merci, je n'en demandais pas tant"

Elle porta un toast aux loups présents en levant silencieusement son verre en direction de l'assemblée puis du vieux vétéran face a elle."

Ceci fait elle se permis un sourire chaleureux au boiteux.

" je serais heureuse de poursuivre cette conversation. Je voulais vous assurer du soutien total de notre communauté et de son amitié si vous l'acceptez. Bien sur, je sais que les mercenaires n'ont pas l'habitude de ce genre de proposition dénuée d'intérêt. Mais je vous assure de notre réelle volonté d'être enclin a une relation sérieuse envers vous tous, loups d'Ostland. Je prie Valaya de bien vouloir bénir cette demande diplomatique d'un avis favorable de votre part."

Elle se tut, visiblement avec l'espoir de voir l'échange se terminer de manière amicale, même si elle ne s'attendait pas a une franche et virile bise sur le front de la part d'un sergent qu'elle avait presque insulté devant ces hommes.

Le calme était revenu dans la taverne, seuls quelques derniers coup d’œil persistaient à se fustiger.


Le sergent avait écouté la diplomate, buvant à longue gorgée sa mousse, s’essuyant d’un revers de manche le nectar fermenté prisonnier de sa barbe. A la fin de son couplet, le vieux loup la toisa longuement avant de répondre :

« Tu peux prier qui tu veux, même faire une offrande en implorant la sainte verge d’baptiser solennellement par son foutre ta requête, c’est qu’l Capitaine qui y donnera une quelconque valeur. J’te répète, on est mercenaire, on fait ce pour quoi on nous paye. Amitié, moralité et compagnie, j’me les carre profond jusqu’à m’en bousiller les amygdales, si tu vois c’que j’veux dire !! » Dit il d’un ton sec, comme à son accoutumé avant de reprendre plus calmement : « Enfin, t’as l’air d’insister, j’vais donc faire venir le capitaine pour qu’il t’écoute. Mais un conseil, évites de l’prendre de haut, le capitaine. J’suis un enfant d’cœur à côté d’lui


Puis, finissant sa bière d’une gorgée, il s’éloigna du comptoir avant que l’étrangère ne puisse rétorquer quoi que ce soit. Il murmura quelques mots à un nain aux lunettes profondément ancrées sur un nez épaté. Ce dernier acquiesça et sortit de la taverne.


Le Boiteux, quant à lui, vint se recamper près de la diplomate en soufflant juste un : « Il arrive

Vallaya sourit, amusée. Se promettant intérieurement d'envoyer Bjarni ou sont frère Bjorn traiter avec les loups, elle but délicatement a son verre. Prenant un temps minutieux en accord avec l'étiquette naine. Elle sourit un peut plus, et pourquoi pas envoyer Cwéann. C'était a méditer pour son plus grand plaisir, l'humain aurait a se retrouver avec des gens un peut plus tremper qu'elle même....

d'un sourire elle remercia le départ de l'humain et attendit patiemment l'arrivée du capitaine. Espérant que son langage serait moins fleurit et surtout qu'il dégagerais une odeur moins déplaisante que l'humain boiteux

Le capitaine avait tardé, les derniers recrutements lui avait donné quantité de paperasse à gérer dont il se serait largement passé s'il ne devait pas, par ailleurs, s'occuper aussi, des premières frasques de la bleusaille fraichement admise.

Aussi, lorsqu'il sorti de l'arrière salle, ce fut d'une méchante humeur dont chacun savait se garder alors d'en provoquer l'explosion. Il se dirigea d'un pas lourd et pressé vers la naine qui attendait là, dans l'auberge, en compagnie de quelques loups encore amusés des échanges de civilités entre le Boiteux et cette dernière.

- "Vous êtes Vallaya Grungronzharr, la diplomate des Forge Rancunes, je suppose. Vous vouliez rencontrer le chef de ces loups. C'est moi... je vous écoute."

Malheur n'avait pas coutume de donner dans les diatribes à rallonge, à moins que ce ne soit pour discuter un contrat âprement ou, et malheureusement par la même occasion, pour expliquer à l'un de ses hommes les foudres qu'il a provoqué et qui vont lui tomber sur le coin de la figure sans ménagement.